SUJET : Costa Rica, mi amor !

Vous êtes sans conteste les rois de la photo de et de et de et de !

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Comme d'habitude après une séance de photo/sauna au ras du sol, nous sommes trempés. Nos fringues sont quelque peu crottées, aussi! Nous nous changeons rapidement, à même le parking, avant de reprendre la voiture pour quelques centaines de mètres seulement, en direction de la petite ville de Horquetas.

X 506. C'est qu'il est temps de manger, et Leo nous a dégotté un resto typique du pays:



C'est une vaste salle à manger sous un toit de tôle ondulée, et ouverte à tous les vents. Au fond, un grand comptoir de bois; le patron de l'établissement y trône majestueusement derrière ses pompes à bière (de l'Imperial, of course), et à portée de la caisse enregistreuse.

Nous nous asseyons. L'intérêt de Leo est vite accaparé par le match de foot sur le grand écran au-dessus du comptoir. Le nôtre, par l'agitation qui règne dans le jardin qui jouxte le comedor...

Car il y a de la faune ailée! Elle profite des nombreux morceaux de fruits dans les mangeoires, ou accrochés à même les branches. Nous avons tôt fait de retourner à la voiture prendre notre matériel photo, pour une séance photo improvisée.

X 507. À tout seigneur tout honneur, commençons par le Merle fauve Turdus grayi (Clay-colored Robin), et son regard pétillant d'intelligence:



C'est, comme vous le savez déjà, l'oiseau national du pays!

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Mais ce sont les tangaras (famille des thraupidae) qui sont présents en force dans le jardin!

X 508. Il y a d'abord le Tangara à croupion rouge (Ramphocelus passerinii; Passerini's Tanager), une espèce typique des basses terres du versant caribéen:



X 509. Les mâles comme celui qu'on voit ici sont virtuellement identiques à ceux de l'espèce jumelle du versant pacifique, le Tangara du Costa Rica (Rhamphocelus costaricensis; Cherrie's Tanager) que nous avions croisé à La Tarde :



Il y a un dimorphisme sexuel marqué chez ces deux espèces! Les femelles arborent un plumage aux dominantes fauve. Elles aussi se ressemblent, mais les demoiselles "du Costa Rica" sont plus colorées que leurs consoeurs "à croupion rouge".

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Personnellement je n'ai pas de bonnes photos de cette mangeoire. Je devais avoir encore les yeux plein de grenouilles et les lèvres trempées dans "l'impérial"

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X 510. Ensuite, il y a le Tangara des palmiers (Thraupis palmarum; Palm Tanager):



X 511. Son plumage sobre est identique chez le mâle et la femelle:



C'est une espèce largement répandue puisqu'on la retrouve du Nicaragua au Brésil!

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X 512. Voici un thraupidae qui n'a pas vraiment l'air de famille! Il s'agit d'un mâle de Guit-guit émeraude (Chlorophanes spiza; Green Honeycreeper), la seule espèce du genre Chlorophanes:



Le plumage de la femelle, quant à lui, est d'un vert éclatant. Comme ne l'indique pas le nom anglais de honeycreeper, l'alimentation de ce piafou est constituée majoritairement de fruits (60%); mais le nectar (20%) et les insectes (15%) entrent également dans son régime alimentaire.

X 513. Retour à un tangara d'aspect plus classique, le Tangara évêque (Thraupis episcopus; Blue-gray Tanager):



Dans des conditions de lumière peu favorables on le confond aisément avec le Tangara des palmiers, mais dès que le soleil brille un peu, notre petit évêque se révèle dans toute sa splendeur!

Voilà qui conclut cette séance impromptue de photos à la mangeoire. Il est temps pour nous de repasser en mode baroudeur, et de partir explorer la jungle dangereuse et impénétrable de La Selva...

