SUJET : Samburu, Buffalo Springs, Baringo, Masai Mara, oui au Kenya !

C'est aussi l'époque des nids, une activité bien visible chez les tisserins, comme ce Tisserin roux

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et chez les non tisserins mais quand même, comme ce Républicain de Cabanis, à ne pas confondre avec le Républicain de Casanis dont l'aire de répartition est différente, sud-est méditerranéen essentiellement, et qui exerce son activité de manière moins constructive et non saisonnière

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Un autre drôle d'oiseau trouble la sérénité du moment, un hélico, non un ULM à la sauce hélico, qui heureusement sera moins présent que le grand gros frère prétendument sauveur d'éléphants.

Encore de belles photos !! J'aime bien la 75 avec le républicain et le barbican à tête rouge en 69.
Je me rappelle qu'en Namibie, il y en avait plein des ULM comme celui-ci !

Ben, pas glop, le plein namibien d'ULM, même si ça fait moins de bruit qu'un "vrai" !

Nous rentrons au lodge après cinq bonnes heures de game-drive, c'est ça, Melting Pot Safaris, des prestations de safari en durée (et en qualité, avec des chauffeurs-guides habitués aux exigences de la photo animalière) que l'on ne trouve chez aucun autre prestataire (Tony, c'est OK pour - 20 % pour le prochain safari, mais t'es dur en affaire, l'ami PS : ça reste entre nous, hein !) .
Au lodge, devinez ce que fait ma blonde ? Bingo, vous avez bon ! Elle photographie des piafous, comme cette Amarante

77- Amarante du Sénégal, Lagonosticta senegala, Red-billed Firefinch


Après le déjeuner (un buffet, très correct), c'est un maintenant promu cousin des piafous qu'elle fixe sur la pellicule le capteur :


78- Crocodile du Nil, Crocodylus niloticus, Nile Crocodile


C'est un beau spécimen, mais sans plus, la rivière en abrite d'autres plus impressionnants. Le lodge a aménagé une plage avec un accès adapté aux gros lézards (lézards dont en fait les crocodiles sont moins proches que des oiseaux d'après la cladistique), de la nourriture y est parfois distribuée (autrefois, le lodge nourrissait aussi les léopards, pratique contre nature et de surcroît dangereuse qui a été heureusement abandonnée) qui ajoute aux agréments du farniente ceux de la gastronomie (?).

Nous repartons à 16 heures, le soleil est chaud qui nous donnerait presque des hallucinations comme ce piafou quadrupède, sans doute une espèce apparentée au quadrupèdesque serpentaire rencontré ce matin...

79- Grue royale, Balearica regulorum, Grey Crowned Crane


Un examen plus attentif nous rassure, il s'agit d'un banal couple de Grues royales... À noter que ces royales ne sont couronnées qu'en anglais, ou quand elles sont complètement à l'ouest, car être royale sans être couronnée, ce n'est pas ordinaire, s'pas ? En exemplaire unique, montrant bien son caractéristique cou gris :

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La dernière grue est superbe !

Superbe carnet, de belles découvertes d'oiseaux et aussi du gerenuk qui m'a l'air d'être un bien sympathique animal !

Merci à tous les deux !

En attendant que Bernard reprenne son récit, je vous ai concocté un index des espèces de piafous que nous avons rencontrées au cours de ce voyage (un peu plus de 180 )
Les croix seront remplacées au fur et à mesure par les liens sur les photos.

Quand nous en serons à Baringo, Marc viendra nous rejoindre et nous aurons sans doute encore plus d'espèces à vous présenter

Allez pour la peine je vous mets la suivante qui n'est pas un chef d'oeuvre mais un témoignage étonnant : voilà un oiseau qu'on ne s'attend pas à trouver à Samburu

81 - Jacana à poitrine dorée, Actophilornis africanus, African Jacana

Un ami safariste du forum du Routard me signale que l'ULM mâtiné d'hélicoptère de ce message est en fait un autogire (ou autogyre, on trouve aussi cette orthographe moins courante et moins "correcte"), à savoir un petit avion dont les ailes sont remplacées par des pales non motorisées et qui est propulsé par un moteur placé à l'arrière de la cabine. Pas de surplace possible contrairement à l'hélicoptère mais possibilité de vitesse horizontale très basse contrairement à l'avion car pas de décrochage possible... Voili, voilou, merci Alain !

Après l'habituel arrêt aux heures les plus chaudes, de 12 à 16 heures, nous repartons vers notre 4x4, surveillés par un des hôtes permanents du camp.

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Nots deux biquets qui suivent n'ont que peu de points communs, taille, classe, habitudes alimentaires, mœurs, mais les rapproche la rivière sans laquelle ils ne pourraient vivre, rivière que l'un se contente d'effleurer alors que l'autre s'y immerge avec délice tout au long de la journée...
Le premier, Catherine vous l'a déjà présenté par anticipation, c'est le biquet jacana... L"autre est le cheval (mâtin, quel cheval ! À côté le plus costaud de nos percherons est une sylphide !) du fleuve, l'hippopotame :

83 Hippopotame commun, Hippopotamus amphibius, Hippopotamus

Nous donnons ensuite dans le rapace, avec un aigle dans le vent

84- Aigle huppard, Lophaetus occipitalis, Long-crested Eagle


et une vieille connaissance, un Aigle ravisseur

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Nous assistons ensuite à une touchante scène d'amour filial... L'amour que porte un fils (ou une fille, on ne donne pas dans le dimorphisme sexuel chez ces gens-là) Guêpier à gorge blanche à la nourriture que lui apporte son papa (ou sa maman, cf. supra)

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Un petit dik-dik


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Une grande Gazelle de Grant

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et un minuscule rapaçounet, aux plumes ébouriffées par le vent une fauconnette, en l'occurrence reconnaissable à sa jolie cape marron

91-92-93 Fauconnet d'Afrique, Polihierax semitorquatus, Pygmy Falcon


Minuscule avec à peine 20 cm contre 28 pour le Guêpier à gorge blanche précédent...