SUJET : ¡ Boliviaaa ! Triple AAA

Merci Marco et Patrice !
J'essaie de passer souvent par les îlots de forêt, où l'on peut voir davantage de mammifères selon le guide. Je vois de nouveau des Coatis, un adulte et un plus jeune, qui grimpent aux arbres.

1322-1324. Coati commun (Nasua nasua)

Même si la réserve est assez peu fréquentée, les animaux restent assez craintifs.

1325. Daguet gris (Mazama gouazoubira)



1326. Agouti d'Azara (Dasyprocta azarae)



1327. Tatou à six bandes (Euphractus sexcinctus)

Je revois aussi des Hurleurs noirs, probablement les mêmes, et cette fois le mâle se montre aussi.

1328-1329. Hurleur noir (Alouatta caraya) - mâle puis femelle





Quelques oiseaux aussi, moins nombreux que dans les savanes et le cerrado, et surtout moins faciles à voir et à photographier. Les plus communs sont les Geais bleu-noir et les Cassiques huppés.

1330. Attila à calotte grise (Attila bolivianus)



1331. Râle de Cayenne (Aramides cajaneus)



1332. Tyran féroce (Myiarchus ferox)

Plus près de la rivière, les libellules abondent. Identifiées sur iNaturalist avec un certain degré de certitude n'éliminant pas toute marge d'erreur...

1333-1334. Libellule (Erythemis peruviana) - mâle puis femelle





1335. Libellule (Orthemis ferruginea)



1336. Libellule (Erythemis vesiculosa)



1337. Libellule (Oligoclada sp. ?)

Quelle biodiversité

Concernant les libellules la 1335. Libellule (Orthemis ferruginea) est

Merci Dietmar de nous régaler de tes images et aventures boliviennes.

Merci Patrice!

Les papillons sont encore plus nombreux que les libellules, surtout dans le cerrado, et tout aussi difficiles à identifier.

1338. Papillon (Junonia genoveva)



1339. Papillon (Adelpha sp.)



1340. Nymphale cendré (Anartia jatrophae)

1341. Papillon (Thyridia sp.)



1342. Papillon (Heliconius sp.)



1343. Papillon (Dryas iulia)

1344. Papillon (Spicauda sp.)



1345. Papillon (Pieridae ?)



1346. Papillon (Appias sp. ?)

De retour près du lodge, au bord de la rivière :

1347-1349. Moucherolle yétapa (Gubernetes yetapa)

1350-1352. Tangara hirundinacé (Cypsnagra hirundinacea)

1353. Grand Tardivole (Emberizoides herbicola)



1354-1355. Colombe à longue queue (Uropelia campestris)





Pour l'espèce suivante, mon guide l'a identifiée au chant comme un Sporophile de l'Ibera, une espèce nouvellement découverte en Argentine, mais qui a été observée depuis au Paraguay, au Brésil puis en Bolivie, et toujours pas décrite officiellement. Vu sa présence dans quatre pays, il est un peu surprenant qu'elle n'ait jamais été observée auparavant. Comme c'est une espèce rare, je me suis précipité (pour une fois) pour prendre la photo, et j'ai bien fait car c'est la seule que j'ai pu prendre avant qu'il s'envole. Je ne le trouve pas trop ressemblant aux photos qu'on trouve sur internet, mais je fais plutôt confiance au guide, qui n'était pas du genre à faire croire qu'on voit 300 espèces différentes dans la journée, dont 150 hyper rarissimes.

1356. Sporophile de l'Ibera (Sporophila iberaensis)

En fin d'après-midi, nous retournons de l'autre côté de la rivière, dans la zone de savane. Les herbes sont très hautes (jusqu'à 1,50 mètre) depuis que cette partie a été rachetée à des ranchs voisins et que le bétail n'y paît plus. On cherche les endémiques de ce biome, mais c'est bien compliqué. Un oiseau jaune intrigue le guide, il ne l'avait jamais vu, et on spécule sur une possible nouvelle coche pour la réserve. Mais après réflexion, il estime que c'est un immature de Grand Tardivole.

1357-1359. Grand Tardivole (Emberizoides herbicola) - immature

1360-1361. Troglodyte de Latham (Cistothorus platensis)





Faute de voir grand chose, et notamment le Coryphaspize que je cherchais, on décide de rentrer. Sur le chemin, un petit mammifère prompt à disparaître dans les herbes.

1362. Cobaye du Brésil (Cavia aperea)

Comme la zone de savane est régulièrement victime d'incendies à la saison sèche, la réserve a créé de larges coupe-feux pour éviter qu'ils ne se propagent. En juin, fin de la saison des pluies, les coupe-feux n'ont pas encore été entretenus, l'herbe y a poussé, mais elle est beaucoup moins haute que dans le reste de la zone. A l'approche d'un coupe-feu, le guide me conseille de faire le moins de bruit possible et de m'arrêter pour voir s'il n'y aurait pas un animal intéressant. Bingo ! il y a un Tamanoir. Il nous a peut-être entendu car il lève la tête, mais ne paraît pas inquiet.

1363-1366. Tamanoir ou Fourmilier géant (Myrmecophaga tridactyla)

J'hésite à m'approcher pour ne pas le faire fuir, mais le guide m'incite à le faire, ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de voir cet animal... Je longe donc les herbes hautes au bord du coupe-feu et le Tamanoir se dirige vers ce même bord. Au lieu de s'enfoncer dans les herbes et disparaître, il remonte le coupe-feu dans ma direction. Je m'immobilise, et il a l'air de ne pas me voir, ni de m'entendre, ni même de me sentir !! Je prends des photos dès qu'il relève la tête, jusqu'à ce qu'il soit trop près. Il s'arrête à à peine 2 mètres de moi, il hume l'air, me regarde, je commence à redouter une attaque, mais il finit par repérer cette présence humaine inhabituelle et se met à repartir dans le coupe-feu à petit trot. C'était incroyable, je pense que j'aurais presque pu le toucher en me penchant vers lui... J'ai des photos encore plus près, mais on ne voit qu'un bout de dos ou de tête.

1367-1370. Tamanoir (Myrmecophaga tridactyla)