SUJET : Costa Rica, mi amor !

Puis les Colibris de Rivoli

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Mais sur le chemin du lodge que je partage avec Pascal, je croise encore quelques piafs à proximité d'une mangeoire plus classique.

X 348. Un passereau omniprésent, le Bruant chingolo (Zonotrichia capensis; Rufous-collared Sparrow):



Contrairement à ce que son nom anglais de sparrow (moineau) indique, il s'agit bien d'un embérizidé, et pas d'un passéridé comme les "vrais" moineaux. Il n'y a d'ailleurs pas de passéridés originaires du Costa Rica, même si le moineau domestique y a été introduit.

X 349. Un Vacher bronzé (Molothrus aeneus; Bronzed Cowbird):



X 350. L'oiseau national du Costa Rica, le Merle fauve (Turdus grayi; Clay-colored Robin):



On peut se demander pourquoi un piafou d'aspect si peu remarquable a été élevé au rang de symbole de la nation par le président Daniel Oduber Quirós, le 3 janvier 1977. Bon, d'une part, le Quetzal resplendissant, raison de notre présence en ces lieux, était déjà pris par le Guatémala, de même que la Harpie féroce par le Nicaragua. Exit donc ces deux concurrents de poids.

D'autre part, un petit tour par wikipedia.es nous apprend qu'il fut déclaré oiseau national en raison de son chant puissant et mélodieux, qui accompagne l'arrivée de la saison des pluies, et parce qu'il est un élément important du folklore, de la littérature et de la musique costaricaine. Mazette !

Comme on le voit, le pájaro nacional apprécie les fruits. Mais comme tout bon merle il se délecte également de lombrics, escargots, vers et insectes de toutes sortes.

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Hello,
Je rattrape mon retard avec grand plaisir en voyant ces nouvelles photos !!!
Tous ces nouveaux piafous, notamment les colibris de vrais beautés !!!
Merci à vous pour ces magnifiques nouveaux ajouts.
Amicalement,
Jonathan

Merci à toi Jonathan !

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X 351. Sur la paroi d'un des petits lodges, une femelle de Pic chevelu (Picoides villosus; Hairy Woodpecker):



Le mâle, quant à lui, a une tache rouge à l'arrière de la tête.

X 352. Encore un embérizidé, un Tohi à grands pieds (Pezopetes capitalis; Large-footed Finch):



X 353. Le même:



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X 354. J'arrive enfin au petit lodge à flanc de coteau:



Ça nous change vachement des conditions spartiates de La Sirena !

X 355. Et puis la vue depuis la fenêtre est imprenable:



Pour la première fois depuis le début du périple, nous avons droit à de l'eau chaude pour la douche. Et heureusement, parce qu'à 2650 mètres d'altitude il fait plutôt frisquet ! Nous avons subi un tel choc thermique: de 35°C ce matin à Puerto Jimenez à 11°C aux abords de l'auberge, que nous sommes transis de froid. La chaufferette électrique tourne à plein régime...

La nuit est tombée. Après une sieste réparatrice, puis un repas gargantuesque à l'auberge (ce sera une constante au cours de notre séjour à Paraíso Quetzal), notre hôte nous propose une petite sortie aux alentours immédiats de l'hôtel. Objectif, observer des engoulevents.

X 356. Et bientôt, notre guide en repère un dans le faisceau de sa torche électrique. Il s'agit d'un engoulevent montagnard (Antrostomus saturatus; Dusky Nightjar):



Voilà qui conclut joliment notre journée. Demain, nous devons nous lever tôt pour partir à la recherche d'un des habitants les plus discrets de la forêt de nuages de Talamanca: Pharomachrus mocinno, le Quetzal resplendissant. Mais pour le moment, dodo!

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Une bien belle entrée en matière et cet engoulevent est

Enfin de la bonne bouffe après la sirena

En accord avec Xavier, je garde un excellent souvenir de la qualité de l'accueil, de l'hébergement et de la nourriture.. de la truite à tous les repas. Le climat et le relief se prêtent à la pisciculture de la truite arc en ciel originaire d'Amérique du nord. Cette truite, au dire de notre guide, a d'ailleurs rapidement colonisé les torrents de la contrée. Je ne connais pas les implications écologiques de cette introduction. Chez nous elle est dans beaucoup de secteurs en compétition avec notre truite autochtone la "fario".

