SUJET : Costa Rica, mi amor !

Pfiou, cette seance! Et meme avec ton 300 f4 ca rend superbe Pascal, j'aime le mouvement de queue! La 393 est un tresor Xavir, la verdure qui fait un cadre aprfait, le regard, ma

Merci à vous tous pour ces messages très sympas! Bon, il est temps de poursuivre, pas vrai?

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Après avoir immortalisé notre Quetzal, nous empruntons la voiture pour rejoindre le Rio Savegre au fond de sa vallée.

X 396. Le voilà, le fameux Rio Savegre:



X 397 Nous nous promenons le long de la rive. Laurent, Manu, Pascal:



À nos tenues, on voit qu'il ne fait pas bien chaud, autour des 10°C. Hé oui, la vallée du Rio Savegre est sombre, encaissée. Le soleil a déjà disparu derrière la crête et le temps s'est couvert.

X 398. Un urubu noir (Coragyps atratus; Black Vulture) au moment de remonter dans le 4x4:



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Nous n'allons pas bien loin: la voiture remonte la route sur quelques centaines de mètres, jusqu'au pont qui enjambe le Rio Savegre. Leo traverse et gare la voiture un peu plus loin, à l'orée d'une forêt basse, dense, touffue.

Nous n'avons pas marché 100 mètres sur un étroit sentier que quelque chose bouge, là dans les broussailles sur notre droite. Il fait tellement sombre sous le couvert des arbres que nous l'entendons plus que nous le voyons.

Et moi comme un âne, j'ai laissé l'extender 2x vissé sur le 300mm. Dans le viseur, je ne vois presque rien!

X 399. Flash! Une photo au jugé. Hé hé, c'est un Tocro tacheté (Odontophorus guttatus; Spotted Wood-Quail) qui s'est aventuré à quelques mètres de nous:



C'est un galliforme peu commun, de la famille des odontophoridés, ou cailles du nouveau monde. Le piafou n'est pas bien gros: 25 cm de long, pour environ 300 grammes. Son mode de vie n'est pas très bien connu. Ainsi, on ne dispose même pas de descriptions de son nid! C'est un hôte des sous-bois denses d'Amérique Centrale: depuis le Sud-Est du Mexique jusqu'à l'Ouest du Panama. Une belle coche.

X 400. Et oui, je suis repassé à 300mm:



X 401. La bonne surprise, c'est que le Tocro n'est pas tout seul, il est suivi par sa progéniture, trois ou quatre pioupious déjà plutôt grands:



On voit que le djeunz en question n'est pas super rassuré de nous savoir si près: les Tocros érigent les plumes de leur crête lorsqu'ils sont nerveux, ou excités.

Voilà une petite série qui clôture une belle journée. Il pleuvine, retour à l'auberge de montagne pour quelques photos de colibri que je vous épargne ici, et un repas gargantuesque avant un bon dodo.

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Quelques images de cette excursion en aval du rio Savegre.

Un pécheur de truite (dédicace à Bernard )

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Et la petite bande de Tocros tachetés Odontophorus guttatus qui farfouillent la litière végétale du sous-bois, tous proches de nous, à peine inquiets

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une dernière petite image du chatoyant colibri insigne prise au retour du Savegre

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Touché je suis par la dédicace, Pascal ! Et par les photos, bien sûr, Pascal et Xavier !

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27 Juillet - Another day in Paradise

Malgré le titre emprunté à Phil Collins, cette après-midi nous quittons Paraiso Quetzal pour rejoindre une réserve privée près de Siguirres, pas loin de la côte caraïbe. Objectif, rencontrer l'une des grenouilles les plus rares au monde, en danger critique d'extinction. Mais ça, ce sera pour tout-à-l'heure.

En attendant, je me suis levé à six heures du matin pour une dernière séance photo avec les colibris du jardin, et j'y mets tout mon coeur!

X 402. Un mâle de Colibri de Rivoli (Eugenes fulgens; Magnificent Hummingbird) laisse paraître les couleurs vives de son front et de sa gorge:



X 403. Une femelle de ce même colibri, en vol. Remarquez la langue qui darde, prête à butiner:



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X 404. En vol également, un Colibri insigne (Panterpe insignis; Fiery-throated Hummingbird):



X 405. Le même, mais posé cette fois-ci:



Il fait tellement froid: sous les 10°C, qu'une fois posés les colibris gonflent tout de suite leur plumage pour ressembler à de petites boules irisées.

Les colibris ont le métabolisme le plus élevé de tous les vertébrés: leur vol demande tant d'énergie qu'ils consomment plus que leur propre poids de nectar riche en sucres chaque jour. Pourtant, les colibris ont très peu de réserves de graisse: juste assez pour passer la nuit dans un état de torpeur qui limite les dépenses énergétiques.

