SUJET : Ecuador, encore!

Retour donc vers Bellavista toujours sous un grand ciel bleu.

104. Cloud forest. Région de Bellavista


105. Montagnes & volcans. Région de Bellavista


et lors de la balade, nous croisons

105. Ver de terre géant


Je vous laisse apprécier sa taille en comparaison avec la main. De retour au lodge, j'essaie à nouveau les colibris flavescents qui s'affairent autour des mangeoires mais la lumière est trop modeste dès 17h00 même assis tranquille sur un banc avec le trépied (qui ache car il a trop peur de repartir chez . Le lendemain sera consacré au coq de roche. Nous avons réservé chez Angel Paz dont la réputation est aussi sa capacité à attirer toutes sortes de Grallaires. Une bonne bière, un bon diner et au lit malgré les moustiques en grand nombre dans la chambre

Pour le coq de roche, il faut se lever vers 5h00 pour être sur site avant de déranger les oiseaux. Comme nous ne sommes pas remis du décalage horaire, nous sommes prêts pile poil. 20 minutes de route. Nous arrivons à l'abri où 2 Américains sont déjà là. Il fait grand noir. La taille de la planque est assez modeste. Quelques instants plus tard, un groupe de Français arrivés la veille à Bellavista nous rejoint ainsi qu'une famille sud -américaine avec de très jeunes enfants. On essaie de tous se caler mais ce n'est pas simple et on sent un peu de tension entre les Américains qui parlent fort, certains des Français qui râlent d'être arrivés trop tard, les enfants pas vraiment intéréssés dans le noir et les trépieds qui s'entrechoquent. On va voir.

On entrevoit les premiers coqs dans la lumière du matin qui reste assez maigre sous les nuages. Les ISO sont plutôt élevés (entre 5000 et 20000) même à vitesse basse (1/300 à 1/600 selon). Les oiseaux sautent de branche en branche. Pas de scènes de vol possibles vu la densité de la végétation.

106. Cloud forest Angel Paz

Photo prise à la fin de la séance quand la lumière est au max. Les coqs sont bien à entre 30 et 50 m de distance, bien planqués dans la végétation.

107. Coq-de-roche péruvien (Rupicola peruvianus)


108. Coq-de-roche péruvien (Rupicola peruvianus)


109. Coq-de-roche péruvien (Rupicola peruvianus)


110. Coq-de-roche péruvien (Rupicola peruvianus)

Cela valait le coup d'entrechoquer les trépieds !! Il est superbe

Nous avons la meilleure place dans l'abri. Plein centre, pas d'angle mort. Je suis le seul avec un appareil, le reste de la famille est avec des jumelles. Alors que tout le monde est concentré sur les coqs, mon fils spotte un quetzal vraiment proche. Il a une vue assez remarquable pour trouver les oiseaux. À son âge, il est en plus très enthousiaste et très expressif dès qu'il trouve une nouvelle espèce, surtout si personne ne l'a vue avant lui. Alors qu'il essaie de m'expliquer où est le quetzal avec un peu d'émotion, il se faire reprendre un peu sèchement par mon voisin français de gauche à qui je demande d'exprimer ses propos avec un peu de modération vu son interlocuteur. Je lui suggère même de demander s’il ne veut pas faire de même avec l'Américain à sa gauche. Le courage ne l'a pas submergé dès qu'il s'est agi de parler en anglais à un gars de 30 cm et 30 kg de plus que lui

En attendant, je prends ma photo de Quetzal que les autres peinent à voir et qu'ils découvrent uniquement quand il s'envole .

111. Quetzal doré (Pharomachrus auriceps)


Nous prenons encore quelques photos de coqs, surtout que l'un d'entre eux daigne enfin sortir du sous-bois et se rapprocher

112. Coq-de-roche péruvien (Rupicola peruvianus)


113. Coq-de-roche péruvien (Rupicola peruvianus)


La séance se termine. Nous sommes les derniers. Les coqs s'envolent. Nous finissons pas une scène cocasse : un Équatorien s'approche et nous dit super gentiment qu'il faut partir. Je lui dit que nous ne sommes pas avec le reste du groupe. Il me répond en souriant qu'il sait mais que c'est lui le propriétaire

Il faut maintenant décider si nous allons voir les grallaires avec la quinzaine de personnes qui étaient avec nous dans l'abri. Une nouvelle bataille de trépieds ne nous enchante pas, ni encore moins une course pour se positionner au mieux, car je sais que nos enfants l'auraient gagnée haut la main La décision est assez vite prise quand notre guide nous dit qu'il connait un autre jardin du même calibre que les deux précédents. On sautera donc

Willy et ses copines

.

En repartant, nous faisons une halte le long d'un ruisseau en contrebas. 2 belles observations avec

114. Cincle à tête blanche (Cinclus leucocephalus)


et un autre

115. Quetzal doré (Pharomachrus auriceps)

pas besoin de marcher loin pour atteindre le lek

J'aurais bien fait un peu de marche pour avoir moins de monde. Il y a un 2ème lek dans la région, ça vaut peut être le coup d'essayer car l'abri de Angel Paz ne peut pas supporter plus de 10 personnes tel que construit, ou alors il devrait envisager un deuxième poste d'observation.

