SUJET : Brèves de Thaïlande. Mais pas que...

Elle s'interrompt à peine pour s'intéresser un moment à un mignon piafou, tout timide (un mâle, me confie mon conjugal œil de larynx)


469-470- Martin-chasseur mignon, Lacedo pulchella, Banded Kingfisher






Nous revenons ensuite à notre tout aussi trop mignon trogon

471-472-

Wahou le faisan prélat, j'adore !!! Nous ne l'avons pas vu si bien !
Et le martin !! On ne l'a pas vu du tout et pourtant ce n'est pas faute d'avoir cherché !

Pour compléter, voici quelques images du géant noir :
473.474. Écureuil géant

Hello à vous,
je m'extasie devant les gallinacés qui font étalage de leurs plumages, les nôtres (européens) font difficilement le poids.
Je m'interroge sur l'interdiction du "durian" à l'hôtel, vraiment ? certains en raffoleraient au point d'en trimballer partout avec eux ?
Ecureuils et trogons remportent la médaille des plus choupinets !

En parlant d'écureuil, j'ai dans ma besace 2 sortes vues au parc de Khao yai.

475) un inconnu à identifier


476) un autre que j'identifie peut-être à tort comme écureuil à queue de cheval

Le premier est un Finlayson's Squirrel, Callosciurus finlaysonii, Écureuil de Finlayson.
Pour le second j'ai un doute, j'en aurais bien fait un Écureuil terrestre à joues rouges. Qu'appelles-tu "écureuil à queue de cheval" ?

Je te donne en lien la liste de la faune visible à Khao Yai. Les Mammifères sont en bas, après les oiseaux.

Super, ton écureuil, Fred ! Et quelle posture ! Oui, nous avons eu de la chance de voir le mignon martin-pêcheur mignon, mais la chance, ça se mérite, s'pas ? Notre mérite (...), c'est de nous être appuyés sur tes bons conseils qui nous ont permis de compter sur les yeux de Nang. Un zeste de patience en plus, et c'est dans la boîte. Boîte où n'est pas le barbu grivelé que nous avons revu au passage, mais complètement à contrejour...

Marine en Guyane écrit: Hello à vous,
je m'extasie devant les gallinacés qui font étalage de leurs plumages, les nôtres (européens) font difficilement le poids.
Je m'interroge sur l'interdiction du "durian" à l'hôtel, vraiment ? certains en raffoleraient, au point d'en trimballer partout avec eux ?
Ecureuils et trogons remportent la médaille des plus choupinets !

Marine, nos volailles viennent toutes d'un autre continent, Afrique pour les pintades, Asie pour les poules et faisans, Amérique pour la dinde, mais elles peuvent quand même avoir fière allure, notamment les coqs de pêche (pas ceux qui trempent la gaule, non, ceux qui font don des plus belles plumes de leur queue et de leur gorge pour fabriquer des mouches artificielles) et autres coqs d'agrément.
Durian à l'hotel ? Oh que oui, si on laissait faire. Je vais te narrer une anecdote familiale. Mes beaux-parents, grands voyageurs devant l'Éternel, voyagent en avion au siècle dernier entre Sumatra et Singapour. Or les Singapouriens raffolent du durian, comme beaucoup de populations chinoises, et n'en cultivent pas dans leur minuscule cité-état. Et donc, en Indonésie, ils font provision de ce délice, qu'ils gardent avec eux en cabine, comme tout objet précieux qu'il serait complètement insensé de soumettre aux aléas de la soute. Il y a des cabas, des filets, des sacs avec des durians bien mûrs partout. Et évidemment, nos gourmands gourmets ne résistent pas à la tentation et s'en payent une tranche. L'odeur dans la cabine ? Fétide, écœurante, nauséabonde, indescriptible. De quoi donner au plus enrhumé des anosmiques la folle envie d'air frais du dehors, nonobstant altitude, température négative, dépressurisation... Hélas, impossible d'ouvrir le moindre hublot, le voyage fut un calvaire.
Depuis le durian est proscrit dans les aéroports et les bons hôtels...

