SUJET : Samburu, Buffalo Springs, Baringo, Masai Mara, oui au Kenya !

Les lionnes sont au rendez)vous matinal, encore une fois. La réserve de Masai Mara est vraiment le paradis des grands chats.

Il est tôt, on est encore (ou déjà, vu les activités nocturnes) ensommeillé, on baille :

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On s'ébroue (après la toilette matinale ?)

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On se salue et se fait des bisous (si, si !)

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Pas étonnant que Big Cat Diary ait choisi ce paradis-là, non ? Et que même après l'arrêt de cette cultissime série, la BBC continue à paparazzier nos belles :

Un bout de temps que l'on a pas vu de piafous sur ce fil, ne trouvez-vous pas ? Réparons vite cet oubli

avec un rollier à longs-brins sur feuille de datura

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une pie-grièche à dos noir sur branche

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une pintade de Numidie sur sol



bien cachée dans les herbes de la savane...

D'autres petites bêtes ont adopté cette stratégie de prudent camouflage dans les hautes herbes de la savane. Jugez-en, avec ce code des roseaux mâle dont seuls dépassent les cornes recourbées

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ou tous ces prudents buffles et ces trois éléphants

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Après une longue absence, j'ai refait un tour ce fil et c'est du bonheur. Je retrouve le Kenya et plein de belles images et même de magnifiques images. Il y en a tant que je ne peux les citer toutes et vous êtes tous les trois primés dans mon hit parade personnel.

EN terrain plus découvert, un gravelot à triple collier arpente une grande flaque

1186 Gravelot à triple collier, Charadrius tricollaris, Three-banded Plover



Une moinelette de Fischer cherche son bonheur et sa pitance dans une vieille bouse, comme quoi tout est relatif, on peut être heureux quand on est...

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et une sentinelle à gorge rose ne fait rien qu'à appeler son futur bonheur

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Là où les graminées de la savane sont trop basses pour répondre aux souhaits de discrétion, elles peuvent satisfaire d'autres besoins vitaux. Les zèbres sont des brouteurs réputés, et eux qui ne sont pourtant pas aidés par de multiples estomacs, se satisfont d'herbes ligneuses, coriaces (et préparent ainsi une succulente repousse dont se repaitront avec plaisir les délicates gazelles et les raffinés gnous). Et ils mettent de l'application à leur tâche.

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Pour le détail des interactions gnous-zèbres-gazelles, que puis-je faire sinon vous recommander d'aller jeter un œil à la page de la Grande migration où est traité le "Feeding facilitation and the grazing succession. L'auteur aussi modeste que talentueux (oui, c'est moi, mais comment avez-vous deviné ?) vous y dit tout, tout, tout, pas sur le z..., mais sur les habitudes de nos herbivores de la savane. Alimentaire, mon cher Watson...

C'est encore l'heure du petit-déjeuner, même si ce n'est pas encore celle de se jeter un petit ver derrière la cravate... Pas de quoi retenir cet étourneau caronculé. Et puis d'abord une larve, ce n'est pas un ver, s'pas ?

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Les phacochères, autrement appelés MacDo de la savane, vu le nombre de ceux qui les apprécient au point de les inviter à leur table, ou bien Kenya Phone Express au vu de leur queue, antenne toujours dressée...

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Nous passons la Musiara Gate, nous sommes encore dans la réserve, mais juste en bordure, là, derrière les zèbres, c'est un village masai , plus précisément son enclos empli de vaches. Qui toutes, bien sûr, connaissent bien les limites de la réserve et ne les franchissent jamais...

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Sur le côté opposé, trois zèbres boivent (pour oublier ? non heureusement ils ignorent les dangers d'empiètement de leur habitat)

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Pour notre dernier jour de safari, une nouvelle tête avec ce pourtant non rare vanneau armé :

1198- Vanneau armé, Vanellus armatus, Blacksmith Lapwing



et une vieille connaissance avec un euplecte à épaules blanches

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Un éléphant d'humeur joueuse, ou bien serait-ce le printemps ?

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Un aspect typique de la savane en juin, avec ses graminées dorées qui conservent des nuances de vert. Un endroit de rêve pour les buffles qui y trouvent gîte et couvert. Et couverts, ils le sont presque. Mais il est trompeur, le sentiment de sécurité que pourraient donner ces hautes herbes, qui pourraient cacher encore mieux un prédateur. Les buffles n'y cèdent pas, et il en est toujours quelques-uns à garder la tête haute...

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Des buffles sans piquebœufs, ce serait bien inhabituel. Et s'ils ne sont pas sur la bête, ils n'en sont pas loin, ces pique-bœufs :

1203 Piqueboeuf à bec jaune, Buphagus africanus, Yellow-billed Oxpecker

Quitter Mara sans voir une dernière fois un euplecte, est-ce envisageable ? Non, bien sûr, semble nous dire cet euplecte fièrement campé, euplecte , de Jackson présentement

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Cette dame agame des colons, lui, a choisi la discrétion, le mimétisme, elle fait tout son possible pour être la plus branchée possible

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Un glorieux éclat de rouge dans le vert printanier : une superbe flame-lily (Gloriosa superba)

Le rapace qui se présente à nos yeux est d'une exquise politesse. Il s'arrange pour être reconnaissable même d'un spécialiste struthio-carduelien quasi-exclusif. Et même de loin ! Un chic type, cet aigle huppard !

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Bon, nobody's perfect, c'est un peu moins évident en vol et de 3/4 arrière...

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Deux canards à bec rouge naviguent de conserve :

1208- Canard à bec rouge, Anas erythrorhyncha,Red-billed Teal



Nos petits amis gris, la savane, nous les quittons à regret...

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Un autre des oiseaux complaisants faciles à reconnaître même pour un ignare ou pour un érudit hyper-spécialisé, un martin-pêcheur pie :

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Notre voyage, notre safari tire à sa fin. Un élancé guépard, un noble léopard, un majestueux lion pour clore ce safari ? Eh bien non, ce sera des réprouvés, des mal vus, des dédaignés, des éboueurs de savane.

D'abord, des oricous, les plus majestueux des vautours, même si moins beau à mes yeux que le Rüppell :

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Et ensuite, pour notre photo N° 1212, la dernière avant notre vol pour Nairobi, nous avons un chouchou de Cécile, que j'embrasse (Cécile, pas sa chouchou), une hyène au doux regard, si, si...



Je laisse maintenant le clavier à Marc et je me réjouis d'avance de trouver à notre retour ses superbes photos.
Marco, à toi le soin !