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SUJET : FESTIVAL DE MONTIER-EN-DER 2024

FESTIVAL DE MONTIER-EN-DER 2024 15 Jui 2024 18:37 #44109

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Nous y serons présents pour la troisième année consécutive. La page du programme consacrée à notre (brillante) expo "DEUX" :

https://www.photo-montier.org/fiche-exposant/deux/
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FESTIVAL DE MONTIER-EN-DER 2024 04 Déc 2024 17:15 #44117

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Pour les absents, qui nous ont manqué, Dietmar, Jean-Christophe, Jean-Christian, Michel, Nico, Vincent, un récapitulatif visuel et écrit, en complément du reportage très réussi de Patrick sur WhatsApp.
Nous étions comme les deux années précédentes à la Maison des pêcheurs (Dieu leur pardonne ! - à un accent près), au raz-de-chaussée comme l'année précédente.

Moins de mètres linéaires mais plus de panneaux, ce qui convenait aussi aux copains de l'étage avec leurs photos moins nombreuses mais magnifiques (et superbement mises en valeur. Un souci de 2023, le froid, a été efficacement corrigé en laissant la grande porte d'entrée juste entrebâillée...

Gros succès d'affluence avec des visiteurs concernés et conquis...


Photos de Pierre
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FESTIVAL DE MONTIER-EN-DER 2024 04 Déc 2024 17:27 #44118

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En "antichambre", des photos de sujets par deux et des textes expliquant le thème de notre expo, DEUX !


[/quote]Deux ! EXPO 2024

<<Deux !

Ce que nous voulons illustrer avec nos photos, de la tique à la baleine, du poussin à l’hippopotame, de la fourmi à l’ours polaire, c’est la beauté, la diversité, la richesse inépuisables du monde animal à deux. Sur et sous terre comme dans les airs et les mers.

Deux. Deux amoureux en parade. Deux qui s’aiment. Deux frères ou deux sœurs. Deux, parent et petit. Deux qui jouent. Deux qui luttent. Deux en duel pour une belle. Et aussi deux en course poursuite au final fatal. Deux qui luttent pour leur vie, le prédateur autant que la proie. Deux de la même espèce ou pas. Deux en lutte pour la vie en permanence, exploiter, manger pour vivre contre fuir pour vivre. Deux qui vivent l'un avec l'autre ou l'un de l'autre. Entre deux, toujours se jouent toutes les interactions possibles, offrande ou rapine, protection ou agression, symbiose, mutualisme, parasitisme, prédation.

Deux !
>>

Photo de Patrick
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FESTIVAL DE MONTIER-EN-DER 2024 04 Déc 2024 17:50 #44119

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Les visiteurs étaient accueillis par Maman Phoque barbu et Junior de Jean-François



PHOQUE BARBU
Erignathus barbatus

Spitzberg, NORVÈGE
« En mai 2019 au Spitzberg un renard polaire nous a conduits au détour d’un fjord jusqu’à cette maman phoque posée sur la glace. La mère était vigilante car le danger pouvait venir aussi à tout moment de l’eau ! Le bébé taquinait sa mère pour téter et se rappelait à sa présence en lui touchant la tête, comme avec des bisous.
Après quelques minutes d’observation de cette scène magique, nous avons quitté les lieux pour ne pas augmenter le stress du nouveau-né. »
Chez Oiseaux et Mammifères l’amour maternel, l’attachement de la mère (et du père dans beaucoup d’espèces), à son ou ses petits (voire au petit d’un autre dans le cas des Coucous) est une constante indispensable à la perpétuation de l’espèce. Les petits sont dans leur grande majorité dépendants de leurs parents dans les premiers mois ou années de leur vie et doivent en obtenir nourriture, éducation et protection pour pouvoir à leur tour se reproduire.


et par Mama et Papa crécerelles d'Olivier


FAUCON CRÉCERELLE
Falco tinnunculus
[/i]


