SUJET : Samburu, Buffalo Springs, Baringo, Masai Mara, oui au Kenya !

Mais retournons sur terre, ou même plus, pour le plus important pondéralement de nos protagonistes, en terre... Un face à face qui ne semble pas effrayer le plus léger des deux...

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Un héron mélanocéphale arpente la verte savane, à la recherche possiblement de vertes , quoi ! Notre ami n'est pas du tout un fana des points d'eau, ce n'est pas lui que l'on verra se mouiller les gambettes jusqu'aux genoux, il préfère de loin vaquer à la recherche de sa nourriture en explorant des zones semi-humides.

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Non loin de notre buffle plus qu'a demi enterré, une grue royale cherche elle aussi son bonheur (alimentaire) dans les herbes vertes...

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et un autre martin huppé est perché...

Mille et une photos J'adore ces longs carnets qu'on lit comme des contes, surtout qu'ils sont agrémentés de magnifiques photos
Incroyable ce petit Martin-pêcheur téméraire; c'est la qu'on se rend vraiment compte de sa taille il pourrait presque entrer dans la narine du Buflle
Le Héron et la Grue sont superbes aussi dans leur fond vert

La série buffle / martin / grue est géniale ! Quand la rusticité rencontre l'élégance ! mais pas trop protocolaire, l'ami buffle.

Merci, Dietmar et Marine, ce martin était vraiment une belle rencontre (pour nous, c'est certain, et apparemment aussi pour son copain buffle).

Il a beaucoup plu dans les jours précédents, et il faut parfois se mouiller plus qu'un peu pour avancer ! Autant dire que dans ces passages délicats, Abu n'a pas le temps de se mirer dans le rétroviseur !



Un Monsieur éléphant considère notre approche avec détermination. Il s'agit d'un jeunot, sans doute moins de 10 ans, à en juger à ses défenses encore modestes et sa "petite" taille...

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Malgré son jeune âge, et je l'espère, l'absence de soucis pesants, sa peau est déjà bien ridée (et bien sûr épaisse comme il convient à un pachyderme)

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Bernard écrit:

Bernard écrit: Nous quittons le plancher des vaches, et pas que,

Et pas que des vaches, le plancher, la preuve...

Ce n'est pas une vache, mais donc, c'est ? Facile, non ? Ah, il manque l'échelle ? À défaut d'échelle qui rentre dans mon écran, voire même d'escabeau, un indice qui vous mettra sur la bonne piste :

Je n'ai pas de réponse, aucune idée ?

La vache ! quelle idée de vouloir traverser le Zambèze !
Ouep, le jeune éléphant n'a pas vraiment l'air d'avoir envie de faire la causette, pas engageant ! très beaux clichés de ce jeune un peu nerveux ou un peu "bronco".
Bon, pour l'empreinte, une chose est sûre, ce n'est pas un périssodactyle ! je flaire un piège, du coup j'hésite je dis "hippo"...

Guépards avec les petites pointes de griffes ?

Félicitations, Marine, tu as trouvé du premier coup !
Cette petite empreinte délicate, qui creuse assez peu un sol pourtant souple, cela ne peut que révéler le passage d'un biquet délicat et léger comme un cheval de rivière ! Et c'est bien aussi une piste d'hippopotame sur la deuxième photo, c'est toujours par le même chemin que notre routinier biquet gagne ses aires de pâturage et regagne sa chère Mara, il trace ainsi une piste où il ne fait pas bon le rencontrer le soir, ou encore plus, au petit matin quand il regagne la rivière, car rien ne peut le dévier de sa route ! Quand, comme ici, on peut facilement s'écarter de son trajet, hakuna matata, mais notre agile biquet au pied léger emprunte parfois des pistes escarpées et encaissées, comme nous l'avons déjà vu au Selous, et encore, la photo ci-dessous montre une partie assez "gentille" du chemin d'hippopotame... Et là, il vaut mieux ne pas croiser biquet pressé !

Un travailleur solitaire, comme c'est étrange ! Ah, mais ce n'est pas un travailleur à bec rouge mais un travailleur cardinal, et la solitude sied mieux à son Éminence

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Les travailleurs à bec rouge sont bien plus sociaux, perchés de concert et volant de conserve

1006-1007 Travailleur à bec rouge, Quelea quelea, Red-billed Quelea

La tourterelle du Cap est bien gonflée et bien visible

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alors que ce francolin est timide et à demi masqué par la végétation (mais nous n'en avons pas d'autre photo de ce séjour, donc...)

109-1010 Francolin à gorge rouge, Pternistis afer, Red-necked Spurfowl


D'autant plus timide, notre francolin qu'elle a charge d'âmes et ses poussins attiseraient des convoitises multiples, d'où l'application francoline de tous les instants du dicton : "pour vivre heureux, pour vivre tout court, vivons cachés".

Pour rester dans les pigeons et assimilés, c'est une vieille connaissance que Catherine photographie, une tourterelle maillée

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Autre familier, un traquet commandeur

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L'herbe de la savane est verte, bien verte



qui sert de terrain de chasse à une troisième espèce d'outarde,

1013- Outarde à ventre noir, Lissotis melanogaster, Black-bellied Bustard

Qui a dit que la savane n'était régie que par la loi de la jungle ? Bon, c'est un peu vrai, il faut dire que les forces de l'ordre n'y sont pas vraiment armées pour un maintien de l'ordre en toutes circonstances et pour tous types de contrevenants... Un tisserin gendarme ne peut faire que ce qu'il peut. Et il peut peu.
Même à plusieurs ? Même. Mais il est mignon, n'est-ce pas pour nous le principal ?

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