C'est un peu loin mais ils sont magnifiques ! et au moins, chez Angel Paz, pas besoin de marcher loin pour atteindre le lek. Par contre les conditions avec américains braillards, français grincheux et mômes dont on se demande ce qu'ils font là, c'est dommage. Angel se serait-il converti au tourisme de masse ?
Je sens venir Willy et ses copines, ou leurs descendantes

Catherine,
Les Américains n'étaient pas braillards. Juste une voix super grave quand il parlaient et le bip de l'appareil pas désactivé pour la confirmation du focus. Illusoire de lui demander de changer ça en pleine nuit Par contre grincheux, je n'aurai pas trouvé meilleur qualificatif Leur groupe était assez hétéroclite. Cela m'a réconforté dans le fait de préparer son voyage soi-même et de partir en petit comité connu si on le peut.

Nous arrivons au 3ème jardin. Ca ressemble au paradis non?
116. Jardin #3


enfin presque

117. Jardin #3

Quel silence. Personne. Un super café, une terrasse spacieuse et abritée qui donne sur les mangeoires, quelques allées pour se promener.

118. Brillant fer-de-lance (Heliodoxa jacula)


119. Papillon (ne m'en demandez pas plus)


120. Araçari à collier (Pteroglossus torquatus)


121. Araçari à collier (Pteroglossus torquatus)


122. Coquette à queue fine (Discosura conversii)

Nos messages se sont croisés. Je pensais que vous étiez restés au Refugio Paz de las Aves toute la matinée. Du coup je me rends compte que ça mérite une explication !
Willy, c'était la Grallaire à poitrine jaune. Nous n'avions pas réussi à faire sortir Maria, l'autre grallaire, de son trou, donc tu n'as rien à regretter en plus il faut descendre dans le fond du ravin et c'est bien casse-gu.... enfin, sous la pluie, quand nous y étions. Mais voir et entendre Angel appeler "ses" grallaires, c'était quand même un spectacle !

Le nouveau jardin est sympa, les photos de l'araçari sont pour ma part je donnerais bien la moitié de nos colibris pour lui ou un de ses cousins !
Tu te souviens du nom de l'endroit ? Ta description me rappelle quelque chose.

Tu te souviens du nom de l'endroit ? Ta description me rappelle quelque chose.

Non, j'ai été un peu light sur les notes tellement concentré que j'étais sur mon guide des oiseaux! PAr contre, je peux envoyer des MP à Quito pour retrouver le nom facilement si tu veux planifier ton séjour.

je donnerais bien la moitié de nos colibris pour lui ou un de ses cousins

Bernard m'a dit qu'il avait acheté les 2 billets d'avions en cachette

Ce jardin est vraiment très bien car les zones d'approche ne sont pas trop denses et permettent plus d'opportunité de décor et d'ambiance que le 1er. Repérer le comportement des oiseaux qui guettent les fruits est plus facile et la végétation laisse passer plus de lumière. Enfin, on ne peut pas toujours éviter la classique banane

123. Merle d'Équateur (Turdus maculirostris)


124. Calliste safran (Tangara icterocephala)


sans sa banane

Un petit nouveau

125. Grimpar enfumé (Dendrocincla fuliginosa)


126. Tangara des palmiers (Thraupis palmarum)


et une jolie madame

127. Tangara à dos citron (Ramphocelus icteronotus)

4 nouveaux venus

128. Guit-guit émeraude (Chlorophanes spiza)


et surtout la star après le toucanet,

129. Toucan du Chocó (Ramphastos brevis)

Très chic avec sa petite crinière

130. Toucan du Chocó (Ramphastos brevis)


131. Dryade couronnée (Thalurania colombica)


132. Colibri moucheté (Adelomyia melanogenys)

Magnifiques les autres nouveaux mais pas que, l'Araçari aussi est superbe !

Pour le papillon, je crois que c'est un du genre Morpho, on voit du bleu sur l'aile inférieure qui est déchirée.

Araçari et toucan sont absolument magnifiques ! Pour les billets d’avion, on attendra, mais c’est vrai que toutes tes photos donnent sacrément envie !

Araçari et Toucan du Chocó Le Guit-guit émeraude n'est pas mal non plus !
Superbes images !

Alors qu'il essaie de m'expliquer où est le quetzal avec un peu d'émotion, il se faire reprendre un peu sèchement par mon voisin français de gauche à qui je demande d'exprimer ses propos avec un peu de modération vu son interlocuteur. Je lui suggère même de demander s’il ne veut pas faire de même avec l'Américain à sa gauche.

J'ai déjà connu ce genre de désagrément dans un affût en France et cela gâche un peu le plaisir du spectacle offert par les oiseaux.