SUJET : Ecuador, encore!

Catherine écrit: Bravo Dietmar.

C'est le même individu sur le 319 ?

Et je dirai même plus Bravo Dietmar, car quand Lama fâché, lui toujours faire ainsi.
Je ne me souviens plus si c’est le même oiseau. Ca y ressemble, non?

Comme pour le pont suspendu, vers 9h00 toute vie disparait de la canopée. On se demande bien où ils partent tous, car même les bruits deviennent inexistant. Bonne suprise, nous revenons en pirogue. C'est d'une grande tranquilité et nous pouvons encore scruter les rives des canaux et de la lagune pour faire tourner le compteur des nouvelles espèces.

367. Hurleur roux (Alouatta seniculus)


368. Macagua rieur (Herpetotheres cachinnans)


369. Tyran licteur (Philohydor lictor)


... à moins qu'il ne s'agisse d'un Pitangua ou encore d'un Quiquivi déguisé en Licteur. Ces tyrans! A croire que leur nom est prédestiné pour les photographes en quête d'identification! Disons que son bec très fin me donne l'impression de la version "Lesser Kiskadee" plutôt que "Great K."

Enfin, juste avant d'apponter, et de très loin.

370. Inconnu total (rapace)

L'après-midi est un grand classique: un bon déjeuner suivi d'une bonne pluie équatoriale. Nous partons en marche sous les seaux d'eau et revenons ne pirogue. J'aime bien la pirogue Juste de quoi se mettre un petit

371. Jacamar à menton blanc (Galbula tombacea)


Je vous passe toutes les mauvais photos que j'ai faites avec mon téléphone des différentes araignées, fourmis et autre scorpion, dont un que nous retrouverons dans notre chambre Pas dignes de Wilipi.

Ce jacamar sera le dernier de notre séjour en Amazonie. Le lendemain nous repartons en avion de Coca vers Quito pour 40 minutes de vol avant de nous envoler le soir même vers Manta et Puerto Lopez. Nous allons faire une pause dans un petit resto recommandé par notre guide des Andes. Petit resto qui fait aussi chambres d'hôtes et qui possède un magnifique jardin. Nous retrouvons le soleil des Andes qui nous a bien manqué ces derniers jours.

Le jardin possède quelques espèces endémiques.

372. Calliste vitriolin (Tangara vitriolina)


Je bloque sur celui-ci, dessous.

373. Por favor ayudame!


Il ne ressemble ni à une femelle ni un jeune du C. vitriolin. Le seul Tanager crème que je vois dans mon guide est un juvénile de Tangara vassorii - Calliste bleu et noir/ Mais ca me parait bizarre car il n'y avait aucun adulte dans le jardin.

Il y aussi des classiques, avec

374. Colibri anaïs (Colibri coruscans)


ou encore

375. Tourterelle oreillarde (Zenaida auriculata)

376. Tangara fourchu (Thraupis bonariensis)


A la fin du déjeuner, la maitresse des lieux me dit qu'elle a un plus grand jardin de l'autre côté de la rue si je veux passer un peu de temps..... tu parles C'est un véritable parc avec des hamacs pour faire la sieste devant des feeders! Il y a aussi 5 ou 6 touristes de Taiwan équipés comme pour la chasse au rhino.... du 600mm en veux tu en voilà avec en pour certains 2 boitiers et 2 objectifs sur 2 trépieds différents placés sur différents feeders. Ouch! Il semble que l'Equateur soit de plus en plus populaire pour nos amis ornitho asiatiques.

Je pars à la poursuite d'un moucherolle vermillon qui se pose finalement dans un bosquet.

377. Moucherolle vermillon (Pyrocephalus rubinus) - Madame


378. Moucherolle vermillon (Pyrocephalus rubinus) - Monsieur


379. Sicale bouton-d'or (Sicalis flaveola)


380. Sicale bouton-d'or (Sicalis flaveola)

Très chouette cette série Jean Christophe !
Pour le Moucherolle vermillon en Équateur il faut désormais l'appeler Moucherolle de Gould .

