SUJET : Brèves de Thaïlande. Mais pas que...

Oh super le bulbul cul d'or (nous ne l'avons qu'entre aperçu), le râle à crête et le martin ! Sympa tout cela !
J'imagine aussi très bien Catherine rouge comme une tomate avec son piment !!
Vivement la suite !

Superbes la série de bulbuls, un regret on a pas bien vu le truc en or du bulbul .....
Pour Catherine, si tu ne dois connaitre qu'un mot en Thaïs, c'est "Maï pé" (pas piquant) et déjà avec ça ce sera bien relevé !

En parlant du Souimanga à dos vert, j'ai le mâle :


et la femelle

Ouille ouille ça pique, on imagine la scène d'ici !!! Mais ça a l'air succulent Très belle série sur le Martin

Et pour compléter quelques piafs illustrés par Catherine et Bernard :

446. Bulbul de Blanford



447. Shama dayal, une femelle



448. Martin-chasseur de Smyrne

Loïc, désolée pour le truc en or il est pudique cet oiseau, on ne l'a eu que de... face
Fred, j'aime beaucoup ton martin de Smyrne, qu'y a-t-il derrière lui, de l'eau ? on dirait le reflet d'une maison ?
Vincent, non seulement ça piquait, mais de plus les larmes coulaient sur mes joues sans que je puisse rien y faire. Les autres hésitaient entre la compassion et le rire ! Ce n'était pourtant pas notre premier repas épicé

Thanks to the happy few !

Belles photos, Fred !

On voit bien la gorgerette du Monsieur, Loïc, et la différence avec Madame (c'est bien utile pour ceux qui n'ont pas "l'œil de larynx" de ma blonde, qui distingue ordinairement les plus petits détails diagnostiques).

Après ce repas épicé (de rire. Ou de piment, selon la personne), nous partons pour notre destination du jour, le parc national de Khao Yai, le plus ancien de Thaïlande (1962). Il couvre plus de 2000 km², 2168 exactement pour les curieux exigeants sur la précise précision, entre 400 à 1000 m d'altitude (avec, pour les susdits curieux, un sommet, le Khao Rom, à 1351 m). il est occupé principalement par une forêt équatoriale entrecoupée de prairies. Sa faune est riche, 300 espèces d'oiseaux, de nombreux reptiles, avec beaucoup d'espèces de serpents et lézards mais il n'y aurait qu'un, et un seul, crocodile dans tout le parc). Le parc offre aussi un riche échantillon de grands mammifères, ours, gaurs, léopards, éléphants, gibbons et macaques, muntjacs. La présence du tigre est assez probable mais non attestée récemment, alors qu'elle l'a été grâce à des pièges photo dans les parcs voisins de Thap Lan et Pang Sida.
Il pleut de mai à octobre. La saison "froide" couvre novembre à février avec 10° la nuit et plus de 20 en journée ! En avril, nous sommes en plein dans la courte saison chaude de mars-avril avec des températures de 20 à 30 ° en journée.


Situé à peu de distance de Bangkok (je rappelle, trois heures de route seulement), le parc est très fréquenté par les Thaïlandais, surtout en période de vacances et le week-end. Évidemment, la grande fréquentation pourrait être motif de chagrin, mais on se rassérène vite en se rappelant que l'intérêt des peuples pour leur faune est la condition nécessaire indispensable de sa préservation.

Nang nous fait emprunter un Nature Trail, le Phao Diao Dai Nature Trail



Il faut descendre (ça va) et remonter (savaplu) un grand escalier en bois



qui nous amène à un beau point de vue sur l'aspect forêt humide sempervirente, forêt pluviale, équatoriale quoi, du parc.

Mais il n'y pas que le paysage à admirer, notre chemin croise celui de volailles, comme dirait l'ami Jean. L'après-midi est déjà bien avancée, la forêt humide semppluviaéquatoriale est fournie, pas d'étonnant que les ISO atteignent des sommets (jusqu'à 6400 ISO au 1/160ème de seconde à f:5,6). Notre nouvel ami ressemble comme deux gouttes d'eau au Faisan leucomèle vu au Kaeng Krachan. Mais ce dernier, bien que phénotypiquement très proche de l'argenté, est désormais, analyses ADN obligent, une sous-espèce du leucomèle.
Comme souvent, Madame est moins bling-bling que Monsieur, plus discrète, aussi bien dans sa parure que dans ses fréquentations, aussi aurons nous trois photos du fier mâle contre une seule de la discrète pauvrette...