Bref, le matin les colibris sont affamés, et pas question de gâcher la moindre calorie...

X 406. Encore un Colibri insigne en vol stationnaire:



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L'ambiance sur le rio Savegre est , les petites "cailles" sont mimi comme tout ! les plumages cryptiques sont fascinants.

Les colibris et leur habit de lumière, et le texte qui accompagne les photos !

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X 407. Cette femelle de Colibri de Rivoli me tire la langue:



Nous avons vu que les Colibris de Rivoli et les Colibris insignes dominent l'avifaune du jardin. Nous y avons pourtant croisé très furtivement deux autres colibris, le Colibri Thalassin et le Colibri flammule, mais sans arriver à les immortaliser.

X 408. Ce matin pourtant, la chance me sourit ! Un timide Colibri Thalassin (Colibri thalassinus; Green Violet-ear) se laisse tirer le portrait:



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Pour en terminer avec les colibris du jardin, un mâle de Colibri de Rivoli, en version "plumage discret" cette fois-ci.

Les couleurs irisées du front et de la gorge sont dues à un phénomène de réfraction de la lumière au travers de cellules en forme de prisme chargées de mélanine, dans les couches supérieures des plumes. En variant l'orientation de celles-ci, le colibri contrôle son apparence, plus ou moins spectaculaire.

Au repos, c'est la couleur terne de la mélanine qui domine, et le front comme la gorge apparaissent gris-bruns.

X 409. Verso...



X 410. ... et recto!



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Nous partons ensuite avec Leo pour une randonnée d'une heure aux alentours de l'auberge. Nous suivons une petite route à flanc de montagne, il fait beau. Mais pas grand-chose à nous mettre sous la dent question piafous!

X 411. À part peut-être ce groupe de Pigeons à queue barrée (Patagioenas fasciata; Band-tailed Pigeon) dans un arbre surplombant la vallée:



Il s'agit d'habitants des forêts de montagne: on les rencontre généralement au-dessus de 1400 mètres d'altitude. Leur plumage me rappelle les pigeons ramiers bien de chez nous.

X 412. De retour dans les jardins près des lodges, retrouvailles avec mon "moineau" préfére, le Bruant chingolo (Zonotrichia capensis; Rufous-collared Sparrow):



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Huit heures du matin. Il est temps d'embarquer dans le 4x4 pour l'excursion de la matinée. Comme hier nous rejoignons la Carretera Interamericana que nous allons emprunter sur quelques kilomètres vers l'Est.

Nous voilà bientôt arrivés à une cabane en rondins, poste de garde des rangers du Parque Nacional Los Quetzales. À l'intérieur, c'est le capharnaüm: poste d'ordinateur, chaises, table chargée de caisses de Kleenex (les rangers seraient de grands sensibles?), classeurs métalliques, drapeau national ainsi qu'un tapir empaillé et deux sympathiques rangers se disputent le maigre espace disponible.

Espace qui se réduit encore lorsque nous arrivons, puisqu'il nous faut signer le registre des visiteurs du Parc. Cette formalité effectuée, nous empruntons une route empierrée qui serpente à travers la forêt de nuages...

X 413. ... forêt qui porte particulièrement mal son nom aujourd'hui, tant la visibilité est bonne: le soleil tape dur!



X 414. La route serpente à flanc de montagne et on voit que le relief est extrêmement accidenté. Mais l'humidité est telle que tout est vert, recouvert d'un véritable tapis végétal:



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Nous sommes arrivés dans une vallée et les arbres se sont quelque peu clairsemés. Tiens? Une maison. Leo se renseigne auprès de son occupante, qui se tient dans le jardin. C'est que nous sommes repartis à la recherche du Quetzal resplendissant, peut-être aurons-nous la chance de le revoir dans de meilleures conditions qu'hier?

X 415. Leo gare la voiture. Quelques centaines de mètres à pied et nous voilà à pied d'oeuvre: un espace dégagé au pied d'arbres à aguacatillos, les repas préférés des quetzals! Manu, Leo, Pascal:



Pourtant, nous avons beau scruter les arbres, pas un quetzal en vue. À vrai dire, le coin est assez désert question piafous! Enfin, après une vingtaine de minutes, c'est un autre amateur d'aguacatillos qui se manifeste.

X 416. Toucanet à gorge bleue (Aulacorhynchus caeruleogularis; Blue-throated Toucanet), qui reste bien planqué dans la cime d'un arbre:



Ce toucanet endémique du Costa Rica et du Panama a longtemps été considéré comme une sous-espèce du Toucanet émeraude, A. prasinus (Emerald Toucanet).

X 417. Nous apercevons également des Pigeons vineux (Patagioenas subvinacea; Ruddy Pigeon), pas beaucoup plus intrépides:



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