Superbes ajouts Jean-Christophe un coup de cœur pour le "Moucherolle vermillon en Équateur il faut désormais l'appeler Moucherolle de Gould".

Catherine, pourras-tu éditer le vermillon devenu Gould? Merci.

Pour le jardin, ile se fait tard. Il y a pas mal d'espèces déjà vue et je vous passe dont les doubles pour enfin terminer ce carnet qui a du mal à se finir tout seul. 2 nouvelles espèces toutefois avant le coucher de soleil.

381. Bruant chingolo (Zonotrichia capensis)


382. Vacher luisant (Molothrus bonariensis)


Départ pour l'aéroport à une dizaine de kilomètres. Je vous passe le retard au décollage et les 90 minutes de route à minuit où nous avons bien cru passer dans le ravin à chaque virage. Nous arrivons a Hosteleria Mandala que je recommande chaudement à tout ceux qui passent dans le coin. Puerto Lopez c'est pas le grand chic mais il y a la mer et elle est chaude. Nous avions prévu un petit programme ornitho que nous abrégerons. Nous ne ferons que la sortie journée à Isla Plata, les "Galapagos du pauvre" comme on les surnomme sur place. C'est peut-être le seul regret photographique du séjour.... vous allez comprendre. Nous embarquons à 10 sur un petit bateau rapide. Sur le chemin de Isla Plata, on spote une baleine à bosse qui s'ébat joyeusement et fait des bonds incroyables. Le pilote détourne son cap pour nous approcher à distance raisonnable. les passagers du bateau sont assez excités et je dois dire que je le suis tout autant à voir la bestiole dans ces immenses gerbes d'eau. J'ai un peu peur de sortir le 500mm et d'un choc dans la bousculade. On est aussi presque trop proche car la baleine se dirige sur nous et malgré les consignes du copilote de rester assis, toute le monde bouge et le roulis n'arrange rien. Je prend les photos au compact. Même avec la bonne vitesse, le point&shoot, c'est pas fait pour les animaux en mouvement. Voilà la meilleure au 70mm même pas cropée !

383. Baleine à bosse (Megaptera novaeangliae)


384. Baleine à bosse (Megaptera novaeangliae)


Quand on descendra à terre et que je sortirai le 500 du sac, le co-pilote me dira "pourquoi tu m'as pas dit que t'étais photographe? Je t'aurais fait monter sur la passerelle pour faire les shoots ». Pendant toute la visite de l'ile, il n'arrête pas de répéter "Me duele" ce qui signifie poliment, "j'ai mal", mais au fond de lui, il doit se dire "quelle buse ce français"

385. Isla Plata


Le tour de Isla Plata est assez formaté mais vaut le coup. 10 par bateau donc. On s'arrête pour les baleines à l'aller si on les voit à l'aller et on s'arrête pour les baleines au retour si on les voit ... au retour. Logique imparable. Par contre, on ne s'arrête pas au retour si on les déjà vu à l'aller car il faut être rentrés à 17h00 avec départ à 9h. 1h30 de mer sans stop pour le trajet aller et idem retour. Ca nous laisse 5 heures sur place entre le tour de l'ile, du snorkeling, le repas et le détour baleine. Sur l'ile, le pilote et le copilote se partagent les 10 touristes mais comme il y a d'autres bateaux, les groupes sont espacés de 10 minutes chacun pour ne pas se marcher dessus. Ca ne laisse pas trop de temps pour les photos, juste ce qu'il faut. En plus comme nous arrivons en plein cagnard, les conditions ne sont pas optimales. De toute façon, impossible d'arriver sur l'ile autrement qu'avec les navettes officielles. La seule différence se fait sur la taille du bateau et la puissance des moteurs.

Le guide nous propose le choix entre 2 routes: les fous à pieds bleus + phaéton ou la route fous à pieds bleus et frégates, mais nous conseille la version phaéton car on pourra voir les frégates quand on fera le tour de l'ile en bateau. La 3ème route est fermé: c'est la version fous à pied bleus + albatros, mais ces derniers nichent et on ne doit pas aller les déranger. C'est parti dont pour 1h30 de marche dont la 1ère partie est une montée en plein soleil sans la moindre âme qui vive: il fait bien chaud.

