SUJET : Bornéo, des hauts et débats... Sabah comme vous voulez ?

Un très joli funambule sans oublier sa maman , est-ce le Macaque crabier ?

Merci Marc de nous suivre !

Un très joli funambule sans oublier sa maman , est-ce le Macaque crabier ?

Non, le funambule est un Macaque à queue de cochon (Macaca nemestrina). À Sabah, il a un toupet noir ou très sombre, ce qui permet de le différencier de son cousin même sans voir la queue. Son aire de répartition couvre en gros la Malaisie, l'Indonésie et la Thaïlande.
Le Macaque à longue queue est une sous espèce de Macaca fascicularis , le Macaque crabier , que nous avons aussi rencontré à Bali, et dont l'aire de répartition couvre à peu près la même zone de l'Asie du sud-est. Il y a 46 sous-espèces dont 10 avérées...

Pour les noms des photos, se référer à l'index ou bien passer la souris sur la photo, le nom apparait et sauf erreur toutes nos photos sont nommées avec le nom d'espèce inside.

Les portraits d'orangs-outans sont très sympas. Ils n'est jamais possible de les faire dans la nature puisque ces derniers ne descendent pratiquement jamais au sol. D'autant plus que moi personnellement, je monte rarement aussi haut dans les arbres.

Merci Marc, merci Loïc. Et je compatis, Loïc, ça doit être très gênant de ne pas pouvoir grimper dans la canopée avec tout ton matériel. Moi, sans me vanter, ça ne me pose pas de problème. Dans certains cas du moins... Et même plus haut que la canopée , je vais avoir l'occasion de vous le prouver sous peu...

Nous sortons du centre peu après le repas des fauves biquets. Au passage, je place un serpent non identifié que seule ma blonde a vu et photographié :

310 - serpent


et un poisson de la même espèce non identifiée, qui semble venir respirer en surface (?) :

311 - poisson

À côté du Sepilok Orangutan Rehabilitation Centre s'est installé un centre destiné à la protection de l'Ours malais de Bornéo, Ursus malayanus euryspilus, le Bornean Sun Bear Conservation Centre. Nous y sommes les bienvenus, qu'ils disent écrivent :


Ben finalement, bienvenus, pas tant que ça. Ou alors il faut se délester de quelques centaines de dollars (trois cents par appareil photo). Motif ? Nous sommes équipés en téléobjectifs. Nous rebroussons chemin de mauvais gré en maugréant...

Je me suis vanté J'ai signalé à Loïc que, moi, j'étais capable de monter au niveau de la canopée. Mais je ne me contente pas de paroles, les actes sont là pour le prouver...
Comme là, à Sandakan, où une passerelle de plusieurs km surplombe la canopée... J'ai égaré les photos de la structure, je les chercherai encore, on ne sait jamais, une carte mémoire qui réapparaîtrait sans crier gare (...). Toujours est-il que la passerelle entièrement métallique comporte tous les quelques centaines de mètres de hautes tours avec deux étages au dessus du niveau de la passerelle. Chaque tour porte un nom d'oiseau qui fait rêver : Trogon, Calao, etc. Nous rencontrons des touristes chinois superbement équipés de très longues focales, gros trépieds, en train de patienter. Le panorama est en effet splendide mais l'avifaune rare. Nous envisageons de rentrer car l'heure de se présenter à l'aéroport s'approche, quand à l'extrémité d'une passerelle...
Eh oui, il est là, ils sont là ! Toute la famille même, Papa, Maman et lui (seule manque la bonne). Vous vous rappelez peut-être l'affreuse photo 223 prise à la sortie de Gomantong Cave ? Nous ne pouvions pas en rester là, et donc nous avons la joie et l'honneur de vous présenter :

312-313 Monsieur Calao largup, de face et de profil

314 Madame Calao largup, de dos et de trois quart



315 et enfin le toto Calao largup

Je suis chacune de vos haltes en pays malais avec grand intérêt.
Mais quelle honte ces 300 dollars réclamés parce que vous avez vos grosses focales ! Qu'est-ce que c'est que cette mentalité ! et flûte ! Ca nous fait rater les ours !
Le mâle de calao largup sait vraiment se mettre en scène quant à toto, il pourrait figurer dans un film de Tim Burton, dans lequel il aurait le rôle titre, bien sûr !

