SUJET : Bornéo, des hauts et débats... Sabah comme vous voulez ?

Ah ah ! Merci Vincent pour le clin d'oeil ! Je resterai fan à vie de Tintin, mais aussi de Gaston Lagaffe, son chat, sa mouette.

Merci, Vincent, une citation pleine d'à propos, qui, je te rassure, montre un esprit vif et jeune et non sénile et radoteur !
Même si, comme Marine, j'ai un grand faible pour Franquin, animalier hors pair, marsu, jaguar, tapir, mouette rieuse, chat, chatte, etc., il faut reconnaître qu'il n'y a pas grand chose à jeter dans l'œuvre d'Hergé et de ses collaborateurs.

Allez, encore un pour le plaisir (un Monsieur aux belles narines, et aussi avec des dents pas très Colgate, comme celui de Loïc)

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Allons-y, les gars de la narine ! Désolé (mais c'est pas de moi, c'est de ma blonde, oui, je sais, c'est pas beau de cafter, j'l'ferai plus).

J'ai un peu anticipé avec notre beau sire au long nez du déroulement de la présente journée qui, en fait, est présentement le lendemain de la veille. Routine bornéenne habituelle, lever tôt, café, balade nautique. Un Varan malais matinal prend la pose languissamment, car peut-être pas encore réchauffé/réveillé.

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Ensuite, nous ajoutons un troisième Eurylaime à notre collection après ceux à capuchon et de Horsfeld, voici l'Eurylaime rouge et noir qui est... rouge et noir mais aussi blanc sur les ailes et jaune de bec :


187 Eurylaime rouge et noir, Cymbirhynchus macrorhynchos, Black-and-red Broadbill

Nos taxinomistes français se sont basés sur la couleur là ou le nom vernaculaire anglais ou le nom scientifique mettent en valeur une autre caractéristique tout aussi évidente de notre ami piafou, son bec ! Sans faire concurrence avec l'appendice nasiquéen, il faut reconnaître que c'est effectivement un large bec, Broadbill, un gros bec, macrorhynchos qui adorne la face de l'Eurylaime

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Et quand nasique fâché lui toujours fait ainsi, n' est il pas? Sinon, je dirai même plus "Eurylaime rouge et noir".
Trêve de Tintinade. Bravo pour ce carnet.

Merci, JC, une destination qui te plairait sans doute beaucoup (si tu ne la connais déjà ?).

Mais dans la forêt galerie qui borde la Kinabatangan, tout le monde n'est pas doté d'un appendice hors-norme énorme (appendice, oui, mais nasal, qu'alliez-vous penser là...). Ainsi, crochu certes, mais raisonnable le bec du très classe Autour huppé que nous avons déjà eu l'honneur de rencontrer un jour précédent :

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Et puis, s'ils sont tous dotés d'un bidon de compétition, fermentations obligent, les Nasiques ne sont pas tous capés-péninsulés. Ainsi ce biquet jeune ou accorte demoiselle :

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Si certains se distinguent cranialement, chez d'autres, c'est caudalement que ça se passe... Comme chez ce charmant petit agité qu'est cet Ecureuil arboricole dans son arbre :

193-194-195 Écureuil arboricole à bandes noires de Bornéo, Callosciurus nigrovittatus orestes, Bornean Black-banded Squirrel

De gros becs, mais aussi des becs fins, mais assez acérés... Comme celui de l'ami Anhinga roux :

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C'est rassurant de voir que l'on est pas les seuls à avoir un ventre proéminent, moi aussi je mange beaucoup de feuilles ... Et moi qui pensait que c'était la bière pffffff

en tout cas, ce fil est une merveille ! je suis toujours curieux de voir quelles merveilles vous avez trouvées et lesquelles j'ai loupé )

Quelles sont belles toutes ces dernières photos, Ecureuil, Eurylaime, Autour, Jeune Nasique

Quelle splendide expression il a, le nasique de la photo 192 !
Les narines sur la photo 185 sont vraiment... cocasses ! la contre-plongée offre des perspectives absolument inattendues, inédites et incongrues !
Quel bel écureuil, et l'eurylaime

Je me demande bien comment ils arrivent à loger leurs canines quand ils ont la bouche fermée.

Un grand merci à Marine, Vincent, Loïc et JC... Sans oublier les lecteurs muets (d'admiration, me souffle ma légendaire modestie).
Comme toi, Loïc, je dois être phyllophage à l'insu de mon plein gré... Des narines de compétition, pas besoin de scotch pour les tenir dilatées, et des lèvres/joues avancées pour faire une loge aux super canines, on sent dans tout ça la main d'une experte, notre Mère Nature, qui n'est pas à un chef-d'œuvre près...

Comme c'est Noël, exceptionnellement, je vais vous faire un cadeau de prix. Bien que l'envie m'en démange fortement, je résisterai au prurit calembouresque et ne ferai pas de jeux de mot aussi faciles qu'imbéciles sur le biquet suivant, vous n'aurez donc pas droit au bête "il a le beau rôle" ou au stupide "il est très rock and roll" et autres idioties et à-peu-près comme "pierre qui role n'amasse pas mosse" et je vous en épargne de pires (si, si, c'est possible, parole !). Donc, ne me remerciez pas, ça me fait plaisir, c'est en toute simplicité que je vous présente le Rolle oriental, et même deux pour le prix d'un seul dollar :

198-199 Rolle oriental, Eurystomus orientalis, Oriental Dollarbird

Notre bateau avance doucement sur le bras dont les berges sont envahies de végétation, beaucoup d'arbres poussent dans l'eau, nous questionnons Dean qui nous dit que la Kinabatangan n'est pourtant pas à son plus haut niveau. Quand il y a peu de place, il faut bien s'adapter : lianes et épiphytes sont une solution au problème de l'hyperdensité au sol.



Des câbles traversent ça et là, qui servent de pont aux orang-outans et à leurs petits cousins, nasiques et macaques. Ces derniers traversent aussi à la nage, nonobstant la présence possible de crocodiles (nous n'en avons pas vu).