SUJET : Du Namib au Zambèze, du sable et des cailloux

80 minutes de Ratel c'est mieux qu'un long-métrage de Godard ! En général, on les voit deux-trois minutes maximum (les Ratels comme les Godard, sauf que les Ratels j'aimerais bien les voir plus longtemps...) Toute la série est superbe, mais j'aime particulièrement la 151, avec les griffes qui ressortent derrière la poussière du sable, et on imagine bien le mouvement frénétique en fouissant.

J'aime beaucoup le camp d'Okaukuejo, toujours de l'activité au point d'eau, de jour comme de nuit. Et voir un mélanocéphale qui pêche, pas fréquent !

Dietmar écrit: 80 minutes de Ratel c'est mieux qu'un long-métrage de Godard !

J'aime beaucoup le camp d'Okaukuejo, toujours de l'activité au point d'eau, de jour comme de nuit. Et voir un mélanocéphale qui pêche, pas fréquent !

Jamais vu de mélanocéphale à la pêche, je pense qu'il est juste venu boire, comme tout le monde..

Catherine n'a pas apprécié Etosha en général et le camp d'Okaukuejo. Je n'ai pas le même avis, sans même parler du ratel. La concentration de la faune est ahurissante, et encore nous n'avons pas pu profiter d'un hébergement dans le camp, les bungalows situés contre le trou d'eau doivent offrir un spectacle incroyable en 24/24, mais les réservations doivent être faites très en avance.
Trouver à boire, c'est en cette saison la préoccupation numéro 1 de tous, petits comme grands, piafous comme biquets, cap' ou pas cap' :

175-176 Écureuil fouisseur du Cap, Xerus inauris, Ground squirrel





177 Corneille du Cap



178 Oryx gazelle

Les biquets des différentes espèces y vont à tour de rôle, certains en profitent même pour prendre un bain de pied...

179-180 Oryx gazelle





181 Zèbre

182-183 Impala à face noire, Aepyceros melampus petersi, Impala





mais des mélanges ne sont pas impossibles

184 Impala, Springbok

Un grand bonheur de vous suivre dans vos rencontres namibiennes

Les défilés d'herbivore sont sublimes et en tant qu'immense amateur de fraises, et de bois, je ne peux être que conquis par la série à peau épaisse
Mais alors 80 minutes de ratel c'est incroyable, comme Dietmar, déjà une ou deux minutes c'est un grand moment !!

Merci du voyage

Le Ratel j'ai vu un petit doc sur lui hier , animal très intelligent et puissant n'aimant pas beaucoup la captivité .
Les défilés d'herbivores comme le dit romain !
Le Gonolek
Les fraises des bois
Pas facile de faire un petit sablé fraises des bois

Ah le ratel bien entendu ce fantôme......

Déjà vu au Botswana comme tout le monde quelques instants puis c'est la fuite assurée et des images pas terribles ce qui n'est pas votre cas.
Je me souviens que cette petite bête avait également visité la cabine avant d'un 4x4 servant de garde provision la nuit ou la vitre n'avait pas été fermée....
Au matin plus rien juste les restes du passage d'une tornade noire et blanche

pour le Gonolek rouge et noir.

Je continue ma remontada de votre superbe récit de voyage, merci Catherine et Bernard pour le partage de vos aventures sur les pistes namibiennes.
Et bravo pour l'alouette!

Il est des remontadas plus plaisantes que d'autres, Alex

Marco, pour le sablé fraise des bois, je suis sûr qu'il y a un coup de main que tu maitriserais parfaitement

Nos 80 mn de ratel, c'est de la pure chance, et pour une fois je ne sortirai pas mon couplet sur "la chance, ça se mérite" parce que notre seul mérite, sur le coup, c'est d'avoir été là... Olivier nous a dit que l'on pouvait souvent voir des ratels en plein jour quand ils ne se sentaient pas menacés, que leur nocturnitude était de fait subie plutôt que choisie.