Vendée, FRANCE

« Quand la femelle couve les œufs, c'est le mâle qui la nourrit. Quand il arrive avec une proie (ici un petit rongeur), la femelle (ici à gauche) quitte le nid pour venir récupérer son repas. »
Le nourrissage et le don de nourriture sont des pratiques courantes dans le monde animal, particulièrement chez les Oiseaux. On l’observe dans les couples comme ici, quand un de ses membres est occupé par la couvaison. Les offrandes peuvent être aussi un bon moyen (le seul ?) de faire sa cour à sa dulcinée.
Il y a évidemment apport de nourriture entre les parents et leur progéniture. Pour cela les Mammifères disposent de l’allaitement mais un apport d’aliments le complète souvent avant de le remplacer. Les petits des Carnivores sont parfois aussi nourris par des non-parents (lycaons, loups). Dans les meutes peut exister une grande solidarité, les membres incapables de chasser (âge, blessure, maladie) sont alors nourris par leurs congénères.
Le nourrissage, le don de nourriture sont des pratiques courantes dans le monde animal, particulièrement chez les Oiseaux. On l’observe dans les couples comme ici, quand un de ses membres est occupé par la couvaison. Les offrandes peuvent être aussi un bon moyen (le seul ?) de faire sa cour à sa dulcinée.
[
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FESTIVAL DE MONTIER-EN-DER 2024 04 Déc 2024 18:02 #44120

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Ensuite on pouvait assister à une mini-scène de ménage entre loups africains, photographiés dans leur intimité par ce paparazzo de Bernard




LOUP AFRICAIN
Canis lupaster


Parc national des oiseaux du Djoudj, SÉNÉGAL

Ce n’est que récemment (2015) grâce à des études génétiques que le Loup africain ou Loup doré a obtenu son statut d’espèce distincte du Chacal doré.
Il est légèrement plus grand que le Chacal doré avec un poids d’une quinzaine de kg pour une taille de 40 cm au garrot. Il vit en couple pérenne comme beaucoup de Canidés.

Il vit dans des zones semi-désertiques du Nord de l’Afrique où il cohabite avec le Chacal doré, avec lequel il s’hybride parfois.
C’est un chasseur opportuniste, du rat à la gazelle avec des pratiques de charognard quand l’opportunité s’en présente. Il peut à l’occasion manger des fruits.

Son adaptabilité, sa ruse, son habitat dans des régions semi-désertiques lui permettent le meilleur statut UICN : LC préoccupation mineure.
La vie en couple est un atout pour la survie de l’espèce, elle permet une juste répartition des tâches, à quelques exceptions près (Lion et, je crois, une autre espèce), étend le territoire exploité, augmente les capacités de défense.


Et deux copains pukus qui baguenaudaient sous l'objectif de Catherine



PUKU
Kobus vardonii

Rivière Chobe, BOTSWANA

Alors que nous naviguons dans une petite barque sur la rivière Chobe (Botswana) ces deux pukus apparaissent sur la berge dans la lumière du soleil couchant. Ce sont deux jeunes mâles, deux amis pour l’instant et tant que la saison des amours n’est pas arrivée.
Les Pukus (Kobus vardonii) sont une espèce du genre des Cobes. Inféodés à l’eau, comme les Cobes lechwe dont ils sont assez proches morphologiquement, ils ont un corps trapu et leur poids est de l’ordre de 70kg.
Ils sont présents en Zambie, en République Démocratique du Congo, en Angola, au Botswana, au Malawi, et en Tanzanie, ainsi qu’occasionnellement en Namibie (dans la Bande de Caprivi) et au Zimbabwe dans la vallée du Zambèze.
Leur nombre est en diminution, l’espèce est classée NT (Near threatened).
Outre la convivialité, cultiver la camaraderie et vivre en petits groupes (hors période de reproduction) est un moyen de défense, l’union ne fait-elle pas la force ?

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FESTIVAL DE MONTIER-EN-DER 2024 07 Déc 2024 16:26 #44121

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Suit le cerf élaphe et son choucas par Cath




CERF ÉLAPHE
Cervus elaphus
et
CHOUCAS DES TOURS
Coloeus monedula


Richmond Park, Londres, ROYAUME-UNI.

