Bon, je vais pas vous refaire le coup de l'iphone qui bzoingue à 5 heures du mat', parce que je veux pas donner l'impression de tirer à la ligne, hein ? Donc, c'est cinq heures et tout se passe comme d'hab.
Aujourd'hui, c'est jour de transition. Nous quittons Hato Piñero, un domaine très attachant par ses paysages, son mode de fonctionnement, son côté cosy, bar, salon, ses cocktails Piñero.
Ah, je vous ai pas raconté ? C'est une recette donnée par Bruno, un Seven Up qui apporte les bulles et le sucre, plein de sucre dans cette limonade, un citron vert pressé qui apporte l'acidité qui va bien pour combattre le sucre du Seven up. Terrible, hein ? ah, j'ai oublié un détail, finalement assez important quand même. Dans la bonne recette, comme pourrait dire Dominique, qui n'en boit pourtant pas " Vous avez beau dire, y'a pas seulement que du citron, y'a aut'chose. Ça serait pas des fois du gin, hein ? - Si, y'en a aussi."
Donc rajouter une larme de gin. Une larme de crocodile de l'Orénoque, œuf corse, disons le 1/4 du verre. Ou moins si l'on est pas habitué à une boisson d'homme.
Une photo sans rapport avec le texte (ça vous change pas beaucoup ? c'est pas gentil !) pour faire plaisir à Frédéric
Mais ce qui me manquera quand même le plus, ce qui fait que sans doute nous retournerons au Venezuela (avec les vols de dendrocygnes, avec le fourmilier, les coqs de roche, Bruno et Sergio), c'est les virées nocturnes avec (G)Ertrudis, nos rendez-vous de nuit (en tout bien, tout honneur, hein) avec savacous, ibijaus gris et autres engoulevents. Non solum il est d'une habileté diabolique à débusquer tout ce qui est embusqué, sed etiam il est sympathique, comme dit Dominique "L'homme de la Pampa parfois rude reste toujours courtois".