SUJET : Australie, une affaire de poche !

Ressemblant fortement à notre hérisson, l'échidné peut comme lui se rouler en boule et exposer ses piquants acérés si on le menace. Bien qu'hibernant généralement en hiver, celui-ci a sûrement décidé de profiter des rayons du soleil pour aller chercher quelques termites à se mettre sur le bout de sa langue collante. La sous-espèce tasmane possède bien moins de piquants que les échidnés du continent et on voit plus clairement sa fourrure sombre qui héberge parfois l'une des plus grande puces du monde (4mm )

Il partage de nombreuse similitudes avec son cousin l'ornithorynque: La température interne basse (~32 °), l'unique orifice excréteur urine/fèces et génital ainsi que l'absence des gonades mâles à l’extérieur, possible grâce à la température faible de l'animal.
Nous l'avons tranquillement écarté de la route afin qu'il ne subisse pas, à l'instar de nos hérissons, les dangers des voitures

romainprof écrit: Nous partons en direction de la deuxième ville la plus importante de l'île, Lauceston. Devant l’échec de notre quête, nous renonçons à aller voir les manchots pygmées sur les plages du nord et nous partons une dernière nuit à la recherche du diable dans le coin nord-ouest de l'île près d'Arthur river où nous rencontrerons de nombreux wombats, des bandicoots bruns du sud, un chat marsupial, mais toujours pas de sarcophile

Le lendemain, en route, la chance nous sourit et nous offre le second monotrème australien, l'échidné

403 & 404 - Échidné à nez court (Tachyglossus aculeatus)

MERCI, ROMAIN !

Quelle bestiole ! Quel nez ! Quelles épines ! Catherine qui adore les hérissons va fondre devant cette petite bouille, je suis sûr . Et puis, j'ai enrichi mes connaissances pucières, après la bien connue Archeopsylla erinacei du hérisson, voici la géante Bradiopsylla echidnae. Tiens, je vais demander illico à ma blonde qu'elle nous ponde un index supplémentaire pour nos braves piqueuses.

Rah genial de les voir avec autant de fourrure, dans le Queensland ils n'en ont quasiment pas (temperature oblige)!

Merci pour lui

C'est vrai qu'il a une fourrure bien dense, un bon atout pour combattre le froid et l'humidité de l'hiver tasman


Nous quittons la terre pour la côte où la géologie nous conte l'histoire d'une des fractures du Gondwana. Ici le rift a séparé la côte sud de la Tasmanie et l’Antarctique et a fait remonter les basaltes qui en se cristallisant doucement ont formé de hautes colonnes géométriques que l'érosion a dégagées

A certains endroits la roche prend même des formes qui semblent être de la main de l'homme...

Nous partons avec les célèbres "bateaux jaunes" à la recherche de la faune océanique et ne sommes pas déçus le la balade, tantôt sportive, tantôt ornitho

Un magistral "boulot" d'observateur !

Merci Marine

Je me remets au travail

Nous arrivons au bord d'un chaos qui sert de solarium à quelques animaux

Les vedettes sont ici les otaries qui abondent dans ces eaux

Et la plus petite, moitié moins grosse, pesant entre 50kg pour les femelles et 120kg pour les mâles:

Pour terminer la sortie, nous avons la chance de croiser plusieurs albatros que je n'ai pas la chance de saisir tant le bateau bouge J'ai un peu plus de chance avec le groupe de Dauphins communs que nous croisons dans une baie un peu plus abritée




La croisière marque la fin de nos vacances dans le pays des marsupiaux, nous attend une grosse trentaine d'heures de voyage pour rejoindre la maison

Pour terminer nos rencontres, un oiseau à la sortie du port




Nous quittons la Nouvelle-hollande, anciennement grande Java, j'ai nommé l'Australie.... En espérant y remettre les pieds rapidement, en attendant Nico nous abreuve de belles images de ce continent fascinant
Je prépare un index rapidement et vous remercie pour les mots d'encouragements qui ont parsemé le récit


En guise de fin, notre monture avec en avant plan l'une de nos plus belles rencontres

C'est nous qui te remercions, Romain, je ne pense pas me tromper en disant que accompagner aux antipodes a été pour nous tous un plaisir de tous les instants !

Quel voyage dépaysant Romain , je comprends que tu veuilles y retourner.
Une belle diversité de biotopes, de paysages, et bien sûr de faune. Beaucoup de découvertes pour moi, notamment cette petite faune nocturne, pas facile à voir, et que tu as bien su capturer !