SUJET : Laikipia

Dietmar
La 103 est corrigée. C'était une grossière erreur de ma part puisque ce gravelot n'est pas répertorié comme étant présent dans les terres!
Pour la 95, une idée?

Sinon , la pause café continue de réserver bien des surprises avec ce nid de

127. Piqueboeuf à bec jaune (Buphagus africanus)


et cette série spéciale

128. Perroquet de Meyer (Poicephalus meyeri)


129. Perroquet de Meyer (Poicephalus meyeri)


130. Perroquet de Meyer (Poicephalus meyeri)


131. Perroquet de Meyer (Poicephalus meyeri)

132. Perroquet de Meyer (Poicephalus meyeri)


133. Perroquet de Meyer (Poicephalus meyeri)


Je finis par détecter le nid des choucadors dans un arbre mort voisin

134. Choucador à oreillons bleus (Lamprotornis chalybaeus)


135. Choucador à oreillons bleus (Lamprotornis chalybaeus)


Je réalise que je me suis un peu éloigné de la voiture à force d'exploration et que ce beau spécimen marche à ma rencontre. Réflexion un peu égocentrée car je ne vois pas bien pourquoi il viendrait vers moi

135. Eléphant d'Afrique (Loxondota africana)

La chaleur devient écrasante et nous laissons la colonie de buffles se reposer avant de repartir au camp...

136. Buffle du Cap (Syncerus caffer)


... pour une nouvelle envolée de nouvelles coches connues ou non

137. Choucador de Rüppell (Lamprotornis purpuroptera)


enfin, et pour le coup son nid est juste au dessus du bar devant l'ouverture d'une des parties de la tente

138. Tisserin écarlate (Anaplectes rubriceps)


139. Cordonbleu violacé (Granatina ianthinogaster)


Ne pensez pas que je ne vous mettrai pas à contribution

140. Rougequeue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus

Je termine cette volée de plumes des jardins par un petit nouveau, encore me direz-vous.

141. Crombec à face rousse (Sylvietta whytii)

Waouh, que de piafous et pas toujours très commun

Le Crombec à face rousse et le Tisserin écarlate

Quel est le nom du camp ? Tu as quelques images ?

Patrice

Quel est le nom du camp ? Tu as quelques images ?

Ol Pejeta Bush Camp: 8 tentes très confortables, « Bucket shower », pas de piscine!

C'est un Buffle drôlement imposant C'est étrange ces raies au fond de l'image, il y avait une clôture ?
Coup de cœur aussi pour le Tisserin écarlate
Pour la 95, oui un Euplecte mais lequel ? Pas trop d'idée..
Pour la 140, est-ce que ça ne pourrait pas être simplement un Rougequeue à front blanc, même si pas vraiment fréquent au Kenya ? En tout cas, ça ne me semble pas être un Gobemouche sombre, qui est plus uniforme de couleur.

Au fur et à mesure de ton carnet, je me dis que Laikipia permet (aux plus méritants, œuf corse) un "perfect" avec lions, éléphants, rhinos et, last but no least, plein de piafous. Il pourrait juste manquerait à, la rigueur un petit ou grand chat tacheté (voire un tacheté non taché).

Je me régale, ! Merci du partage, JC !

Un vrai bon safari n'est jamais vraiment complet sans de jolis profils d'impalas trop souvent délaissées, en attendant un ou une meilleur quelque chose qui ne vient jamais et pour laquelle on se dit "j'aurai du les prendre le 1er jour". Toute ressemblance avec des personnages réels, existants ou passés, ne serait pas purement fortuite.

142. Impala (Aepyceros melampus)


143. Outarde kori (Ardeotis kori)


Le dernier matin est propice à une petite grasse matinée qui permet de fignoler quelques plumes

144. Gonolek d'Abyssinie (Laniarius aethiopicus)


145. Tchagra à tête noire (Tchagra senegalus)


146. Cratérope rubigineux (Argya rubiginosa)

Comme les impalas, il faut au moins ramener un Bulbul commun

147. Bulbul tricolore (Pycnonotus tricolor)


dans sa version adulte classique

148. Prinia modeste (Prinia subflava)


149. etourneau caronculé (Creatophora cinerea)


150. Tisserin écarlate (Anaplectes rubriceps) - lady


151. Bergeronnette pie (Motacilla aguimp)

Les derniers adieux aux guides et au staff. Nous devons passer par le terrier des hyènes qui auront finalement décampé avant notre arrivée (ça me rappelle l'histoire des impalas de ne pas avoir attendu la veille que les jeunes encore tout noir et sans tâches sortent du terrier

On se refait comme on peut

152. Outarde du Sénégal (Eupodotis senegalensis)


153. A DETERMINER (Tisserin X)


qui sera la dernière coche de Ol Pejeta avant les 4 heures de route dans le nord. Quoi çà: 4 heures pour moins de 120 km sur une route qui ne traverse même pas les concessions?