D'abord Monsieur :

449-450-451- Faisan argenté, Lophura nycthemera, Silver Phaesant


puis Madame

452-

Un tout petit lac (ou un assez grand étang). Il se fait tard, il est presque nuit, mais il y a encore assez de faible lumière pour distinguer les rides concentriques à la surface de l'eau.




Ce n'est pas une truite qui mouche, c'est trop grand et de toute façon la température de l'eau exclut un amateur d'oxygène comme l'est tout Salmonidé qui se respecte. Alors qui ? Ce n'est pas ce sambar, il est au bord, pas au milieu, s'pas ?

453- Sambar, Cervus unicolor, Sambar Deer




Non, le responsable, le voici, le voilou, c'est un martinet géant, des martinets qui chassent au ras de l'eau et en profitent pour se désaltérer, le petit coup du soir...

454-455- Martinet géant, Hirundapus giganteus, Brown-backed Needletail

Il est 18h30, l'heure de quitter le parc, nous logeons en effet dans un hôtel moderne (et sans caractère) à l'extérieur du parc.




L'hôtel est frais, climatisé à outrance, notre chambre, une suite plutôt, est gigantesque, mais tout ça n'est pas très accueillant :



Encore que pour le durian, on comprenne assez bien... Mais nous aurons l'occasion d'en reparler...

Pour nous consoler de l'absence d'ambiance, nous sommes les seuls avec Fabien dans la salle de restaurant, une seule consolation possible :

Ce parc a l'air magnifique !!! Ca fait bizarre de te voir ainsi équiper d'un "petit appendice" Bernard

Quel plumage quand même ce Faisan !

Merci Catherine : c'est de l'eau qu'il y a derrière le martin et c'est le reflet d'un buisson sec que l'on devine.

Pour compléter, voici :

456. Faisan argenté. Nous n'avons pas eu la chance de le voir en forêt mais le long de la route, de très bonne heure.



J'adore ton martinet qui vient boire Bernard ! Nous ne l'avions vu que passant tranquillement dans les airs.

457. Martinet géant

C'est vrai Vincent que le 300 F/2.8 L IS, même avec doubleur, ne tient pas la comparaison avec le 800 F/5.6 L IS. En encombrement et poids, parce qu'en qualité de photos, il se débrouille très bien.

Merci de tes félicitations, Fred, ça me fait bien plaisir, d'autant qu'elles sont totalement déméritées puisque ce sont des photos faites par Catherine, niark, niark, niark ! C'est vrai que sur le coup elle s'est bien débrouillée, tiens j'aurais pas fait mieux. Ou à peine
C'est amusant, ton argenté sur la route de très bonne heure (7h29 si ton boîtier était à la bonne heure) car c'est sur la route, de très bonne heure (enfin presque, 7h39) que nous avons vu son religieux cousin, en couple (mais non, ce n'est pas un scandale, doit être anglican, ce piafou-là, c'est tout) :

458- Faisan prélat, Lophura diardi, Siamese Fireback





Madame seule :

459

Loïc, à défaut de pouvoir te montrer ce qui caractérise le Bulbul cul-d'or, notre faisan prélat te révèle ses dessous cachés. À savoir ce qui a incité les anglo-saxons à penser qu'il avait le feu au derrière :

460-461-





avant de partir se mettre à couvert, comme effrayé de sa propre audace...

462-

Monseigneur l'évêque n'est pas le seul à se dresser sur ses ergots, un coq bankiva y va aussi de sa fière posture :

463-464





c'est la race nominale, différente de celle du Keng Krachan, et caractérisée par une tache blanche sur la caroncule auriculaire

Un panneau au bord de la route annonce la présence possible d'éléphants, pourtant nous ne voyons pas la queue d'un seul, pas plus que la trompe (et pourtant, un éléphant, ça trompe, énormément même, demandez à Jean Rochefort, Bedos, Brasseur et consorts)



De menus indices laissent à penser qu'effectivement, il y a pu y avoir ici, présentement ou en tout cas il y a peu, quelque trompu pachyderme. Qui a laissé sa petite trace en témoignage de son passage. Donc, il y en a. En voir, c'est une autre affaire.

Quittons le sol, levons les yeux, un autre géant nous y observe !

465- Écureuil géant noir, Ratufa bicolor, Black Giant Squirrel





Mais déjà Nang a repéré un superbe sujet que Catherine se fait une joie de portraiturer. Vous reconnaîtrez sans peine un trogon à poitrine jaune une femelle cette fois

466, 467, 468