SUJET : Cap sur la Namibie!

Comme Marine !
Je craque aussi pour le gros pépère Pélican relax et bien sûr, les otaries qui profitent du bateau comme lieu de repos et de jeu ! Elles font ça aussi aux Galapagos
ça doit être dans leurs gènes !
Ce fil est génial

PS : le tadorne, le goéland, l'albatros => topic des oiseaux en vol

Merci Catherine, je vais mettre les oiseaux dans le topic des oiseaux en vol de ce pas!

Le lendemain, nous partons rejoindre avec l'annexe, les bancs de sables qui se trouvent un peu plus loin...
J'avais aperçu des pélicans qui s'y posaient mais également des flamants nains, le ciel est bien bleu, c'est le moment d'aller shooter...

Ils sont vraiment marrants ces oiseaux, ils ont des mimiques extras! Et leur façon de marcher

Aaaaahhh ! Le capital sympathie des pélicans ne se dément pas ! Géniales tes dernières photos !
Quelle vie extraordinaire vous menez !

Comme Marine, très belle série ! La qualité se maintient au sommet !

Merci les amis!

Bref, après les avoir mitraillés de l'annexe, nous descendons sur l'île de sable, des dizaines de squelettes de flamants nains s'y trouvent, on trouve également des traces de chacals et de hyènes, intéressant! Je scrute alors le moindre petit être à 4 pattes, les yeux bien équarquillés...

Nous marchons bien 500 mètres pour tenter d'approcher les flamants, sans succès, quant aux pélicans, ils sont bien plus dociles, mais eux, gardent aussi leurs distances...

Nous continuons notre marche, et je vois un sable bien particulier, du sable rose! Les hypothèses viennent de suite avec les flamants, nous pensons à une décoloration, une fois qu'ils meurent, les plumes perdent un peu de leur couleur rosâtre, nous pensons aussi que cela peut venir des méduses, l'endroit en est envahi et lorsqu'elles s'échouent, la couleur du sable lorsqu'elles dessèchent est bien plus rose.

Accroupi, à tater le sable, j'aperçois une pointe derrière une touffe d'herbe, c'est une barge à queue noire, je rampe alors comme un guépard qui va traquer sa proie...

Nous rentrons au bateau et... nous avons pris la décision de partir trois jours à Sossusvlei en voiture, tout est prêt, la voiture est louée, les affaires sont prêtes, les pélicans viennent nous dire au revoir...

Superbe série de photos avec les pélicans

Quel voyage !!!

Bravo au Guépard des Mers ! Ta barge est superbe, les pélicans itou !

Merci à vous deux!

Le bateau est fermé à clé, les otaries dorment encore, le trio de Pirates part pour Sossusvlei!
À peine le temps d’accrocher l’annexe, que l’appareil fait déjà cliqueter son miroir…

Ça y est, nous sommes partis pour de bon! Notre petite Toyota Yaris pète le feu, et ça couleur blanche va vite changer en voyant l’état des routes…
À peine à 2 kilomètres de Walvis Bay que la route de goudron s’efface petit à petit et devient une route de sable et de petits cailloux.

Aucun panneau de circulation n’existe, les voitures sont tellement rares, qu’aucune vitesse n’est limitée, et ce n’est pas la peine de s’amuser à aller vite si on ne veut pas faire exploser la voiture! 60 à 70 km/h est déjà pas mal…

Le paysage est totalement désertique, quelques dômes montagneux apparaissent de temps en temps… Nous nous sentons seuls, vraiment seuls!

Nous croisons une voiture à peu près toutes les 20 minutes, lorsque nous la croisons, nous disparaissons dans un nuage de fumée blanche…

Le paysage est très variable, après quelques 100 kilomètres, la verdure apparait.
Nous trouvons d’étranges formations de roches, toutes saillantes et toutes accompagnées de fleurs colorées…
Le désert disparaît alors et se transforme en montagnes bien vertes.

Enfin, nous recommençons à voir du sable mais pas blanc, non, orange!

Héhé, nous approchons des dunes de Sossusvlei, mais pas uniquement, nous voyons pour la première fois, un Oryx, pas de près, mais la découverte me rend tout fou! Depuis le temps que je voulais en voir, avec une seule idée en tête, le capturer avec les dunes orangées en arrière plan…

Nous croisons pour la première fois, une maisonnette de campagne, entièrement autonome, panneaux solaires, moulin à eau…



Nous voyons une petite tache noire, un peu plus loin sur notre bâbord, heu… sur notre gauche!
C’est une autruche, malheureusement, un peu trop loin, et puis elle se met à courir, courir, courir…

Elle se rapproche de nous, en allant dans notre direction, 30km/h, 40, 50, 60!
Elle se stabilise à 60 km/h et nous dépasse à fond sur la route, je crois bien qu’il s’agissait de Bip-bip!