SUJET : Costa Rica, mi amor !

Pascal Jahan écrit: PLOUFFF

Il s'ensuit une immersion quasi totale du 7D, du 70/200, du photographe qui comme un capitaine de navire honorable, c'est à dire non philippin et non responsable du costia concordia, ne s'enfuit pas lors du naufrage.

Il faut noter que Pascal a sombré avec une grande dignité, le poing levé vers la surface, son 7D brandi tel un étendard criant à la face du monde: "je reviendrai !" (oui bon je sais, ça ne crie pas, un étendard... )

Pascal Jahan écrit: Ce dont je suis le plus reconnaissant à mes acolytes est le réflexe de sauvegarde du matériel qu'ils ont eu: retirer la batterie et la carte du boitier dans la fraction de seconde de ma sortie de l'eau.

Ça, c'est bibi. Je me souviens encore du flot d'eau qui est sorti du boîtier quand j'ai ouvert la trappe de la batterie... Si on m'avait à ce moment-là que ton 7D allait redémarrer dès le lendemain après-midi, je n'y aurais pas cru...

Catherine écrit: On espère que c'est votre dernière mésaventure, enfin si on excepte le régime alimentaire qui semble ne rien avoir à envier au vénézuélien.

En fait ce n'est pas tant le régime alimentaire que le talent des cantinières de la Station La Sirena qui est à mettre en cause. À La Tarde nous avons eu droit au riz et frijoles à presque tous les repas, et à chaque fois c'était délicieux. L'épouse d'Eduardo est un véritable cordon bleu.

C'est épique ! Je suis sans doute peu confraternel, peu amical, mon mauvais fond, mais j'ai souri au récit de tes malheurs, Pascal... Et même plus que souri. Je le ferai plus, promis, mais l'évocation des menus gastronomiques n'a rien arrangé (on a déjà donné au Venezuela).
Merci pour tout !

lololornito écrit: La bestiole, à la sortie de la forêt ...

Suit, un comportement insolite, notre tapir vient s'abreuver dans la mer et boit à grandes gorgées.
Petit besoin de sel ...

Très sympa cette observation. À mon avis ton explication est la bonne, c'est un comportement connu chez les rhinos de Java par exemple.

Par contre, une des deux photos n'est pas "passée".

Superbes vos récits, vos histoires et anecdotes !!! Je suis comme Bernard, j'ai ri dans le RER en lisant ta mésaventure Pascal, même si je le savais, heureusement que tout cela a bien fini, manquait plus que le croco passe et t'avale le 7d et le 70/200...

Pour les tapirs de Baird (seule espèce présente), ils sont balèzes (la plus grosse espèce de mammifères du continent) mais peuvent vraiment être hyper discrets et passer complètement inaperçus...

Z'aimez pas le riz / oeuf frit du petit matin de la Sirena C'est de la bouffe faite au milieu de la jungle quand même, faut pas l'oublier...

Mais il a gagné un 50D en pleine forme...

40D, 50D c'est du costaud quand même... et le 7D est le spécialiste des boîtiers en matière de ressuscitage, vous n'êtes pas les seuls à avoir eu des soucis de 7D là-bas mais ils repartent toujours

Laurent, top le Manakin, ils sont pas simples ceux-là à mettre en boîte !!!

INCREVABLES ces 7D! Et les photographes aussi

Vous avez pu l'observer danser le Manakin?

Le manakin était très actif et chantait mais nous n'avons pas observé le " Moonwalk" si réputé ...

3ème essai de cette fichue photo !

décidément !!


Pour une photo qui n'a d'intérêt que dans le récit ...

Message à tout ceux que mes mésaventures ont fait rire: Bernard, Vincent et tous les autres ...

... J'ai émergé rapidement, le crocodile n'était pas au rendez-vous, sans vouloir déflorer prématurément la suite du récit je peux annoncer le retour rapide à sa fonction première du matos immergé... par conséquent, tout baigne ! Si j'ose dire.
Je tenais donc là un excellent prétexte pour vous activer les zygomatiques sans prétendre égaler Buster Keaton suspendu à son horloge, Stan Laurel sombrant dans sa flaque ou l'éternel retour du râteau.

Donc... Merci pour vos rires
Et un immense merci à Xavier qui fait une description épique de ma noyade: sombrant, le poing levé, brandissant son matériel alors que ma tête disparait sous les flots. J'adore
et aussi pour sa présence d'esprit dans l'instant

Pour en revenir aux frijoles, je ne suis pas tout à fait d'accord avec Vincent... Au "milieu de la jungle", on peut aussi manger du poisson, par exemple, de la farine de couac, des sauces à base de citron, d'oignon, de bouillon cube etc... Il suffit d'y penser, de s'en donner la peine.
En revanche, les oeufs et le riz restent les aliments de base dans bien des coins de l'Amérique du sud, aussi.

Allez, nous sommes tout ouïe, et tous yeux !

Retard rattrapé!
Yessssss

Quelle aventure mes amis!
Et ce tapir sur la plage

D'une richesse et d'une diversité hallucinante
Grâce à votre récit et vos clichés on a vraiment droit à une immersion totale.

Merci à vous

Bon, après un long WE de repos, reprise. Merci pour vos commentaires très sympas !

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23 Juillet - La longue marche

Nous avons mal dormi. Hier soir l'aire de repos était envahie par un groupe d'ados du pays de l'Oncle Sam, bruyants, mais bruyants... il a bien fallu une heure après l'extinction des feux pour que ça arrête de papoter et de s'invectiver entre les moustiquaires. Mais ça, c'est pas le pire.

Le pire, c'est qu'au milieu de la nuit nous avons eu droit à un petit déluge. Moins spectaculaire que celui qui nous avait surpris à La Tarde, mais suffisant pour réveiller tout le monde. Et tremper quelques moustiquaires et extrémités de matelas...

Ce matin, nous ne nous mettons en route qu'après le petit-déjeuner. L'idée de Nito, c'est de nous emmener en balade le long de la plage. Nous allons d'abord rejoindre l'embouchure du Rio Sirena, pour ensuite longer la côte vers le Sud-Est. Au programme: pique-nique sur la plage, avant de revenir à la station.

X 249. Posée sur un palmier, une buse des mangroves(Buteogallus subtilis; Mangrove Black-Hawk). Cet adulte mérite bien mieux son nom anglais que le juvénile que nous avons observé hier :



X 250. Sur le sable foncé, un crabe-fantôme typique de la côte pacifique, Ocypode gaudichaudii (Painted Ghost Crab) :



X 251. La plage. Remarquez les nombreux bois flottés et les bateaux arrivés tôt le matin, qui attendent le retour de la marée :



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X 252. Cette fois-ci nous traversons le Rio Claro sans encombre. Photo souvenir au milieu du fleuve :



X 253. Nous cheminons en file indienne :



X 254. Un hôte inattendu sur cette plage: une petite araignée jaune, que je n'ai pu identifier :



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bravo à tous pour ce récit vivant, ces superbes photos, et ce sens de la survie impressionnant... ( j'ai ri aussi...)