SUJET : Svalbard, 80° Nord

En quittant les falaises, une grosse surprise apparait par intermittence assez loin. On ne peut faire plus gros comme surprise, une baleine bleue!
Elle est en pêche, elle remonte de temps en temps reprendre son souffle. Mais elle ne dit jamais où elle va sortir. Heureusement son souffle permet de la repérer avant de braquer l'objectif.

Dans l'après-midi, nous faisons une petite balade au fond d'un fjord, du nom de Lomfjord, rempli de glaçons.
Quelques guillemots à miroir s'approchent tranquillement.

Lors de notre balade, nous croisons deux rennes qui nous ignorent occupés à brouter la rare végétation faite de quelques brins d’herbe et de fleurs, maigre pitance.









Nous avons atteint le point le plus éloigné de Longyearbyen. A partir de maintenant nous ferons la route inverse. Demain matin, nous devrions atteindre Liefdefjord, dans le nord du Spitzberg.

J'adore les HLM de guillemots ! Et bien sûr la baleine bleue, pour laquelle j'ai toujours eu beaucoup de sympathie...

Je suis ce fil avec envie !
Les Mergules nains , les paysages, la baleine, les petits nounours !! le HLM de guillemots et les autres .
Très étonnant de voir ces fleurs dans cette ambiance hivernal .

Merci Michel pour ce fil bien documenté ! Je retiens le morse, particulièrement impressionnant, les rennes "à bec plat" , les mergules qui sont des petits piafous sympathiques et les paysages impressionnants (j'aime particulièrement la 53 et son presque rayon de soleil).

Merci pour vos passages les amis.
Pour les petites fleurs, c'est vraiment surprenant de les voir éclore dans un environnement si hostile. La saisons ne dure que quelques semaines.
Catherine et Marc, pour les paysages je suis en phase avec vous. La preuve...

Ce matin, petite sortie sur le pont avant le petit déjeuner, calme absolu, pas une risée, les brumes enveloppent les montagnes alentour. Une belle lumière
avec un soleil polaire à peine voilé inonde le Liefdefjord, le fjord de l’amour, du nom d’un bateau hollandais qui aurait fait relâche ici en des temps anciens.
Les zodiacs sont déjà sortis, un ours polaire est annoncé. La journée démarre sous les meilleurs auspices.

L’ours est bien présent, il vient de sortir de l’eau et entame une petite balade autour de l’île et prend le temps de se frotter contre le sol en prenant des postures
rigolotes.

La neige et la glace sont bien présentes dans cette région du nord du Spitzberg. Elles donnent une atmosphère particulière aux paysages, les prots d'hiver en bord de mer.

Il y a quand même un peu de vie dans cet univers







Et un petit chouchou pour Bernard

Le bateau a fait le tour du fjord à petite allure. Il faut dire que le terrain est miné.







En début d’après-midi, nous quittons Liefdefjord, et ses sentinelles qui fond la sieste, puis traversons le Woodfjord avant d’arriver sur notre prochain point d'accostage.

Les paysages sont grandioses et vraiment magnifiques

Ils sont à la fois emplis de sérénité, mais aussi un peu effrayants par la rudesse et l'inhospitalité pour l'homme

Merci Michel pour ces images qui nous "embarquent".

Merci Patrice, en effet, les paysages sont exceptionnels. Même s'ils se compose de mer, de roche et de glace ils changent tous les jours. Et ce n'est pas fini!
Rudesse et inhospitalité sont les termes. On a du mal a imaginé la vie des baleiniers ou des trappeurs qui venaient ici il y a un, deux ou trois siècles!

A propos de trappeurs, dans l’après-midi, nous sortons du Liefdefjord, puis traversons le Woodfjord avant d’arriver sur le site de Mushama. Les trappeurs s’y sont installés au début du 20ième siècle et chassaient les renards et les rennes pour leur fourrure.






Le Rembrandt tente une entrée dans le lagon. Rempli de glace, il devra rebrousser chemin. Frit,z de son poste de vigie, a repéré un eider à tête grise parmi les eiders à duvet.





C'était un de mes souhaits de le mettre en boîte celui-là. C'est fait, même s'il est un peu loin. 800mm plus un gros recadrage.

Dans l’après-midi, nous partons pour une petite balade le long de la côte. La neige est encore bien présente.





Sur la deuxième photo, je suis avec Fritz, le guide ornitho, toujours aux aguets.

Les rennes, sur pieds ou ps, sont bien présents dans le quartier.




Quelques traces laissées par les trappeurs qui installaient des pièges pour ne pas abimer les fourrures.

Nous nous approchons du camp de base des trappeurs, une grande cabane, des petits cabanons avec quelques étangs autour. Le premier sur la zone a
été construit en 1927 par le plus célèbre chasseur de Svalbard, Hilmar Nois, qui a vécu et chassé dans l’île pendant 38 ans. Les bâtiments ont été aménagé en gîte.




Les plans d’eau attirent les oiseaux : sternes arctiques, plongeon catmarin sur son nid (nous restons à distance pour ne pas le déranger), des bécasseaux et une bernache cravant que l’on connaît bien chez nous en hiver.





Les paysages sont toujours aussi enneigés, mais les fleurs sortent déjà.