« Le choucas qui se prend pour un héron garde-bœuf est le côté amusant de la photo. Le cerf dispose d’un système d’alarme supplémentaire tandis que le choucas peut espérer trouver des insectes sur le pelage ou sur le sol que le cerf a foulé.
Richmond Park est le plus grand parc de Londres ; Situé dans le district de Richmond upon Thames, c'est l'un des huit parcs royaux de la capitale. Sa superficie est de 9,5 km². Il est surtout remarquable par la présence de près de 650 cerfs et biches en liberté qui côtoient une faune abondante et variée. Les animaux y sont peu farouches, car habitués à l'homme. Leur présence dans le parc remonte à plus de 300 ans. On peut facilement y admirer le brame en octobre. »
Cerf élaphe et Choucas des tours sont classés tous deux LC Least Concern
Le mutualisme est une relation entre deux espèces qui apporte à chacune un ou des avantages, souvent entre oiseaux et herbivores, il s’agit pour l’oiseau de nourriture, insectes et tiques sur le pelage de son hôte ou vers et insectes remontant dans la terre qu’il foule, pour l’herbivore toilettage et chasse aux insectes et tiques parasites et alarme quand l’oiseau s’envole ou piaille à l’approche d’un potentiel prédateur. On peut aussi citer la collaboration qui existerait entre les deux grands amateurs de miel et de larves que sont le Ratel (Mellivora capensis) et le Grand Indicateur (Indicator indicator), oiseau par ailleurs parasite de couvée comme le Coucou.

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FESTIVAL DE MONTIER-EN-DER 2024 07 Déc 2024 16:32 #44122

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La super photo de Jean-Christian qui a eu un succès mérité



PYGARGUE À QUEUE BLANCHE

Haliaeetus albicilla

Statut IUCN = LC
(least concern, préoccupation mineure)

Cet oiseau appartient à la famille des Accipitridés, celle des aigles, vautours et autres rapaces diurnes.
On pourrait intituler cette photo La belle et la bête : la pie bavarde qui vient se poser à l'extrémité de la branche fait prendre conscience de la taille de ce Pygargue adulte, qui est l'un des plus grands rapaces de la planète.
C’est effectivement un aigle de grande taille, jusqu’à 90 cm de longueur, 240 cm d’envergure et un poids de 6 kg pour la femelle qui comme chez tous les Accipitridés est plus grande que le mâle, avec une taille supérieure d’environ 10 % et une envergure de 156 à 180 cm. On peut trouver le Pygargue à queue blanche sur tous les continents excepté l’Antarctique.
Piscivore, il n’est donc jamais loin de l’eau : rivages marins ou lacustres, grands cours d’eau, marais. Il ne rechigne pas quand même à manger oiseaux (d’eaux le plus souvent, of course) ou charognes. Canard colvert, foulque, mouette, goéland, tout est bon, y compris les poissons échoués, les mammifères noyés…
Pour apporter une (trop rare) note finale optimiste, le Pygargue à queue blanche est un des rares chanceux de l’époque : grâce à des mesures de protection efficaces son statut IUCN est passé de VU (vulnérable) à LC (préoccupation mineure).

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FESTIVAL DE MONTIER-EN-DER 2024 07 Déc 2024 16:38 #44123

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Une photo pour laquelle de méchantes langues (si, si, il y en a) pourraient dire que nous sommes hors sujet, puisque l'exposition au th!me deux y est trahie par une paire d'oreilles inopportunes. Mais nous leur répondrions, à ces médisantes gens, que primo la photo est exceptionnelle, deuxio que rien ne prouve que le pumasson n'a pas quatre oreilles et tertio que ... mais courtoisement, hein !

PUMA
Puma concolor
Parque Nacional Torres del Paine, CHILI

Il est rare d’avoir l’occasion de photographier dans de bonnes conditions une mère Puma avec son petit.
Le Puma est un grand Carnivore américain de la famille des Félidés. Son poids est d’environ 60 à 70 kg, parfois jusqu’à 100 kg pour les mâles.
Son habitat est varié, aussi bien forêts que désert de plaine ou de montagne jusqu’à 5800 m d’altitude. La densité de leur population est extrêmement variable.
Il est capable de s’attaquer au bétail ou à des animaux sauvages tels que le cerf de Virginie (poids environ 60 kg) qui constitue une grande partie de son régime.
On peut trouver le Puma à l’ouest de l’Amérique du Nord et presque partout en Amérique du Sud. Sa zone de présence très étendue explique son statut de préoccupation mineure, cependant la population est en diminution.
C’est un animal solitaire qui ne se rapproche qu’en période de reproduction.
Chez Oiseaux et Mammifères l’amour maternel, l’attachement de la mère (et du père dans beaucoup d’espèces), à son ou ses petits (voire au petit d’un autre dans le cas des Coucous) est une constante indispensable à la perpétuation de l’espèce. Les petits sont dans leur grande majorité dépendants de leurs parents dans les premiers mois ou années de leur vie et doivent en obtenir nourriture, éducation et protection pour pouvoir à leur tour se reproduire.


