SUJET : Éthiopie, une autre Afrique de l'Est

Notre prochaine rencontre est un canard, un canard loin d'être un endémique, même si c'est notre première rencontre (il snobe l'Afrique sub-saharienne).Par rapport à la plupart de ses congénères, la population locale a la particularité d'être sédentaire et de se reproduire à plus de 3500 m, respect !

319-320-321 Tadorne casarca, Tadorna ferruginea, Ruddy Shelduck

Le soleil consent à dispenser un instant sa chaleur, un instant rare dont il faut profiter, surtout si l'on a une floraison à préparer, comme cette lobélie géante. Bon, même si les moments ensoleillés sont rares, on y arrive, sauf qu'il faut sept ans pour ça. Et qu'après, eh bien, la vie de lobélie ne vaut plus d'être vécue...



Tiens, une alouette, plus précisément un cochevis, qui nous fait un décollage

322-323 Cochevis de Tékhla, Galerida theklae, Thekla's Lark

Et bien sûr évidemment œuf corse un traquet afroalpin, il y en a partout

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même sur un pneu du 4x4

Les lacs d'altitude sont nombreux, ils sont petits mais bien achalandés, entre chevaux



et vache


et, qui dit cheval dit chevalier, en l'occurrence chevalier aboyeur (qui est d'ailleurs déjà - très peu - visible sur la photo des chevaux)

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et une ouette (à ailes bleues) près de l'eau, quoi de plus normal ?

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avec enfin, à petite distance, une buse augure qui ne satisfait pas sa soif mais sa faim...

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À proximité toujours, deux endémiques, d'abord un serin à tête noire, bien noire

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Pour comparer, une photo précédemment prise de Madame Serin à tête noire mais moins noire quand même que Monsieur

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Et ensuite des vanneaux d'Abyssinie

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Un peu plus loin, un cochevis pose de profil et de face

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dans le riant paysage du plateau (nous frisons les 4000 m)

Le plateau de Sanetti est presque aussi riche en buses augures

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qu'en traquet afroalpin, ici stoïque sous la pluie

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Temps médiocre et altitude qui ne doivent pas vous priver des joies de l'équitation, s'pas ?

Et vos yeux de pauvres humains, ils voyaient quoi du fameux loup? J'imagine que vous n'avez pas (encore) intégrer Lightroom à votre rétine...
Pour les piafous, vous continuez la collecte:
une belle découverte pour moi que ce râle de Rouget et les vanneaux d'Abyssinie
Et la buse toujours aussi belle

C'est le festival du traquet afroalpin mais quand même la 325 quel portrait

Quand au loup , .Au risque de surprendre tout le monde j'aime beaucoup le loup dans le brouillard "original". Ce magnifique animal apparaît comme un cadeau de la nature , mystérieux , insaisissable bref je préfère la première version même si je reconnais toute les qualité de lightroom et les outils puissants qu'il propose.
Un joli portrait aussi de la buse augure

Nos yeux de pauvres humains, Michel ? Ils n'y voyaient que goutte (même s'il ne pleuvait pas. Pas au début...)

Je comprends ta préférence pour l'original, Patrice, c'est vrai que la photo est empreinte de mystère, cela fait très chien de Baskerville... Les buses, belles et approchables, ont un peu été notre consolation de la journée...

Continuons, nous commençons à descendre vers Rira (bien qui... le dernier), nous repassons sous les 3500 m


Il pleut toujours, ce qui en semble pas trop gêner ce francolin, que nous devrons quand même "dévoiler" dans Lightroom...

339-340 Francolin à cou roux, Pternistis castaneicollis, Chestnut-naped Francolin

La descente se fait sous la pluie, à tel point qu'à Rira nous envisageons même de faire demi-tour et de rentrer à Goba.





Nous prenons un café, pour une fois pas bon du tout, dans l'établissement le plus sélect du village, le Mana Buna Jabanaa Harannaa, ha, ha !



Et nous y dégustons (euh) notre pique-nique préparé par l'hôtel, pas bon du tout... Finalement nous décidons de continuer. La civilisation a repris ses droits comme nous le montre cette clôture en roseau qui sert de perchoir à un serin strié

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Vidéo à Rira pendant le pique-nique (que les chiens du village ont bien aimé) à Rira la riante

Après Rira (bien le dernier) la descente et la pluie continuent...

Ce sont de vieilles connaissances que nous saluons sous la pluie, serin à calotte jaune

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et merle abyssinien

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Nous arrivons au début de la Harenna Forest, qui d'après notre guide oritho renferme des merveilles, mais le temps ne se prête pas du tout à une exploration et, de plus le temps manque puisqu'il nous faut regagner Goba... Next time ?
La forêt avec des champs ou paissent et broutent vaches et chevaux...

Quel temps de chien loup d’Abyssinie

Mais qu'il est beau le francolin avec ses gouttelettes

Nous avions trop vite traverser la Harenna Forest... Beaucoup à découvrir surement dont un petit singe qui nous avait échappé !!

Encore merci pour le voyage

Eh bien quand il pleut ; il pleut
Tout comme Romain le Francolin