386. Moqueur à longue queue (Mimus longicaudatus)


Très vite, nous rencontrons les fous à pieds bleus qui nichent pratiquement sur les chemins.

387. Fou à pieds bleus (Sula nebouxii)


388. Fou à pieds bleus (Sula nebouxii)


389. Fou à pieds bleus (Sula nebouxii)


390. Fou à pieds bleus (Sula nebouxii)

Nous ne verrons q'un seul phaéton qui décole du nid dès que nous arrivons en bord de falaise.

391. Phaéton à bec rouge (Phaethon aethereus)


mais nous sommes gâtés avec un autre fou pas prévu au catalogue

392. Fou de Grant (Sula granti)


Mais les vedettes sont les "pieds bleus". Certains poussins ont déjà bien grandi

393. Fou à pieds bleus (Sula nebouxii)


394. Fou à pieds bleus (Sula nebouxii)


395. Fou à pieds bleus (Sula nebouxii)

Certains fous ont pris du retard et n'en sont encore qu'au mode "parade".

396. Fou à pieds bleus (Sula nebouxii)


397. Fou à pieds bleus (Sula nebouxii)


398. Fou à pieds bleus (Sula nebouxii)


399. Fou à pieds bleus (Sula nebouxii)


Alors, c'était comment ?

400. Fou à pieds bleus (Sula nebouxii)

Superbe série sur les fous à pieds bleus
Vraiment dommage pour la baleine à bosse mais un cadrage serré quand on ne connait pas l'endroit ou la baleine va jaillir de l'eau , pas simple..

Souvenirs, souvenirs.
J'y suis passé en juillet 2010! Rien n'a changé : les parades de fous, la pause sur le banc public, le fou de Grant et le phatéon. J'avais eu droit à l'Albatros des Galapagos à travers 10 épaisseurs de branchages...
Un plaisir de revoir tout ça
Pour les baleines, Patrice a parfaitement raison, j'avais un 300mm avec le mouvement du bateau et l'absence d'indication sur la sortie de l'eau, il faut être champion du monde du ball trap...

Mime, Patrice

il faut être champion du monde du ball trap...

Je vous remercie d'essayer de me consoler. Mais "me duele mas"! La baleine n'a jamais dévié de sa route et sautait à intervalles réguliers. J'aurais pu être sur la plage avant tout seul "me duele mucho" Si quelqu'un y va, négociez une fois le bateau parti de vous positionner seul et envoyez les clichés au pilote.

2 petites dernières de fou pour la route

401. Fou à pieds bleus (Sula nebouxii)


402. Fou à pieds bleus (Sula nebouxii)


403. Pélican brun (Pelecanus occidentalis)


en approche avant l'attaque en piqué

404. Pélican brun (Pelecanus occidentalis)


405. Frégate superbe (Fregata magnificens)


Nous sommes juste un peu loin pour les mâles en plumage nuptial.
Enfin, après la marche le snorkeling avec un petit snack au pied de la falaise à frégates et d la plage à pélicans pour 2 nouvelles coches.

Quelques juvéniles passent au dessus du bataeu à l'ancrage.

406. Frégate superbe (Fregata magnificens)


407. Frégate superbe (Fregata magnificens)


Le retour n'est pas glorieux, une dizaine de bateaux entourent une baleine avec son petit proche de la plage dans la baie de Puerto Lopez pour les tours "à l'heure". Le cétacé est visiblement stressé. Notre pilote énervé appelle les gardes-cotes pour disperser la flotille. Nous restons un peu pantois.

Le lendemain, nous allons faire une petite marche dans une réserve naturelle appartenant à la fondation Jocotoco mais il pleut. Ce sera quand même l'occasion d'enrichir la collection.

408. Sporophile variable (Sporophila corvina)


409. Chardonneret olivâtre (Spinus olivaceus)


410. Pione noire (Pionus chalcopterus)