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FESTIVAL DE MONTIER-EN-DER 2024 07 Déc 2024 16:44 #44124

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Les moettes blanches de Patrick n'ont pas jeté de froid, elles ont été admirées comme il se doit


MOUETTE BLANCHE
Pagophila eburnea

Spitzberg, Svalbard, NORVÈGE

« Blanc sur blanc !
La Mouette blanche est un charognard, elle accompagne les ours polaires. Elle nettoie jusqu'à l'os les carcasses laissées par les ours.
Les mouettes nichent en colonies, jusqu'à une centaine de couples, sur la neige et la glace. Mâle et femelle construisent le nid, fait de petites branches, lichens ou mousses. Les juvéniles atteignent leur majorité sexuelle vers 2 ans, lorsqu'ils deviennent entièrement blancs.
Dans la littérature, elles ont été parfois appelées mouettes ivoires, goélands sénateurs.
La population de mouettes blanches est en décroissance, avec 40 à 50 000 individus, principalement dans le Haut Arctique. Elles sont classées NT (Near Threatened Quasi menacé). »
Beaucoup d’espèces d’Oiseaux sont monogames à vie, ils vivent ensemble toute l’année ou se retrouvent après leurs migrations. Monogames avec parfois des « coups de canif » comme dans d’autres espèces dont…
La vie en couple est un atout pour la survie de l’espèce, elle permet une juste (ou pas) répartition des tâches, à quelques exceptions près (Lion et, je crois, une autre espèce), elle étend le territoire exploité, elle augmente les capacités de défense.

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FESTIVAL DE MONTIER-EN-DER 2024 07 Déc 2024 16:49 #44125

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Une photo de Pierre qui a sucité beaucoup de questions et de réflexions (là aussi nous débordons un peu le thème deux puisque des rémois se sont invités au banquet... mais chut, soyons discrets, n'en parlons pas)


REQUIN-BALEINE
Rhincodon typus
KRILL sp.

OCÉAN INDIEN, MALDIVES

« Le plus grand poisson des océans se nourrit de minuscules crevettes (krill) que l’on voit ici éclairées par le spot lumineux situé à l’arrière de notre bateau.
À la différence des baleines qui avalent et filtrent le plancton en avançant à travers la boule nourricière , les requins-baleines aspirent goulûment l’eau riche en krill à grandes gorgées. Leur force de succion est si grande que des tourbillons se forment pendant qu’ils siphonnent la surface.
Quant au Krill, je ne sais pas de quelle espèce il était, mais je l’ai goûté : il était sucré et légèrement croustillant. »
Le Requin-Baleine est une espèce de poisson cartilagineux. C’est le plus grand des poissons existants, avec une longueur de plusieurs mètres (4 à 14 mètres pour 95% des observations) et un poids de plusieurs tonnes. Celui de la photo mesurait environ 8 mètres pour un poids d’environ 10 tonnes.
Le Krill est une minuscule crevette qui constitue la nourriture de nombreux poissons et mammifères marins. Il en existe environ 80 espèces.
Le Requin-Baleine est considéré en voie de disparition depuis l’évaluation de l’espèce effectuée en 2016. La pêche en est en grande partie responsable, en particulier parce que les produits dérivés sont considérés comme précieux dans certains pays asiatiques. En l’absence de mesures de conservation, l’espèce est donc menacée.
Par ailleurs, les collisions avec des navires constituent une menace importante dans les régions où se font de grands regroupements, ainsi que les prises accidentelles par les filets.
La prédation est la chasse et la consommation d’un individu d’une espèce par un autre d’une autre espèce.
Sauf exception, comme pas au hasard avec certaine espèce dite intelligente mais peu raisonnable, il existe un équilibre entre la proie et le prédateur. Le prédateur ne peut exterminer complètement sa proie sous peine de mourir de faim. Quand la population de la proie augmente, celle du prédateur aussi et inversement.
Le prédateur élimine les sujets les plus faibles, les moins rapides, les moins agiles, les moins adaptés, les malades, il contribue à réguler la population de la proie, il évite qu’elle surconsomme la ressource et que son patrimoine génétique ne se dégrade.