Après ces considérations écologico-culinaires, une photographie de notre escapade nocturne, finalement assez peu aventureuse car nous avons rencontré cet engoulevent montagnard Antrostomus saturatus à moins de 50 m de notre cantine.

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Il est superbe cet engoulevent, il me rappelle l'ibijau "de service" à la sortie de Bellavista Lodge en Équateur. Ces oiseaux sont vraiment extraordinaires, enfin moi je les trouve fascinants. La convergence entre les deux familles est vraiment visible sur vos photos !
Et j'aime bien aussi le tohi-Berthe, très rigolo... mais il gagne à être photographié de dos quand même, quels pieds !

Les CO-LI-BRIIIIIIIIISSSSSSSS Je suis tellement fan. J'aime beaucoup l'engoulevent, autre style mais tout aussi interessant. Quel trip vous nous faites partager

Merci à vous deux!

Nico, il y aura encore du colibri, c'est promis !

Ce qui est marrant, Catherine, c'est qu'en théorie un des traits distinctifs entre ces deux familles proches est que les ibijaus se perchent droits, alors que typiquement, les engoulevents se posent par terre. Ici on a un engoulevent qui se donne beaucoup de mal pour passer pour un ibijau!

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26 Juillet - On ira tous au paradis

Six heures du matin, nous voilà dans le jardin près de l'entrée de l'auberge. Il y a là une mangeoire d'un type tout à fait particulier, à l'attention des oiseaux insectivores. Il s'agit tout simplement d'un grand drap blanc tendu sur un cadre de bois, qu'une lampe éclaire durant la nuit. Les insectes s'y agglutinent, et dès l'aurore les alentours fourmillent de passereaux venus profiter du festin. Ingénieux!

Je suis à peine sur place, pourtant, que Leo m'appelle à l'intérieur: "Ven a ver! Rápido!" "Viens voir! Vite!"

La salle à manger de l'auberge est pourvue d'une grande baie vitrée, avec une splendide vue sur le vallon. Mais aussi, sur la cime des arbres du jardin...

X 357. ... et dans ces arbres, il y a une magnifique Paruline embrasée (Oreothlypis gutturalis; Flame-throated Warbler) qui s'époumone:



C'est un endémique des forêts de nuages du Costa Rica et de l'Ouest du Panama.

X 358. Retour à l'extérieur pour immortaliser une autre paruline, la Paruline sombre (Basileuterus melanogenys; Black-cheeked Warbler):



X 359. Et sur la même branche très populaire, un Tangara à sourcils brisés (Chlorospingus pileatus; Sooty-capped Bush-Tanager):



La phylogénie de ce piafou est quelque peu incertaine, il est parfois classé dans les embérizidés en tant que Chlorospin à sourcils brisés.

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Comme Marc, je garde un excellent souvenir de Paraiso Quetzal, un des moments forts de notre voyage
Merci de me faire revivre cela avec vos superbes images et votre récit
Bon alors, le Quetzal, ça vient ?
Amitiés.
Paul

Magnifiques ces trois photos et cet endémique est une très belle coche !

Toujours aussi intéressant votre carnet ! Les trois dernières photos sont top, et tous les colibris aussi et le Tohi

Je viens d'ailleurs de tout relire, car je devrais passer quelques jours au Costa Rica en septembre, j'espère avoir du temps pour circuler un peu autour de San José.

D'ailleurs, en faisant quelques recherches, je suis tombé sur le site de Chris Jimenez , avec de très belles photos aussi. Les Costariciens de Wilipi connaissent peut-être déjà ?

Après cette mangeoire à insectivores, nous prenons la route vers la proche vallée du rio Savegre en quête du quetzal resplendissant.

Une image de la "forêt des nuages" saisie sur la route

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Oui chris est un copain et pour moi un des photographes les plus talentueux du pays, regarde sa galerie Dietmar ! 7d et 100-400 et maintenant 5dIII comme matos...

haaaa ces forêts de nuage, ça me donne envie d'y retourner encore plus !