Marine,
Personnellement je comprends les 300$ demandés à l'entrée du parc, parce que franchement quand on voit ce que l'on voit (sur la photo de Bernard) ça fait peur et les soins post traumatiques sur les ours doivent couter cher au parc.
J’imagine qu'un bipède avec 1 seul œil gigantesque qui sort de la tête, ça peut donner des cauchemars à ces chers ours.

300 US$, je trouve aussi que c'est un peu exagéré...
Superbe le Calao largup et son masque bleu , il a sa place dans le fil sur les Calaos !
Belle série de portraits des Orangs-outangs avec ces regards très expressifs , mais aussi du Macaque à queue de cochon et son bel arrière-fond.

Merci de votre soutien moral. C'est vrai que cela n'a pas que des bons côtés d'être (trop) bien monté ! Il faut que nous quittions, à regret cette intéressante promenade au dessus-de la canopée. Nous cueillons quand même des informations sur les panneaux explicatifs, informations qui montrent bien l'étroitesse de la forêt galerie de la Kinabatangan (4) et la déforestation sévère dont a souffert et souffre l'île et ses habitants les plus fragiles. À méditer avec notre prochaine tartine de Nutella...


Nous partons vers l'aéroport où nous prenons l'avion pour Kota Kinabalu.

Nuit dans le confort moderne. Notre vol est là également en fin de journée. L'hôtel dispose d'un beau jardin, mais aujourd'hui nous voulons mieux, nous nous renseignons sur le fameux (bon, j'emphase un peu, mais c'est le dernier jour, on me pardonnera) Kota Kinabalu City Bird Sanctuary . Un léger détail nous contrarie, le KKCBS est fermé le lundi, et... Et, œuf corse, nous sommes lundi. Donc, nous nous rabattons, nolens volens, sur une promenade au bord de la plage à côté de l'hôtel puis un tour dans les jardins de celui-ci.

Nous trouvons quand même un très joli piafou, plusieurs en fait, l'espèce semble grégaire. Et sans dimorphisme sexuel. C'est une Géopélie zébrée, dont le Phillipp's Field Guide to the Birds of Borneo dit qu'elle a été introduite dans l'île il y a une cinquantaine d'années seulement. Je suis étonné, car elle est présente aux Philippines, en Thaïlande, en Malaisie péninsulaire, dans les îles indonésiennes (Bali, Sumatra, Java), on la trouve en Australie, à Maurice et à la Réunion, et elle n'aurait franchi les quelques centaines de km qui la séparent des ses autres aires de répartition indonésienne que tout récemment. Magister (Phillippus) dixit, argumente ma blonde, donc il en est ainsi, ainsi soit-il ! En tout cas c'est une charmante (très) petite tourterelle, très agréable à voir :

316-317 Géopélie zébrée, Geopelia striata, Zebra Dove

Nos peu farouches amies, qui se laissent approcher de très près, sans doute très confiantes en leur non-comestibilité (ou dans l'absence de culture du petit pois en Malaisie ?). De drôles de zébrées, non ?

318-319

Nous retrouvons ensuite une connaissance vue dans le Borneo Rainforest Lodge de la Danum, le Shama dayal

320





C'est un câble d'acier qui fournit un perchoir sûr sinon photogénique au biquet suivant. La forte présence humaine est très perceptible...

321

Présence humaine encore plus manifeste pour ces Stournes bronzés.

322-323 Stourne bronzé, Aplonis panayensis, Asian Glossy-Starling






On voit qu'il y a (parfois) beaucoup de soleil, car ils ne sont pas bronzés, les biquets brillants étourneaux asiatiques, ils sont carrément noirs ! Mais avec de délicats éclats de vert quand même. Ils sont bien mouillés aussi, présentement, car le ciel n'est pas vraiment bleu. D'ailleurs, ma blonde est également bien arrosée, qui fait ces photos avec l'Olympus dans le jardin de l'hôtel pendant que Fabien et moi paressons devant un cocktail dans une paillote.