SUJET : Bornéo, des hauts et débats... Sabah comme vous voulez ?

Le petit fait des pitreries, c'est bien de son âge de se pendre à une branche par un bras, s'pas, tous les bébés font ça...

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On aura remarqué que, prudent, il assure sa prise en s'accrochant par un pied à une autre branche...

L'ado s'isole, c'est bien de son âge de prendre de l'indépendance, s'pas, tous les ados font ça, se suspendant par le bras gauche à une branche, comme le petit frère, et se sustentant par le bras droit, comme le petit frère...

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Tous les orang-outans sont-ils droitiers ? Ou est-ce un atavisme familial ? Car Maman itou se suspend du bras gauche et se sustente du droit...

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Elle mange plutôt salement, non, elle fait plein de miettes, qu'est-ce qu'elle doit se faire comme taches. Je compatis...

J'ai dû la vexer, elle nous tourne le dos...

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et s'accroche du bras droit, histoire de me faire mentir, de me discréditer, moi, dont le sérieux est légendaire...

Ces biquets dans les arbres, nous les avons observés pendant une heure et demie, sans jamais nous ennuyer. Pourtant, peu actifs, ils l'étaient. Mais pourquoi s'activer en vain quand on a tout sur place, à la fois le gîte et le couvert, et aucun prédateur, du moins tant qu'on ne s'éloigne pas trop de Maman ? Alors, toute rose, la vie de l'homme de la forêt (qui peut être, comme ici, une dame de la forêt) ? Que nenni, sinon pourquoi l'espèce serait-elle classée " En danger", Endangered, selon le classement de l'IUCN ? Le Nutella et autres cochonneries sucreries chocolatées, sans compter tous les autres aliments faisant appel à l'huile de palme, sont les grands responsables de la baisse drastique de la population de l'Orang-outan de Bornéo, la moitié de perte en 60 ans ! À la principale menace qu'est donc la déforestation, s'ajoutent les incendies, naturels ou allumés pour l'écobuage, le braconnage et la capture des petits.

Je n'avais pas encore tout vu sur ce carnet de voyage !
Mais maintenant que l'homme des villes à rencontré l'homme des bois , je peux dire que j'aime beaucoup ce fil !
Marc

Ils sont vraiment attachants ces grands singes et ça fait plaisir de voir des petits orangs-outans se balader dans les branches.
Pour les photographes c'est dommage qu'ils se promènent si haut, il est difficile de les voir de "près" dans la nature.
Loïc

Enfin la rencontre !!! C'est vrai que contrairement à vos gilets sur le bateau, leur couleur rousse n'est pour le moment pas pétante mais nulle doute qu'avec la belle lumière qui va venir vous allez nous sortir des petits bijoux

Elle fait plein de miettes, qu'est-ce qu'elle doit se faire comme taches. Je compatis...

Serait ce que tu as parfois des remarques à ce sujet

Ces groupes, ces familles sont suivis et protégés comme pour les Gorilles de montagne ou est ce encore différent ?

Ah les grands roux


Superbe

Super ce témoignage sur ces doux géants mélancoliques.
Une femelle et ses deux petits, ça se lit comme un message d'espoir, quand même, malgré tout ! Les petits au crâne hérissé sont tellement attendrissants !
A les voir cueillir des fruits dans l'arbre qui les abrite, je me prends à rêver à cet Age d'Or, ce temps où tout existait à profusion. B.rd.l ! Mais où va le monde aujourd'hui ! ?

De l'espoir, il faut toujours en garder, nous sommes d'accord, Marine. Particulièrement quand les temps sont difficiles, les vents contraires... Voir deux totos orang-outans goûtant les fruits et les joies de la vie en liberté, c'est réconfortant, même si l'on sait que ces moments de bonheur sont fragiles.

Loïc, il faut beaucoup de chance pour les voir de près dans la nature, c'est vrai. Une prochaine fois ?

Nous rentrons au lodge, et, Vincent, je suis déçu de te le dire, nous n'aurons guère de plus belle lumière. Disons qu'avec la brume qui s'est levée, nous devons nous considérer comme satisfaits... Pour les taches, euh... joker !

Nous repartons sur la Kinabatangan à 16 heures, un bon peu d'Hirondelles rustiques est posé sur les branches, le ciel est bleu, incroyable ! Je vous rassure, ce n'est que très passager...

238 Hirondelle rustique, Hirundo rustica, Barn Swallow


Quand nous rencontrons notre prochaine cible, le ciel a repris son habituel manteau gris, manquerait plus que la lumière soit bonne pour les grands roux ! On fait avec, et puis, le plus important, ça n'a pas l'air de gâcher le goûter de Junior. Sa mère et son petit frère sont invisibles, sans doute pas si loin mais cachés par la végétation.

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Nous restons quelque temps mais il faut se faire une raison, Junior restera isolé de sa famille. Pas grave, vingt minutes après nous tombons sur un beau calao, un Calao charbonnier, un mâle comme en atteste son... air viril...

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et... Et c'est déjà l'heure de rentrer, le soleil se couche sur la Kinabatangan, nous sommes vraiment bien loin de la déclenchite des safaris africains, mais non, je ne regrette rien, les safaris africains, c'est payé, balayé, oublié, carpe diem, vivons l'instant. Et puis ce soir, nous devons faire une balade nocturne...

Nous commençons notre safari nocturne avec un Martin-pêcheur meninting

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puis un rapace, nocturne œuf corse, un Ketoupa malais,

244 Kétoupa malais, Ketupa ketupu, Buffy Fish Owl

Deux choses à signaler pour notre dernier ami. En latin le u se prononce ou, cela dit pour laver le Ketupa ketupu de toute suspicion de négligence de son hygiène corporelle qui aurait inspiré au taxinomiste un nom d'espèce péjoratif. Ensuite, une source bien informée me signale que Loïc a de bien plus belles photos du piafounet.

Notre voyage de nuit au début de la nuit nous conduit enfin vers deux martins, qui malgré leur position au dessus d'une poissonneuse rivière sont des chasseurs.

D'abord un Martin-chasseur à collier blanc, pour lequel nous n'avons pas mieux que ça :

245 Martin-chasseur à collier blanc, Todiramphus chloris, Collared Kingfisher


et un Martin-chasseur gurial, pour lequel nous avons eu mieux que ça. Mais pas ce soir-là...

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Malgré la distance j'aime beaucoup ces scènes de vie simple. Et ce calao, quelle allure!