Puisque le gonolek a plu, je relance d'un :

185 Gonolek



Notre ami n'est pas le seul à apprécier la proximité du point d'eau, c'est aussi le cas dans leur arbre d'un calao

186 Calao leucomèle


et, pour mémoire, d'un oiseau que Catherine cherchait mais n'a malheureusement pas vu, la Parisome grignette. La photo est affreuse, nous ferons mieux la prochaine fois, promis ! Donc notre fauvette du coin (Afrique du Sud, Botswana et Namibie principalement), cachée dans les branches et branchouilles et sans arrêt en mouvement, histoire de simplifier les choses :

187 Parisome grignette, Sylvia subcoerulea, Chestnut-vented Warbler

Bien plus complaisante, postée sur son socle terrestre, prenant gentiment la ose, une tourterelle :

188 Tourterelle masquée, Oena capensis, Namaqua Dove mâle



et bien à l'abri dans les branches un barbican en quête de miettes

189- Barbican pie



Un couple d'amadines à tête rouge (Monsieur à droite, reconnaissable à... sa tête rouge) a choisi de prendre de la hauteur :

190 Amadine à tête rouge, Amadina erythrocephala, Red-headed Finch



Pour une fois que les trois "nommeurs", les vernaculaires français et anglais et le scientifique en latin très engrecqué, sont d'accord : oui, cette amadine a la tête rouge, eh bien léger détail, seulement Monsieur a la tête rouge, Madame, pas du tout... Eh oui, le sexisme a encore frappé, ces dames dont l'importance dans la perpétuation de l'espèce est évidente (et c'est d'ailleurs pour cela que leur plumage est moins évident) sont ignorées ! Encore beaucoup de chemin à parcourir pour aboutir à l'égalité des sexes (...). Bon, je plaisante, enfin pour les piafous, s'pas ?

Après avoir raté quelques photos de souimanga fuligineux, nous rentrons déjeuner (bien) au camp. Nous avons un "high tea" à 16 heures auquel un emplumé et de petits poilus participeraient volontiers :

191 Calao de Damara


192-192 bis Écureuil de Smith ??? Funisciure de Kühl - Funisciurus congicus à belle queue en S (ou pas) Romain, help ! merci Dietmar !






Autour du lodge, les habituels damans des rochers, sinon apprivoisés, du moins bien accoutumés à la présence des hommes et de leurs cuisines

193 - Daman des rochers Procavia capensis Rock Hyrax

Sur rocher d'abord



puis dans un arbre. En effet, le daman même quand il est des rochers se nourrit majoritairement de feuilles et est un excellent grimpeur

193 -bis Daman des rochers

Nous partons dans la concession, tout est brûlé, le sol couvert de feuilles desséchées sert d'aide au camouflage de piafous, comme cette ganga (nous n'avons pas vu le mâle)

194 Ganga bibande, Pterocles bicinctus, Double-banded Sandgrouse



ou ce cratérope

195-196-197 Cratérope à joues nues, Turdoides gymnogenys, Bare-cheeked Babbler







qui se décide finalement à s'exposer aux feux de la rampe

198 Cratérope à joues nues

Nous continuons notre game-drive avec des rencontres contrastées. En taille, en poids, en couleurs. Le piafou coloré

199 Guêpier à queue d'aronde, Merops hirundineus, Swallow-tailed Bee-eater



est suivi d'un éléphant, dont chacun sait qu'il est gris pour ne pas être confondu avec une quelconque fraise des bois

200 Éléphant d'Afrique, Loxodonta africana, African Elephant



Nous remarquons un arbre bizarre, torturé, comme un baobab bonsaï mais géant, son nom anglais est Phantom Tree, bien vu. Comme la baobab, il stocke de l'eau dans son tronc épais. Son nom scientifique latin, Maringa ovalifolia, signe une ovalitude des feuilles que nous ne pouvons vérifier, faute de feuilles...

À propos de fraise des bois, nous en rencontrons la variété noire, maman et m'toto

201-202 Fraga nigra





et finissons avec un éléphant, méfiez-vous des imitations, ce n'est pas une fraise des bois !

203 Pas Fraise des bois