SUJET : Costa Rica, mi amor !

Me voila de retour d'un court séjour dans les montagnes du nord de la Grèce, dans un climat bien différent du Costa Rica... neige !

Pour en finir avec le tapir, ses traces sur la plage.

P 57


Et un clin d’œil à Xavier

P 58

lololornito écrit: Xavier, pour ta grenouille, j'opterai pour une White-bellied Stream Frog Duellmanophyla ruficulis[/i], adulte. Dans mon souvenir, on l'a repéré à son chant.

A+

Merci Laurent. C'est vrai que ça colle avec la morphologie, pour ce qu'on en voit. Par contre l'habitat ne correspond pas. D'après le Savage, Duellmanohyla rufioculis n'est pas présente dans la péninsule d'Osa, et a pour habitat les pentes "pré-montagneuses" et humides (répertoriée entre 680 et 1524 m d'altitude). Le Muñoz & Johnston parle lui aussi d'une espèce "de haute altitude".

Amicalement,

Xavier

Whaou le tapir
J'adore la P55

Merci à tous

Olivier

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X 211. Nito et Laurent scrutent le Rio Sirena, au confluent de la petite rivière à la buse :



X 212. Il est un peu plus de six heures trente et nous voilà de retour pour le petit-déjeuner. Les brumes du matin se dissipent lentement, la station est encore plongée dans l'ombre :



X 213. Nous croisons un onoré du Mexique (Tigrisoma mexicanum) à l'orée de la forêt :



Son appel, qui ressemble à un aboiement, s'est fait entendre dès les quatre heures du matin, me réveillant à intervalles réguliers...

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Après nous être repus de riz et de frijoles (ça alors !), nous repartons sur le coup des huit heures du matin. Cette fois-ci nous nous reprenons le sentier Naranjo que nous avions emprunté hier pour rejoindre le Rio Claro.

X 214. À proximité de la station, une femelle de singe hurleur à manteau (Alouatta palliata; Mantled Howler Monkey) :



X 215. Un peu plus loin, un mâle de trogon aurore (Trogon rufus; Black-throated Trogon) :



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Enfin des piafs

Superbes trogon et onoré

Catherine écrit: Enfin des piafs

Superbes trogon et onoré

Merci ! Pascal dispose d'ailleurs d'une très belle photo de l'onoré, sur la partie ensoleillée de la pelouse cette fois-ci.

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Nous croisons la route d'un groupe de saïmiris d'Amérique Centrale (Saimiri oerstedii; Central American Squirrel Monkey), que nous allons côtoyer avec une proximité étonnante.

X 216. Ça tombe bien, ce matin je n'ai emporté que le 70-200 :



X 217. Les groupes de S. oerstedii comptent typiquement entre 20 et 70 individus,même si ça ne se voit pas beaucoup sur l'image :



X 218. Ces groupes se déplacent au sein des niveaux inférieur et moyen de la forêt tropicale :



Les saïmiris ont un régime omnivore : insectes, larves, araignées, fruits, fleurs, feuilles, nectar, écorce font partie de leur menu. Mais aussi de petits vertébrés: grenouilles, lézards, oiseaux, chauves-souris...

Ils ont d'ailleurs une technique assez particulière pour capturer les tent-making bats que nous avons rencontrées hier: ils bondissent sur la feuille sous laquelle sont accrochées les chauves-souris, avant de se précipiter sur celles qui sont tombées à terre et n'ont pu s'envoler à temps...

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C'est superbe tout ça messieurs ! Il est vrai qu'il n'y a pas encore beaucoup d'oiseaux en photo mais les forêts costariciennes sont tellement riches.... Le Corcovado est de plus avant tout réputés pour sa grande richesse et notamment en mammifères ; c'est le meilleur endroit d'Amérique centrale pour voir le Tapir de Baird et un des meilleurs endroits pour voir le Puma de tout le continent ! Patience ça va venir

Les singes dans d'aussi bonnes conditions vous avez eu de la veine c'est pas toujours comme ça ...

C'est vrai qu'elles sont superbes ces photos de singes.
La X217 est superbe avec ce rayon de soleil dans la fourrure du petit lutin agile

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Nous apercevons quelques oiseaux, mais généralement dans de très mauvaises conditions de lumière, et bien planqués derrière des lianes, frondes et autres tiges... la jungle, quoi !

X 219. Un cousin de nos bruants, le tohi à bec orange (Arremon aurantiirostris; Orange-billed Sparrow) :



Il s'agit d'un juvénile: le fameux bec orange rend l'identification de l'adulte bien plus aisée.

De temps à autre nous découvrons aussi des nids de termites arboricoles, Nasutitermes sp. Le genre Nasutitermes comprendrait quinze espèces, dont N. corniger ("Conehead termite") bien connue et typique des tropiques d'Amérique Centrale. Mais j'ai peu d'infos sur les quatorze autres espèces...

X 220. Les termites eux-mêmes sont invisibles et circulent hors du nid via un réseau de petits tunnels noirâtres adossés aux tiges, branches et troncs :



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c'est vraiment superbe, tant de diversité, je suis surlecuté, à chaque page un peu plus...

merci messieurs et vivement la suite

PS: faire de la photo animalière avec une telle proximité avec un 70-200... ça laisse songeur...

Merci Mathieu ! Au Corcovado, les mammifères ne craignent pas l'homme, ce qui permet de les côtoyer avec beaucoup de naturel, en fait, comme si nous étions seulement des herbivores d'un type un peu spécial... Puis les saïmiris sont des singes très intelligents et curieux, ça aide !

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On trouve de nombreuses plantes du genre Heliconia aux abords du sentier. Comme Pascal l'a déjà précisé au début de ce carnet , ces plantes aux grandes feuilles fournissent le couvert et parfois même le gîte à plusieurs espèces de colibris.

De temps à autre Nito se saisit de jeunes feuilles d'heliconia qui sont encore enroulées sur elles-mêmes. Il cherche quelque chose, c'est sûr...

X 221. Et il finit par trouver ! Cette jeune feuille sert de dortoir à des thyroptères, ou chauves-souris à ventouses, Thyroptera tricolor (Spix's Disk-Winged Bat) :


Contrairement à la plupart des chiroptères, ces chauves-souris nocturnes et insectivores dorment la tête en haut. Leurs poignets et chevilles portent des structures en forme de ventouse, qu'elles humidifient régulièrement de leur salive. Ce qui leur garantit une adhérence maximale à la paroi du dortoir.

Elles doivent d'ailleurs constamment déménager, parce qu'une feuille d'heliconia ne peut convenir que pendant la durée d'un jour ou deux qui précède son déploiement. Le diamètre de l'entrée doit être de 5 à 10 cm, pas davantage !

Nous approchons du Rio Claro. Les arbres se font plus hauts, la lumière perce plus difficilement.

X 222. Le sentier traverse un ruisseau. Nito, Pascal, Laurent, Manu et son chapeau de baroudeur :



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Incroyables ces chauves souris à ventouses, quelle évolution sur ces pattes initialement griffues je présume pour en arriver à des pattes munies de de ventouses Et chouette ambiance de forêt tropicale avec le groupe...

Et c'est MON "bob" de jungle

Vincent écrit: Incroyables ces chauves souris à ventouses, quelle évolution sur ces pattes initialement griffues je présume pour en arriver à des pattes munies de de ventouses

Un article intéressant là-dessus : scienceblogs.com/laelaps/2010/...d-bats-hang-on/

Amicalement,

Xavier