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FESTIVAL DE MONTIER-EN-DER 2024 07 Déc 2024 16:55 #44126

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Interrogations aussi pour les protèles, pas rares mais rarement vus et encore plus rarement bien photographiés. Tête de nos visiteurs lorsque votre serviteur leur explique que voir et photographier un protèle c'est peu courant, mais que deux c'est exceptionnel de chez exceptionnel et encore qu(Yvon a été obligé de supprimer un troisième biquet !


PROTÈLE

Proteles cristata


Réserve de Masai Mara, Kenya

2 sur 3 au crépuscule

« C’est le crépuscule à Masai Mara et il est temps de rentrer au camp, quand soudain nous assistons à un incroyable spectacle : ce n’est pas un protèle que nous observons mais bien deux individus ! Nous aurons la chance de pouvoir faire quelques clichés, avant qu’ils ne disparaissent avec leur jeune que nous distinguons mal dans les buissons. »
Le Protèle est un animal nocturne, timide et solitaire, sauf en période de reproduction et d’élevage des jeunes où il vit en couple.
Le Protèle est un Carnivore de la famille des Hyénidés. Seul de son genre (Proteles) et si sa morphologie rappelle vaguement celle de ses cousines hyènes, il est bien moins souvent aperçu et a peu de choses en commun avec elles. Il est bien plus petit (il pèse une dizaine de kilos contre une soixantaine pour l’Hyène tachetée), et plus élancé avec une tête bien moins massive. Le Protèle est un animal nocturne et solitaire sauf en période de reproduction. Son régime alimentaire est exclusivement composé de termites, il peut en avaler jusqu’à 300 000 en une nuit grâce à longue langue collante.
La vie en couple est un atout pour la survie de l’espèce, elle permet une juste répartition des tâches, à quelques exceptions près (Lion et, je crois, une autre espèce), étend le territoire exploité, augmente les capacités de défense.


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FESTIVAL DE MONTIER-EN-DER 2024 07 Déc 2024 17:08 #44127

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Symbole d'amour, les visiteurs romantiques l'ont adorée, cette photo de Michel !


INSÉPARABLE ROSEGORGE

Agapornis roseicollis

NAMIBIE
« C’est une espèce endémique de l'Afrique Australe.
Qui mieux que les inséparables incarnent parfaitement le couple dans le monde des oiseaux?
L’Inséparable rosegorge forme des petits groupes d’une vingtaine d’oiseaux, parfois plus si les ressources le permettent. Bien qu'habitant les zones boisées arides, l'eau leur est indispensable. Ces petits perroquets (15 cm) s'observent le plus souvent en couple, perchés sur une branche ou un piquet, en train de se câliner, d'où leur nom d’Inséparable en français, de Lovebird en anglais...
Ils ne sont pas farouches. Cette photo prise dans le nord-ouest de la Namibie en témoigne. Pendant le petit déjeuner matinal sur une terrasse, ce couple est venu se poser à quelques mètres. Garder son appareil photo à portée de main en toute occasion... »
Beaucoup d’espèces d’Oiseaux sont monogames à vie, vivant ensemble toute l’année ou se retrouvant après leurs migrations. Monogames avec parfois des « coups de canif » comme dans d’autres espèces dont…
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FESTIVAL DE MONTIER-EN-DER 2024 07 Déc 2024 17:12 #44128

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Une photo de Nicolas, deux kangourous photographiés dans son Bois de Boulogne australien (à Brisbane)