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Un festival de tangaras ! Mon préféré, le à croupion rouge ! Mais l'évêque est aussi très beau avec son bleu pastel, celui des palmiers est tout en délicatesse. Et il n'y a pas que les tangaras, le Guit-guit a la petite lueur dans l'œil qui va bien. On reste dans les hauteurs !

ils sont beaux avec cet arrière plan

Ce carnet est tout bonnement somptueux. Ce qui est génial, c'est que lorsqu'on croit que c'est fini, ça repart de plus belle
Un petit - gros, très gros - faible pour la bad girl en jeans
Encore !!!
Paul

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9. LA SELVA

28 Juillet - Welcome to the Jungle

Une grosse quinzaine de kilomètres, et nous voici à La Selva. En castillan, La Selva signifie "La Jungle"! C'est une station de recherche établie au coeur des basses terres caribéennes, au sein d'une étendue de forêt tropicale. Elle est située aux marches septentrionales du Parc National Braulio Carrillo, auquel elle est est reliée par un corridor forestier. La Selva fait partie de la Réserve de la Biosphère de la Cordillera Volcánica Central.



La station est gérée par l'Organisation for Tropical Studies, un consortium d'une soixantaine d'universités, instituts de recherches et collèges, au Costa Rica mais surtout au USA. Les installations de La Selva, capables d'accueillir une petite centaine de personnes, ont d'ailleurs une allure de mini-campus américain. Avec réfectoire, buanderie, centre d'accueil et spacieux bungalows: on est loin de l'inconfort de la Sirena... oui, je vous faisais un peu marcher en parlant de mode baroudeur!

X 514. Un petit peu retranché, d'ailleurs, le campus, puisqu'il faut franchir pas moins de deux points de contrôle pour y accéder:



X 515. Nous nous acquittons des formalités d'inscription:



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Haaaa la Selva ! leo est un pass d'entrée à lui tout seul

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X 516. Débarquement...



X 517. Et voilà ce qui sera notre nid douillet pour les deux nuits suivantes:



Comme vous le voyez sur cette vue aérienne de la station (merci Google Maps), une grosse rivière, le Rio Puerto Viejo, divise la station en deux parties. Une passerelle enjambe les eaux boueuses. Notre bungalow, le N°3, est situé près de l'entrée de la station, non loin du réfectoire. Leo, lui, loge sur l'autre rive, dans un des bâtiments réservés aux chercheurs.



À peine le temps de déposer nos affaires, de choisir une chambre, et nous voilà prêts à découvrir le campus. Il est deux heures et demie, le soleil brille, et nous nous mettons en route, tromblons à la main...

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Nous faisons une première rencontre sur la pelouse bien tondue, non loin du réfectoire. À Bahía Drake nous avions rencontré le Basilic commun (Basiliscus basiliscus; Common Basilisk)...

X 518. ... et bien voici son cousin du versant caribéen, le Basilic brun (Basiliscus vittatus; Brown Basilisk), qui se dore au soleil:



C'est un mâle, reconnaissable à la crête qui lui parcourt la tête et le dos. Chez les femelles, cette crête se développe moins; elle n'apparaît -et encore, pas toujours- que sur la tête.

X 519. Nous voilà arrivés à la passerelle (Leo !). Elle nous met à bonne hauteur pour observer la faune dans les arbres qui poussent le long des berges:



X 520. Justement, voici un placide herbivore excellent grimpeur! Un Iguane vert d'un bon mètre de longueur, sans compter la queue (Iguana iguana; Green Iguana):



La présence d'une très grande écaille arrondie située sous le tympan permet de le différencier à coup sûr des autres espèces d'iguanes. Notre individu est relativement âgé, comme l'indiquent sa grande taille et sa couleur foncée. Les jeunes, eux, arborent une livrée d'un vert éclatant. L'espèce est largement répandue en Amérique Centrale et du Sud.

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Superbes les reptiles !

Tes messages me font fredonner :

"Xavier est un héros,
Il a posté des photos"

Aujourd'hui fallait oser

Catherine écrit: Aujourd'hui fallait oser

audaces fortuna juvat