SUJET : Bornéo, des hauts et débats... Sabah comme vous voulez ?

Après le déjeuner, Catherine va faire un tour dans le parc du lodge, une fleur et des fruits lui font de l'œil


EDIT : d'après une source généralement bien informée (merci Romain !) , il s'agirait d'une espèce du genre Etlingera


Près de la rivière, elle portraite les oiseaux de jardin que sont habituellement les bulbuls :

103-104 Bulbul goiavier, Pycnonotus goiavier, Yellow-vented Bulbul

La sortie de l'après-midi est mort-née, avortée par un méchant orage. Nous profitons d'un retour du beau temps (pour nous, en ces temps-là, à Danum Valley, le temps était beau quand il ne pleuvait pas comme une vache qui mictionne) pour un petite balade plus près de la rivière.
Et plus près de la rivière, dans la rivière, Catherine retrouve le Héron typhon qui lui évoque le fameux sirop contre la toux, et à moi m'évoque plutôt les Inconnus, l'esprit humain est vraiment compliqué, quant au mien, j'vous dis pas...

105-105 bis


Il est à peine 16 heures et je suis obligé de monter à 3200 ISO (au 1/250 s) pour photographier, loin, une tribu de macaques :

106-107 Macaque à longue queue, Macaca fascicularis, Long-tailed Macaque


Comme pour le Langur roux, le statut IUCN du Macaque est LC, Least Concern, mais il est quand même menacé par la déforestation (et par la chasse !). Heureusement il est très répandu et s'accommode des habitations et activités humaines.

PS : et pourquoi donc les Inconnus pour le Héron typhon ? Parce que Stéphaaanie de Monaaaaco ! Et pourquoi Stéphanie ? Parce que Comme un ouragan ! Compliqué, j'vous dis, compliqué...

Quelles jolies rencontres ! avec à peu près tous les ordres représentés.
Les semnopithèques et leur petite frimousse ridée et mélancolique , le longiligne varan , et le brimborion de macaque rose bébé

Magnifique nos cousins (avec ou sans exceptions ) les semnopithèques et toujours aussi documenté ce fil.

Sans vouloir l'affranchir , le rubicond est superbe Quelle couleur magique

La belle fleur rouge à une allure de Etlingera sp

Encore merci du voyage

Tu as raison, Marine, nous avons bien profité de tout ce que nous avons vu, même si la "pêche" était moins riche que dans la savane, nous ne sommes jamais ennuyés.
Michel, comme toi, j'aime bien la plupart des primates, même les babouins trouvent grâce à mes yeux, du moins quand ils sont vus de face et non de fesses...
La journée se termine par notre dernier repas au lodge, nous partons le lendemain matin pour la Kinabatangan River, notre prochaine dégustation. Nous savourons la bouteille offerte par le manager en guise d'excuse pour notre cadenassage moins romantique que ceux du pont des Arts...

Concernant le papillon c'est celui là

le Semnopithèque et le varan n'ont rien à envier au mâle Cruiser

si vous avez besoin pour d'autres espèces, il y en a pas mal de répertorier à partir de cette page et c'est plutôt bien illustré.

Le lendemain, nous partons pour Sukau Rainforest Lodge, déjeuner très matinal, dernières photos prises de la chambre.


Un très bel environnement, même si nous avons le sentiment d'être loin d'en avoir extrait la substantifique moelle. Juin aurait sans doute été plus profitable... Une prochaine fois ?

Check-out rapide, juste le règlement des consommations, cocktails et bières et à 7H15, nous voilà sur la piste. Dans un beau pick-up Toyota quasi-neuf, beaucoup moins tape-cul que le véhicule de l'aller, des amortisseurs neufs sur une piste qui use, ça se sent... En revanche, le chauffeur est lui beaucoup moins amorti que celui de l'aller, il parle bien anglais et a un excellent coup d'œil comme nous pouvons le constater au fur et à mesure qu'il nous signale les piafous qu'il détecte dans les points d'eau ou dans les branches tout en conduisant sur la piste et en slalomant pour éviter trous et autres nids de (grosse grosse) poule...
Ainsi ces Anhinga roux :

108-109-110

Ou ce beau Serpentaire bacha (pas pacha, pas pacha, pas bicha, pas bicha, mais bien bacha, Monsieur le Correcteur totomatique) qui a eu l'obligeance d'attendre que Catherine ouvre sa portière pour le portraiturer en train de s'ébrouer avec son plumage mouillé

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Nous arrivons à la limite du parc


où l'on nous souhaite fort civilement au revoir :

Vincent écrit: Concernant le papillon c'est celui là

le Semnopithèque et le varan n'ont rien à envier au mâle Cruiser

si vous avez besoin pour d'autres espèces, il y en a pas mal de répertorier à partir de cette page et c'est plutôt bien illustré.

Merci Vincent Le site est déjà dans ma barre de favoris, mais j'avoue que là j'ai eu un peu la flemme de chercher, surtout que je savais bien que je ne resterais pas longtemps dans l'ignorance voilà ce que c'est que d'avoir des gens comme toi, Marine, Romain, ... comme lecteurs, on se laisse aller, on se laisse aller

Notre chauffeur nous montre également un varan, des singes, Macaques à longue queue, à queue de cochon, et des piafous, calaos et autres... Il mérite bien son pourboire... Un contrôle de police bon enfant (pour nous, pour les gens du pays, je ne sais). Et des plantations à perte de vue tout au long de la route de Sandakan. Nous arrivons à Lahad Datu où nous prenons un en-cas succinct. Pour rappel, la carte de l'état de Sabah :

Succinct, non que la nourriture proposée paraisse mauvaise mais nous sommes encore calés par notre plantureux breakfast. Fabien et moi consommons un super milk-shake, Catherine reste au Coca Light et notre chauffeur boit un grand café au lait, une des boissons favorites des malaisiens, musulmans ou non... Le restaurant est pittoresque, bien achalandé, avec des serveuses à la tenue stricte, cheveux voilés. Les clientes, elles, sont voilées ou non.

Nous sommes laissés à un embarcadère sur la Kinabatangan. Nous y attendons le bateau du Sukau Rainforest Lodge où nous allons passer les 5 nuits suivantes (dans le lodge, pas dans le bateau). Pour meubler notre attente, de prévenants Écureuils de Prévost (je ne trouve pas qu'ils y ressemblent, me manque le côté tricolore, brun, blanc, roux, mais magister dixit) se livrent à un spectacle proprement renversant :

112-113-114 Écureuil de Prévost, Callosciurus vittatus

Ces pauvres biquets sont capturés pour être "utilisés" comme NAC (Nouvel Animal de Compagnie) mais leur statut UICN reste LC, Least Concern. Ils s'accommodent des plantations de palmiers à huile et ne sont pas effrayés par la présence humaine, comme on a pu le constater.

Sans doute pour ne pas nous dépayser de notre africaine savane, un panneau nous informe des clauses toutes plus léonines les unes que les autres qui nous engagent avec notre transporteur... Mieux vaut en rire... Jaune...



Le bateau est là, on y entasse nos impedimenta et vogue la galère ! En fait, pas de galère, nous ne ramons pas, nous ne sommes pas éclaboussés, il ne pleut même pas !



Et voici le lodge, avec sa terrasse sur la rivière, un premier contact tout à fait sympathique

Ce "grand nez" sur le panneau nous augure de belles choses