KANGOUROU GÉANT
Macropus giganteus


Brisbane, Queensland, AUSTRALIE

« Une image de kangourous de mon parc urbain local au coucher du soleil. C’est incroyable de pouvoir observer autant de faune sauvage si près de chez moi ici en Australie. La lumière du soir met magnifiquement en valeur ces animaux emblématiques. J’adore passer des heures à observer et photographier leur comportement. »
Géant, ce kangourou car il peut atteindre 60 kg pour les mâles, 30 pour les femelles avec une hauteur de 1,5 à 1,8 m. Il peut faire des bonds jusqu’à 9 mètres.
Animaux nocturnes, ces deux jeunes mâles se sont réveillés au crépuscule pour entamer un jeu qui est le prélude aux combats qui les opposeront l’âge adulte venu pour déterminer celui qui aura le droit de dominer un groupe de deux ou trois femelles avec deux ou trois jeunes mâles.
Cette activité de jeu-compétition est retrouvé chez de très nombreuses espèces de Mammifères, herbivores comme les kangourous ou carnivores.
Le Kangourou géant avec une population de plusieurs millions d'individus est juste classé LC.
Le jeu est connu comme une excellente méthode d’entrainement, il est ainsi pratiqué dans les académies militaires, mais il n’est pas réservé à l’espèce humaine. Les animaux le pratiquent aussi, les Carnivores en préparation aux chasses futures, les Herbivores en préparation aux chasses futures et à leurs esquives. Il sert aussi à obtenir son droit à la reproduction et, dans les espèces sociales, à fixer son statut hiérarchique.

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Une photo d'Estelle pour illustrer l'adage "l'amour, c'est de garder tous deux dans la même direction" :


FULMAR BORÉAL

Fulmarus glacialis


Falaises de Fowlsheug, Écosse, ROYAUME-UNI

« J'ai vu cet attendrissant couple de fulmars boréaux qui se blottissaient l'un contre l'autre devant leur nid en haut de la falaise. Les Fulmars boréaux ne viennent à terre que pour nicher, ils passent le reste de l'année en mer. Ils se nourrissent de poissons.
Les principales menaces qui pèsent sur l'espèce sont la chasse, la prédation par des mammifères invasifs, la diminution des proies et les accidents dans les filets de pêche. »
Beaucoup d’espèces d’Oiseaux sont monogames à vie, elles vivent ensemble toute l’année ou se retrouvent après leurs migrations. Monogames avec parfois des « coups de canif » comme dans d’autres espèces dont…
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FESTIVAL DE MONTIER-EN-DER 2024 07 Déc 2024 17:36 #44130

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Patrick. nous a offert une photo joyeuse, bien en accord avec l'ambiance de l'expo !


MANCHOT PAPOU
Pygoscelis papua

Île de Bleaker, Falkland Islands (Malouines), ROYAUME-UNI

« La danse des papous
Oiseau marin de taille moyenne à grande, 50 à 80 cm et 4 à 6 kg, il nidifie sur des zones sans neige, sur des sites variables, qui peuvent être à 1 km de la plage, collines, falaises, vallées.
Sur terre, sa démarche balancée avec les ailes semi-écartées est particulière.
Dans les colonies, les poussins sont protégés par les parents pendant 25 jours, même s'ils n'ont pas beaucoup de moyen de défense. Ils rejoignent les autres poussins dans des crèches gardées par quelques adultes. Les parents continuent à nourrir leurs poussins jusqu’à ce qu’ils aient 80 jours.
Ils se reproduisent au printemps austral.
Ils sont monogames. Les 2 partenaires construisent le nid fait de quelques cailloux et brindilles. Les matériaux sont gardés jalousement et des disputes éclatent entre les manchots qui dérobent des cailloux sur les autres nids. »
La population est stable et l’espèce a été évaluée LC (préoccupation mineure) en 2019 sur le site de l’IUCN. La population à ce moment était d’environ 774 000 individus adultes.
Le jeu et les comportements ludiques, courses, sauts, cabrioles, voire comme ici les pas de danse, ne sont pas exceptionnels dans le monde animal. Ils permettent de dépenser un surcroit de vitalité ou de s’exercer avec des figures et attitudes qui pourront sauver la vie devant un prédateur. Mais parfois on a l’impression (anthropomorphisme ?) que « c’est pour le plaisir ». Après tout, « c’est bien plus beau lorsque c’est inutile », s’pas ?


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