SUJET : Samburu, Buffalo Springs, Baringo, Masai Mara, oui au Kenya !

Fantastique série Marco Oserais je dire que la 883 a tout d'une photo de concours...

Nous sommes au camp pour déjeuner, la tente mess peut être plus ou moins ouverte en fonction des conditions météo :




Et après notre (bon, just routine) déjeuner, je me consacre à la copie des photos du matin sur notre Mac dans la "salle de presse", la rente du Melting Pot Safaris Bush camp spécialement aménagée pour les photographes "numériques" avec ses longues tables et ses barrettes de prises, et Marc bidouille je ne sais quoi dans une position particulièrement confortable




En voyage photo, nous enregistrons en parallèle sur les deux cartes CF de chaque appareil, et nous en recopions une en la vidant tous les jours, si possible, le midi (sauf en cas de full-day, safari d'une journée entière) et tous les soirs. Un premier tri est fait sur place pour éliminer les floues, les plus moches, les trop mal cadrées. Nous disposons ainsi d'une copie sur le SSD du Mac et des photos sur la CF de grande capacité (128 Go) qui n'est pas vidée.

Et pendant que je geeke, que pensez-vous que fait ma blonde ? Oui, vous avez raison, Catherine photographie des piafous comme un fou ! À commencer par ce cousin du Tropical Boubou, dont il a un mélodieux chant approchant :


886- Gonolek ardoisé, Laniarius funebris, Slate-colored Boubou




Et de renversants messieurs Tisserins gendarmes occupés à construire le nid qui abritera leurs belles amours à venir avec leurs futures

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D'autres sont plus terre à terre, comme le Tisserin à lunettes qui a repéré la mangeoire


891 Tisserin à lunettes




ou ce toto (jeune, en kiswahili, est-il besoin de le rappeler ?) moineau qui se contente des miettes

892 Moineau gris, Passer griseus, Grey-headed Sparrow

Sympa le gonolek qui porte d'ailleurs très bien son épithète d'ardoisé

Encore merci du voyage

Les arbres du camp servent aussi de perchoir à bien d'autres petits piafous, ou moins petits comme ce Coliou rayé :

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Petits comme ce Pririt à collier :

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ou encore plus petit comme ce Guêpier nain

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Et un beau guêpier riche en couleur

Un carnet qui déchire avec une volière énorme et magnifiquement saisie. Bravo, à vous 3, je me suis régalé et ça m'a donné envie d'y aller.
En même temps, c'est une bonne nouvelle car j'y pars dans 2 semaines (Masai Mara et Baringo).

Merci, Julien ! Tu vas te régaler à Baringo ! Et à Mara, bien sûr...

C'est vrai que les piafous ont occupé une bonne part de nos journées de safari, et heureusement. Je me demande souvent comment font les "collègues" qui n'aiment pas les oiseaux, ils doivent, je pense, pas mal s'ennuyer entre deux mammifères. J'ai d'ailleurs en son temps commis une page de safari-tanzanie.net sur le pourquoi de la photographie d'oiseaux en safari qu'avec quelques années d'expérience de plus je ne renie en rien, bien au contraire. De cet après-midi là, nous avons sélectionné moins de 5 % de photos de mammifères et donc plus de 95 % de photos d'oiseaux ! Cela ne représente pas exactement le ratio de prises de vue mais ce n'en est pas loin.

Rien d'étonnant donc que notre premier sujet soit un vol de vautours, vol qu'en bon augure, j'interprète comme de favorables auspices, et non comme un sinistre présage. Les vautours pâtissent d'une mauvaise réputation que je trouve tout à fait injustifiée. Ce sont de beaux oiseaux pour la plupart des espèces, très photogéniques au sol et encore plus en vol. Leur utilité n'est plus à démontrer, ils rentabilisent au maximum les carcasses délaissées par les prédateurs, leur rôle d'éboueurs est bien connu, mais ils ne se limitent pas à ça, notamment leurs fientes répartissent sur un large territoire des minéraux qui resteraient autrement concentrés au lieu du kill. Ces vautours africains, qui sont évidemment passés à ma droite, sont au nombre de 3 (j'ai la preuve, sinon il faut se méfier et ne jamais abattre son jeu de vautours le premier, voyez ce qu'il en a couté à Romulus) [arggh BL est un fervent partisan de la nouvelle orthographe mais vous trouvez ça beau coûté sans accent ?]

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Un qui disperse aussi, c'est notre ami à longue trompe, dont les bousiers ne sont pas les seuls à apprécier la production très cellulosique. Un Rollier à longs brins voit le perchoir idéal dans cette bouse qui imite presque parfaitement un chateau de sable moulé au seau...

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Suit un étonnamment solitaire Dendrocygne veuf

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puis nous donnons dans le long cou emmanché d'un long bec, d'abord avec une Grande Aigrette :

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suivie d'un Héron intermédiaire

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Nous continuons avec des Hérons mélanocéphales perchés sur la canopée

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et en vol :

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889 est comme celle de Marco, du très lourd Quant au Guêpier nain

Encore des images magnifiques de voiliers

Merci de la balade