SUJET : Ouganda. Gare aux gori-i-i-illes

Entre temps, Safari nous gratifie d'un bâillement immense et laisse entrevoir ses canines géantes. Miss 400 est idéalement placé et les rafales partent à plein régime. Je suis coincé derrière un sympathique British et n'ait en plus aucun angle avec les branchages. Je continue donc avec les jeunes.

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Le regard du gorille de la photo 58 est vraiment troublant.

La principale femelle du groupe nous propose une scéance de pose façon Diva. Je vous avais bien dit.... les gorilles gèrent

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Retour du côté de Safari

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67. on se retrouve parfois très près...


D'ailleurs celui là ira toucher Miss 400, son 400 et ses cheveux.

Nous avons notre classique "10 minutes left" et soudain, sorti de je ne sais où, maman qui prenait la pose seule quelques minutes avant nous présente son petit. Personne ne l'avait vu avant.

68. Photo de famille


Et sans mentir, 1 minute avant la fin, Safari s'est levé, nous a contourné et tous sont partis. L'interaction avec le groupe Nkuringo nous a paru durer bien plus longtemps que l'heure des précédents groupe. Plus de variété dans les clichés et l'activité en générale. Il y a la part de chance, une fois encore.

Très sympa ton récit Jean-Christophe, tu nous mets bien dans l'ambiance! Et les photos sont à la hauteur: belles attitudes, beau regards, dans les conditions pas évidentes que tu nous décris.

Tiens, il a quelle distance de MAP mini le 400 de la dame?

Xavier

C'est super bien raconté et les photos sont extra, avec une grande variété dans les poses et les cadrages.
Moi aussi, je me demande quel a pu être le résultat avec un 400 mm

Xavier

il a quelle distance de MAP mini le 400 de la dame

je sais pas. Mais elle a aussi un 2eme D1 avec un 2ème objectif genre 70-200 /2,8. Elle alterne.

Nous nous éloignons pour la pose déjeuner et nous repartons sur la piste du retour. La descente est glissante. Nos 2 australiens ont du mal. 2h1/2 plus tard, nous sommes de retour à la barrière des théiers. Et là, la descente du matin nous apparaît dans toute sa "pentitude"

69. La dernière montagne au fond.... c'est la où était le groupe Nkuringo ce jour. Prise de vue depuis la barrière des théiers.



Nous sommes tous d'accord pour dire que chacun remonte à son rythme et que l'on se retrouve en haut. Il est un peu moins de 17h00. Nous sommes 6 arrivant en 20 minutes aux postes des rangers. Nous faisons le de-briefing, et la remise des diplômes mais nous ne reverrons pas nos 2 sympathiques australiens et pas non plus notre guide qui est resté avec eux.

Ce 3ème trek nous a mit sur les rotules mais nous sommes comblés. le plus abouti. Si c'était à refaire? Nous le referions les yeux fermés. Nous avons eu des guides, des rangers et des pisteurs d'une gentillesse incroyable sur les 3 jours. Bien sûr nous amenons des devises, mais il y avait plus que çà. Les groupes de touristes ont été parfaits. Au final marcher moins vite que son rythme dans la jungle permet de moins se fatiguer. Ok, j'ai un peu chargé sur Miss 400 mais bon. Anecdotique au final.

Dernier repas au lodge. Miss 400 passe ses photos en revue avec son guide perso. Je ne m'intéresse pas trop. Le guide est sympa. Nous échangeons sur son business au Kenya mais j'ai perdu son mail depuis et son nom n'apparait pas sur google malgré le nombre limité d'opérateurs safari a Nunyanki. Tant pis.

Nous devons partir vers 6h00 pour retouner à Kisoro et prendre notre vol pour Kasese.

70. Survol de Bwindi


71. Kasese


A notre arrivée, notre chauffeur nous attend. Nkuringo safari n'opére pas en direct à Kibale et nous met entre les mains de Eddie, jovial ougandais.1 heure de route pour rejoindre le Kibale Nature Lodge. L'après midi sera dédiée au Bigodi Swamp, réserve ornitho pas loin du parc de Kibale et à quelques encablures seulement de notre nouvelle résidence. J'ai hâte vu le sevrage d'oiseaux à Bwindi.

Eddie nous donne rendez-vous à 14h pour aller à la réserve. Le ciel est entre soleil et orage mais il pense que çà va tenir. Après un repas léger, départ pour Bigodi, une zone de forêt et de marécages sous gestion de la communauté locale. Nous récupérons au bord de la route un jeune ornithologue qui nous fera la visite. Eddie part se poster de l'autre côté de la réserve. Comme çà en cas d'orage, nous aurons le véhicule dispo. Je trouve tout cela bien prévenant, d'autant plus qu'il a fait quelques courses pour nous au marché et nous sommes bien équipés en bananes. Nous entrons par une piste en bord de champ. Tout de suite un 1er singe

72. Colobe noir et blanc (Colobus guereza). Cet espcèce se caractérise par l'absence de pouce

et ce

73. Tisserin gros-bec (Ploceus superciliosus)


74. (Procolobus tephrosceles)


75. Bias musicien (Bias musicus)


76. Bias musicien (Bias musicus)

Tres beaux derniers ajouts. Coup de coeur pour la 57 et 58, ces regards

Et puis encore

77. HELP?


ou cet autre colobe

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et puis soudain, nous arrivons à la piste ou Eddie est garé. C'est fini. Quoi A peine 1 heure Je demande bien quelques explications. Il m'explique que c'est une petite réserve. D'accord mais quand même Nous n'avons pas pénétré dans la zone humide car nous avons longé la forêt depuis la piste du champ. Tout ça sent l'arnaque à plein nez Eddie veut repartir en voiture. Je dis que je repars à pied. Je suis un peu énervé et je regrette de ne pas avoir une carte du marais pour lui montrer où aller.

La piste de retour ne donne pas grand chose. Une troupe de babouins qui sort de la jungle pour aller manger dans le champ voisin.

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Je croise quelques touristes accompagnés et je me dis que je dois donc être sur le bon chemin et que l'arnaque c'est la réserve. Je regrette aussi de ne pas avoir le WIFI pour revoir le carnet de Marc.

De retour au lodge vers 16h30, je prends le sentier qui serpente dans la forêt en quête de piafous. Décidement, pas de chance... Aucun bruit dans ce coin de Kibale. Je croise juste cet espèce d'écureuil. Je n'ai pas le courage de sortir du camp pour aller marcher à travers champs.

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