SUJET : Costa Rica, mi amor !

Je suppose que tu es sous firefox, qui possède un choix "propriétés" bien pratique, mais parfois erroné.
Il me semble qu'on a déjà évoqué cette histoire de hauteur il y a longtemps, avec des réponses différentes suivant le navigateur...je suis sous chrome.
Je viens donc de télécharger la photo des éléphants , depuis la page 21 de Bornéo, elle fait bien 850 pixels de hauteur sur 567 de large.

De toutes façons ça ne change rien au fait, redimensionnement par le site ou pas, que si une photo fait moins de 850 pixels de haut, et moins de 300 kO, elle passe sans problème.

En fait j'étais sous internet explorer, mais peu importe: les propriétés accessibles par le clic droit (Firefox, iExplorer) se rapportent aux propriétés de l'image telle qu'elle est affichée, je ne parlerais pas d'infos erronées.

Sous Chrome, un clic droit > "Inspecter élément" montre que Kunena contraint l'affichage à 800 pixels de haut. Plus de pixels, ça peut passer pour l'upload, mais le site les redimensionne à la volée pour l'affichage... avec perte de qualité à la clé. Mais tu fais comme tu veux, tant que ça marche!

oui tu as raison, mais ça ne change rien pour le fait qu'on peut poster une image de 850 de haut...

on voit un "début" de crête sur le museau de l'iguane en X 533 également

Tiens c'est vrai ! C'est caractéristique du coin où vous étiez, car je n'avais jamais vu ça, ni en Guyane, ni sur les photos qui circulent sur le net.

Marine, ça m'a intrigué cette histoire de crête sur le museau ! Le Savage (bible herpéto du Costa Rica) ne dit rien là-dessus, seulement que "a distinct mid-dorsal crest of enlarged scales (10 to 40 mm high in adult males) continues onto tail".

Par contre la planche 245 du même ouvrage montre un beau mâle adulte photographié à... La Selva !, fort semblable à celui de la X 560, et qui présente lui aussi trois épines sur le nez.

En cherchant bien on trouve quelques images de mâles similaires, comme celui-ci . Mais ça a l'air d'être plutôt rare comme caractéristique !

Une coquetterie de certains "gars" du coin !

Sur la pelouse du campus: Pécari à collier Pecari tajacu, avec un jeune tout mignon en prime.

- P 157



Un couple de Jacamar à queue rousse Galbula ruficauda. Ce qui permet d'illustrer le dimorphisme évoqué par Xavier: mâle à gorge blanche, femelle à gorge beige.

- P 158

Une Piaye écureuil, Piaya cayana

- P 159

Merci à vous deux, c'est comme dans le pécari, tout nous ravit dans vos images. Mais avec quand même une mention spéciale aux Trogon, Jacamar et autre Merle !

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Nous poursuivons notre balade en forêt et arrivons à ce qui me semble être un zone de forêt secondaire. Les arbres sont bien plus petits, avec des troncs minces et des branches basses; le sol est jonché de feuilles mortes. Le temps est toujours aussi maussade, aussi il fait fort sombre.

Je suis en queue de colonne; mon regard est attiré par un truc au bord du chemin, à hauteur des yeux. Un bizarre petit amas de mousses et de brindilles pendouille d'une branchette. Je m'approche, et surprise! Au milieu de ce fatras, l'éclat d'un minuscule oeil noir qui me regarde. Je m'éloigne, j'appelle Leo et les autres.

X 568. D'après Leo "Eso es el nido de un pygmy tyrant! Guys, it's a nest!". Un nid, donc. En forme de poche, et bien camouflé, il est typique d'un minuscule tyrannidé, le Microtyran à calotte noire:


Le micropiafou s'est barré quand j'avais le dos tourné. Avec six centimètres et demi de long pour un poids d'un peu plus de cinq grammes, c'est le plus petit passereau du Costa Rica. Doubleur de focale (600 mm!), 3200 ISO et recadrage de rigueur, donc, pour les images qui vont suivre.

X 569. Le revoici! Microtyran à calotte noire (Myiornis atricapillus; Black-capped Pygmy-Tyrant), donc, avec dans le bec une lilliputienne saltique:



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X 570. Et moins de deux minutes plus tard, le bec vide cette fois-ci:



X 571. Une dernière image pour la route:


D'après wikipedia le cri du microtyran est "un petit ttseep qui peut être confondu avec un bruit d'insecte ou de grenouille".

Nous sommes revenus au bungalow. En attendant l'heure du repas, je me promène aux alentours du poste de garde à l'entrée du campus. Il y a là des abris pour les véhicules, et une petite clairière à l'herbe rase.

X 572. C'est un terrain de chasse idéal pour le national Merle fauve (Turdus grayi; Clay-colored Robin). Lui aussi va bientôt passer à table!



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Nous nous sommes donnés rendez-vous avec Leo à quatorze heures trente. Cette après-midi nous allons prendre la voiture pour nous éloigner du campus, et nous promener sur les chemins moins fréquentés aux frontières de La Selva.

En attendant, poursuivons la découverte de la faune du jardin avec deux colibris...

X 573. Un premier qui abonde dans les habitats modifiés par l'homme, l'Ariane à ventre gris (Amazilia tzacatl; Rufous-tailed Hummingbird):



Son identification est aisée: c'est le seul colibri costaricain qui combine poitrine verte et queue rousse.

X 574. Un second à l'identification plus difficile vu la distance d'observation, le Colibri féerique (Heliothryx barroti; Purple-crowned Fairy) :



C'est une espèce typique des forêts tropicales et subtropicales humides de plaine, qu'on trouve également sur les sites d'anciennes forêts fortement dégradées.

Bon, Leo tarde à arriver. Nous nous sommes postés sur la passerelle pour le voir arriver.

X 575. Et voici non pas Leo, mais un beau Grimpar vermiculé (Dendrocolaptes sanctithomae; Northern Barred-Woodcreeper):



Je ne sais pas à quoi se réfère le Saint Thomas de son nom latin. Mystère! En tous cas l'espèce a été décrite en 1852, sous le protonyme de Dendrocops sancti-thomae, par Noël-Frédéric-Armand André, 3^ème baron de Lafresnaye, célèbre collectionneur et naturaliste français. Cocorico.

Remarquez aussi une constante de ces forêts humides, le nombre impressionnant d'épiphytes qui colonisent les troncs. Sur la photo on distingue les feuilles d'au moins six espèces différentes!

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J'adore votre carnet, quelques espèces familières (le merle fauve me rappelle le leucomèle ou le merle à lunettes), d'autres parfaitement exotiques.

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X 576. Quatorze heures trente-neuf, enfin! Leo apparaît à l'autre bout de la passerelle:



X 577. Et pour fêter ça, d'autres retrouvailles! Madame Pic à ailes rousses, déjà aperçue hier au même endroit (Piculus simplex; Rufous-winged Woodpecker):



X 578. L'espèce est typique des alentours la passerelle , mais surtout des forêts tropicales de plaine. On la trouve au Costa Rica, au Honduras, au Nicaragua, et au Panama:



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X 579. Un autre habitué du coin, Monsieur Pic à bec ivoire (Campephilus guatemalensis; Pale-billed Woodpecker):


X 580. Et un petit nouveau, ou plutôt une nouvelle, Madame Pic cannelle (Celeus loricatus; Cinnamon Woodpecker):



X 581. La revoici à quelques mètres de la passerelle. Portrait en gros plan!



Le mâle, que nous ne verrons pas, est fort semblable, mais sa gorge est de couleur rouge.

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