En tous cas, nous arrivons sains et saufs et poussiéreux à Laikipia Wilderness, fêtés dignement par une colonie de républicains logeant dans l'arbre ombrageant le parking.

154. Républicain d'Arnaud (Pseudonigrita arnaudi)


avec des corbeaux qui survolent le mess où nous attendons nos instructions et notre bière

155. Corbeau à queue courte (Corvus rhipidurus)


Avant la 1ère sortie de l'après-midi. L'emblème du camp est la Pintade vulturine si typique de Samburu dont nous ne sommes qu'à quelques encablures

156. Pintade vulturine (Acryllium vulturinum)


Au pas synchronisé !

Comme vous le voyez, le vert quasi permanent de Ol Pejeta a laissé place aux ocres et aux buissons secs. Le responsable du camp nous donne les descriptions et instructions d’usage. Il nous vante la présence de Giza qui réside « sur place » ou tout du moins dans les tous proches parages. Nous avions complètement oublié ce détail évoqué à Ol Pejeta le 1er jour, tellement on imaginait cela être une rumeur se propageant de 4x4 en 4x4, façon « l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours » même si Giza n’est pas un ours. Je sais que j’enlève une partie du reste de suspense qui était bien mince de toute façon depuis les recherches de Patrice et Bernard. Ceux qui parlent couramment swahili n’ont plus d’excuses! Giza est aperçue presque tous les soirs, et pas plus tard qu’hier, est passée via ce rocher qu’il me désigne à moins de 200m du bar. Je me dis « encore un truc pour touristes vernis. Giza va profiter de notre présence pour prendre des vacances ou ne se montrer qu’en pleine nuit noire bien à l’abri dans un bush ».

157. Impala (Aepyceros melampus)


158. Barbican d'Arnaud (Trachyphonus darnaudii)


159. Eléphant d'Afrique (Loxodonta africana)


160. Hirondelle rustique (Hirundo rustica)


161. Mahali à sourcils blancs (Plocepasser mahali)

162. Grand Koudou (Tragelaphus strepsiceros)


Le soleil va se coucher et notre guide nous dit que nous allons maintenant chercher Giza. Je lui dis "bon courage" mais il échauffe nos esprits quand il nous annonce que le manager du camp l'a déjà spotté. Pour le coup, je fais tous les réglages bien comme il faut, f/4 1/160e, VR sur ON, les ISO montent à 51200+... on verra bien ....

Pour commencer, nous tombons sur la mère de Giza dont je ne me souviens plus du nom mais je ne me rappelle pas qu'elle ait été « baptisée ».

163. Léopard (Panthera pardus)


Puis soudain, "elle est là"... où çà? Il fait tout noir quand le miracle fait qu’un œil jaune se détache. On n'en croit pas nos yeux ! Le fameux léopard mélanistique, tout noir ou presque.

164. Léopard (Panthera pardus) Giza


Je vous réfère à l'excellent article de National Geographic sur le sujet, observé pour la 1ere fois en 2018, même si mon guide me promet qu'il en a déjà vu 7 différents sur la zone.

https://www.nationalgeographic.fr/animaux/un-leopard-noir-a-ete-vu-au-kenya-pour-la-premiere-fois-en-100-ans

Je ne vous cache pas que ces 2 photos ne sont pas les deux premières que j'ai prises. J'ai évidemment mitraillé de peur de la manquer dès la 5^ème seconde puisque les quatre premières secondes me servirent à me remettre du choc visuel. J'en tremble encore en écrivant ces lignes. Je ne dirai qu'une chose: les boitiers ne savent pas faire le focus sur du noir : ils ne voient rien du tout même avec l'éclairage de la torche. Il faut trouver un point proche, faire le focus et recomposer ou alors faire le focus sur l’œil quand elle vient sur nous et nous regarde. Bref, sans être mauvaises, les premières sont moyennes voire médiocres mais auraient déjà comblé la terre entière vu la rareté et la proximité. Giza est totalement à l'aise et patrouille sans être apeurée alors que sa mère est plus timide. C'est incroyable. Ça laisse le temps de revoir complètement mes réglages, de mettre sur f/5 et de passer au 1/500 car même si elle ne bouge pas vite, elle est toujours en mouvement et le VR n'est pas assez puissant pour contrer les tremblements . En plus, le léo est noir mais la lampe éclaire fort et les premiers shoots sont surexposés. Un comble en pleine nuit noire.

165. Léopard (Panthera pardus) Giza


En observant bien, on s’aperçoit que ra robe n'est pas noir uniforme. On distingue même nettement des zones où les taches classiques de la robe du léopard sont visibles mais dépigmentées.

Vous comprenez pourquoi je suis moins triste de ne pas avoir vu les lycaons.Je vous laisse vous remettre en attendant demain....