SUJET : Bornéo, des hauts et débats... Sabah comme vous voulez ?

Les gestes sont lents, mais assurés. Ce n'est pas la famine, on goûte, on déguste. À nos yeux de profane, on est loin de la monotonie de nourriture qui avait été évoquée comme la solution pour pousser les biquets à chercher d'autres saveurs dans les feuilles et fruits des arbres de la forêt pluviale. Mais bon, ça marche, il faut dire que la petite dizaine de sortes de fruits, verdures et salades qui leur sont proposés sont loin des 300 types de fruits, plantes, écorces, miel et autres insectes ordinairement à leur ordinaire (cf. le panneau dans un post précédent).

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Nous verrons d'ailleurs des biquets s'essayer à de la nourriture plus "naturelle"

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Nous verrons peu de biquets, à peine quatre, étonnamment avec une biquette plus âgée, celle de la photo 295, qui doit trouver plus commode de se nourrir à heures régulières d'une nourriture plus goûtue que celle qu'elle trouve seule. Paresse ? Handicap (non visible) ? Accoutumance trop marquée à l'homme ? Je ne sais, en tout cas sa présence est appréciée du plus jeune biquet présent, qui la colle comme seul sait faire un baby, observant tous ses gestes, essayant de les reproduire

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et finalement se payant une séance de câlin

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laissant un plus âgé se livrer à une séance d'interrogation métaphysique "to eat or not to eat, that is the question"

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Cette série est superbe ! Bien évidemment elle serait encore plus belle si le milieu était complètement sauvage mais savoir que des havres de paix comme cleui ci existent pour la faune alors que la pression des palmiers à huile (pas première et pas à froid), des coupeurs de bois exotiques est toujorus aussi forte apporte une autre dimension, une émotion à vos photos en plus de leur extraordinaire regard...

Merci à vous, merci à ceux qui se battent au quotidien pour combattre ces fléaux et sauver et préserver ce qu'il peut encore l'être avec toujours l'espoir de voir cette tendance s'inverser au profit de la Nature

Pour information, il existe une association qui est plus sur le côté indonésien de l'ile (encore plus massacré) et qui a la particularité de s'intéresser aux Gibbons, Nasiques et aux orangs outans, ils cherchent des fonds pour acheter des parties encore sauvages de la forêt afin de les conserver en l'état.
Je vous donne l'adresse, leur site est intéressant : www.kalaweit.org/
Et c'est un jeune français qui est à la base de cette nouvelle réserve totalement privée.
Ne pas rater non plus radio kalaweit !

J'adore la photo 291 et la 294 .
J'ai de gros doutes sur l'intelligence humaines,
Les hommes des villes ne laissent pas beaucoup de place aux hommes des bois.
Merci pour ce partage !

Incroyables faciès, incroyables attitudes dégingandées (photo 291 ) et des regards profonds et insondables de ceux qui n'ont pas oublié l'âge d'avant les hommes.

Intéressante la visite de ce centre! Jolis portraits. Et j'adore la 291.

Merci à tous. C'est vrai, Vincent, que les voir ainsi en pleine nature doit être un moment extraordinaire, et rare. Mais je pense que c'est à peu près impossible sauf séjour très prolongé (Nico va y séjourner 6 mois, on croise les doigts) ou énorme coup de chance.
Je vais me dépêcher d'achever ce carnet, que Loïc puisse nous montrer d'autres images de Bornéo, une destination qui vaut le coup. Surtout si l'on aime les orang-outans, ça tombe bien, je les adore.
Les biquets sont aidés à prendre leur autonomie, mais cela peut prendre dans le cas d'un très jeune orphelin amené au Centre au moins 10 ans. Dès qu'ils ont quelques années, comme ceux que nous avons vus, ils sont en totale liberté mais "attachés" par la distribution biquotidienne de nourriture, la présence des copains. Et peut-être une certaine imprégnation à l'Homme ? Nous avons vu qu'une sub-adulte.

La sub-adulte mangeant une racine, dégustant devrais-je dire, car elle est très délicate, la biquette

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Avec un petit coup de post-traitement par ma blonde, il s'en sort pas si mal que ça à 3200 ISO ce bon vieux 7 D, non ?

Et la mise à disposition de racines, de fruits, de salades et autres choux n'empêche pas de goûter du naturel, comme les feuilles de l'arbre à côté, s'pas ?

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Nos amis ne sont pas les seuls primates présents... D'autres sont bien décidés à ne pas laisser perdre toute la bonne nourriture que les hommes de la forêt pourraient dédaigner. Et à profiter des jouets laissés à disposition...

302 Macaque à queue de cochon, Macaca nemestrina, Pig-tailed Macaque

Que les âmes sensibles qui ont souhaité un bon rétablissement au baby Macaque à queue de cochon de la 302 soient rassurés, tout va bien pour notre jeune funambule :

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Comme ébahi de ses propres exploits :

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sous le regard admiratif et attendri de Maman

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Que dis-je admiratif, béat même !

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Mais les sentiments n'ont jamais nourri son homme, et c'est pareil quand l'homme est une guenon...

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Plus haut, un autre baby est câliné par sa Maman. Maman Macaque à queue longue cette fois-ci, je sais on ne peut pas voir sa queue, vous me croirez sur parole, son toupet gris sur le crâne le prouve, elle a une longue queue !


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