SUJET : Tu penses à coâ ? AU DANUBE, qu'est-ce que tu croâ ?

la photo 36 de la Locustelle est très graphique, épurée, elle est magnifique, j'adore ! hop dans les photos du mois...

De bien belles photos ! merci de nous faire partager ce voyage mais un peu moins que nos amis de L'Est
Je vais penser fort à cette destination !!

Tu ne le regretterais pas, Marc. Encore mille mercis à Vincent qui a organisé ça magistralement !
Apparemment, l'observation des piafous était une pratique habituelle sous l'ancien régime, en témoignent des miradors d'observation, plus ou moins désaffectés.

39 - Observatoire ornithologique très désaffecté




Mais apparemment la désaffectation ornithologique ne s'accompagne pas d'une désaffection des piafous, qui à en juger par le guano qui l'enduit, ont trouvé une nouvelle affectation utilitaire à l'édifice...

39' Édicule excrétoire ornithologique





Certains observent de beaucoup moins haut... Quand on est pygmée, on fait ce que l'on peut. Faut dire qu'avec 55 cm, presque la moitié de la taille d'un Grand Cormoran, on n'est pas bien grand...

40 - Cormoran pygmée, Microcarbo pygmeus

Petre nous a déposés sur la rive pour affûter près d'un nid de Rémiz penduline. Il nous a rassurés sur la bonne tolérance des habitants, soit qu'ils soient habitués à l'intrusion des bipèdes conduits par Petre, soit que l'espèce soit naturellement immunisée contre l'humaine indiscrétion. Renseignements pris les photos de nid de Rémiz avec Rémiz indifférentes sont légion sur la Toile, notamment sur des sites sérieux comme Oiseaux.net . Catherine a quand même gardé une distance prudente, même s'il semble que le piafou aurait supporté une approche plus proche. Quant à moi, je pistais à l'oreille à quelque distance de là un pic que j'ai bien sûr raté...

41



Le revêtement extérieur du nid, tout doux, tout soyeux, est fait de chatons de saule. Il en est de même de l'intérieur, comme Catherine a pu le constater qui a vu Monsieur Rémiz rapporter un fin duvet. Plus de renseignements sur oiseaux.net .

Nous réembarquons, et vogue la galère ! aux rameurs avantageusement remplacés par toute une écurie de chevaux-vapeur. Cavalerie conduite par Petre avec tact et délicatesse, contrairement à la plupart des esquifs qui nous croisent, et qui nous valent de fortes vagues contre lesquelles il vaut mieux assurer son matériel...

42 trépied, Wimberley et 800 mm stabilisés a mano


[/i]

Sans compter les vaguelettes, vagues et tsunamis, les vibrations du moteur posent aussi problème aux vitesses au dessus de 1/1500 s... Petre l'arrête souvent, mais il est parfois obligé de le laisser, ne serait-ce que pour éviter la dérive de la longue barque. Nous piochons une paire de Rolliers d'Europe

43

et de jolis frisés (les deux dernières au 800 mm, non recadrées)

44-45-46

Catherine a quand même gardé une distance prudente

Oui, d'autant que, plus près, l'eau serait passée par dessus mes bottes taille 43 fillette, prêtées par Petre, j'allais pas râler

Non, sérieusement, pas besoin de s'approcher plus, et dès que le piafou a fait son passage au nid, hop hop, trois secondes et 4 clichés, et demi-tour vers Bernard et son Pic cendré, qui avait déjà tiré sa révérence...

Encore mille mercis à Vincent qui a organisé ça magistralement !

Merci... Mais je n'ai guère fait plus que de mettre en relation des gens sympas et compétents !

Cette première immersion est déjà très fructueuse et la richesse de la faune (et l'avifaune en particulier) du delta est une nouvelle fois largement prouvée...

Catherine, même technique de stabilisation que d'habitude avec ton nouveau zoom ? Ou changement de pratique ?

L'identification des grenouilles, c'est la galère

Lire par exemple : www.faune-paca.org/index.php?m_id=20059

J'ai participé à un camps de prospection naturaliste an avril et il y avait une "équipe amphibiens" qui expliquaient que l'on identifie souvent les amphibiens au chant, ils conseillaient d'enregistrer les chants pour les envoyer à des personnes compétentes dans ce domaine.

merci pour ces détails concernant le non-recadrage des photos, chateau bas bernard!

vivement la suite

Merci Olivier
Vincent, pour moi ça ne change pas grand chose. Le poids est le même. Pour le moment, je me mets à 400 mm et actionne le levier x1.4 quand j'estime nécessaire de passer à 560.
Le problème pour moi, c'est la bague du zoom, que je trouve dure à tourner ce qui tient à deux choses, bague peu mobile et diamètre vraiment grand pour une main de femme. Et pourtant, j'ai plutôt de grandes mains.
D'autre part, le fait que le zoom ne change pas de taille suivant la focale fait que je manque de repères.
Sinon pour la stabilisation, pareil que le 500 mm, je fais à main levée ou calée sur un de mes genoux (pas trop car en bateau les vibrations sont mortelles pour le piqué).

Il me faut encore un peu de temps et quelques centaines de photos pour m'adapter. En tout cas, la qualité optique est là.

Catherine écrit:

Et une petite digression, Catherine, tu fais comment pour afficher les exifs en grand comme ça sur la partie haute de la photo dans Lightroom (capture d'écran Lightroom/pélican au 800mm ci-dessus)?

Alex, tu cliques en haut sur affichage, puis sur options d'affichage, ce qui aboutit ici :

Merci Catherine, ça marche

En suivant votre carnet, je revis des moments encore frais! Merci Catherine et Bernard pour ce reportage, excellent comme d'hab!

Une belle diversité. Coucou, locustelle déjà dans la boite.

Les vibrations du bateau sont effectivement un réel problème et il faut jouer du biceps pour y échapper. Pourtant, je confirme, Petre fait le maximum pour mettre le photographe dans les meilleurs conditions, n'est-ce pas?

Le nid de la rémiz est une merveille d'architecture. Les matériaux, venant des saules, ne manquent pas dans le delta.

Petre fait le maximum pour mettre le photographe dans les meilleurs conditions, n'est-ce pas?

Absolument. Mais Petre n'était libre pour nous que ce jour-là...

Le nid de la rémiz est une merveille d'architecture

à rendre jaloux les tisserins !

Très belle suite avec des photos qui donnent envie de partir découvrir ce delta...
Très bon reportage avec le talent de narrateur de Bernard

Olivier R écrit: L'identification des grenouilles, c'est la galère

Lire par exemple : www.faune-paca.org/index.php?m_id=20059

J'ai participé à un camps de prospection naturaliste an avril et il y avait une "équipe amphibiens" qui expliquaient que l'on identifie souvent les amphibiens au chant, ils conseillaient d'enregistrer les chants pour les envoyer à des personnes compétentes dans ce domaine.

Article très intéressant ! Ainsi j'apprends que notre "verte" est en fait un hybride Stable, certes, mais hybride quand même. Si on nous avait dit ça en prépa ! Mon prof de bio aurait adoré

En tout cas, le concert, malheureusement pas enregistré, était dominé par les rires, parsemés de ci de là de "coââ" musclés.