Gros, gros moment d'émotion, heureux je suis, heureux nous sommes. Le site a été abîmé par un photographe peu scrupuleux qui a scié les branches qui gênaient l'affût en hauteur qu'il s'était fait installer dans un arbre, en infraction de tous les règlements existant, mais on sait que ceux-ci sont solubles dans le $. Du coup, les cocos ne s'approchent plus aussi près, et nous sommes gênés par les branches.
Après avoir photographié et surtout admiré tout mon soul, je décide de remonter, à mon rythme, avant les copains. Je bénis encore une fois Bruno pour m'avoir conseillé le trépied, qui me sert de canne dans la montée comme il l'a fait dans la descente. Je monte lentement, suivi de ma blonde qui me couve de l'œil avec un rien d'inquiétude, mais en m'arrêtant souvent et en grimpant à l'allure d'une limace anémique, ça roule.enfin, j'essaye d'éviter de rouler dans la pente... Nous croisons des coqs de roche, mais il fait trop sombre pour en obtenir des photos nettes.
Et puis, ça y est, c'est la piste, je l'ai fait, nous l'avons fait !
PS : merci Vincent, je n'avais que le 500 monté sur le 50 D pour bénéficier du coefficient x1,6. Et une grosse gourde remplie, le trépied Gitzo, heureusement en carbone. Et 30 à 40 kg de mauvaise graisse.
Avec l'expérience, je m'y prendrais autrement : le 50 D bruite plus que le 1 D Mk III et on n'en est plus à 2-3 petits kilos en plus, je prendrais si c'était à refaire, le 1 D Mk III avec le 800 f/5,6, quite à travailler à 3200 ISO. Le temps qu'on y retourne, on aura sans doute un boîtier qui travaille à 25 600 ISO sans bruit notable, s'pas ?
Catherine avait un sac à dos d'enfer : la tête Wimberley II (plus d'un kilo), les pulls, car ce grand frileux devant l'Éternel qu'est Bruno nous les avait décrits comme indispensables, le 17-40, des coupe-vents, le carnet, en plus bien sûr du 40 D et du 300 f/2,8.