Un lien

Avion évacué à cause d'un fruit puant

Et un extrait de Wikipédia :

L'écrivain féru de gastronomie et de voyages Richard Sterling a employé des mots bien plus durs :

« … son odeur peut être décrite comme celle des excréments de porc, de térébenthine et d'oignons, le tout garni par une vieille chaussette. On peut le sentir loin à la ronde. Malgré sa grande popularité locale, le fruit est interdit dans certains établissements comme les hôtels, les métros et les aéroports (y compris les bagages à main et autres valises, accompagnés ou non), ainsi que les transports publics du sud-est asiatique. »

Ça donne envie, non ?

Pour rester dans le délicat, une preuve de la grande fréquentation du parc :


malgré le panneau d'avertissement

Nang nous rassure, ou essaie de nous rassurer, en nous informant que le ramasse se fait tous les jours. Effectivement, l'endroit sera moins encombré dans l'après-midi.

Passons à plus riant, plus délicat, la main de Nang, toute adornée de bijoux




Et dès qu'elle a un instant de libre, Nang trie ses asticots, car dit-elle, les morts risquent de contaminer les vivants

Des appâts pour un affût ? Tout juste, Auguste ! Et qui dit affût dit photos ! Aussi Nang s'empresse de photographier avec son smartphone les pas futés affuteurs

Une fois la pompe amorcée à grand renfort d'asticots (?), les convives emplumés affluent, avides de bonnes protéines facilement acquises.
D'abord un obligeant shama à croupion blanc qui se montre sous toutes les facettes :
oui enfin, Bernard est distrait, dans le lot de photos de ce joli mâle, une intruse s'est glissée, notre shama ayant eu le bon goût de se déplacer en couple Nous n'avions vu que la femelle au Kaeng Krachan.

477-478-479-480-481 Shama à croupion blanc, Copsychus malabaricus, White-rumped Shama

Nous ne restons que peu de temps, notre but, enfin celui de Nang, était de voir le rossignol bleu qu'elle est habituée de voir à cet endroit. But atteint ! Mais nous ne verrons que le mâle, Fred lui a déjà vu la femelle au Kaeng Krachan, et mon petit doigt me dit qu'il va aussi rencontrer le mâle à Khao Yai

482-483-484- Rossignol bleu, Larvivora cyane, Siberian Blue Robin








avec en prime un pouillot de Schwarz

485-486- Pouillot de Schwarz, Phylloscopus schwarzi, Radde's Warbler

Je suis d'un peu plus loin vos aventures pour quelques semaines mais le plaisir est toujours là, quelles photos vous nous proposez encore !!! Eécureuil fatigué est génial, le Trogon est tip top, le Rossignol magnifique et le Shama

Que du beau et avec une guide qui soigne les moindre petits détails dirait on, c'est parfait !

Durian à l'hotel ? Oh que oui, si on laissait faire. Je vais te narrer une anecdote familiale. Mes beaux-parents, grands voyageurs devant l'Éternel, voyagent en avion au siècle dernier entre Sumatra et Singapour. Or les Singapouriens raffolent du durian, comme beaucoup de populations chinoises, et n'en cultivent pas dans leur minuscule cité-état. Et donc, en Indonésie, ils font provision de ce délice, qu'ils gardent avec eux en cabine, comme tout objet précieux qu'il serait complètement insensé de soumettre aux aléas de la soute. Il y a des cabas, des filets, des sacs avec des durians bien mûrs partout. Et évidemment, nos gourmands gourmets ne résistent pas à la tentation et s'en payent une tranche. L'odeur dans la cabine ? Fétide, écœurante, nauséabonde, indescriptible. De quoi donner au plus enrhumé des anosmiques la folle envie d'air frais du dehors, nonobstant altitude, température négative, dépressurisation... Hélas, impossible d'ouvrir le moindre hublot, le voyage fut un calvaire.
Depuis le durian est proscrit dans les aéroports et les bons hôtels...

Un lien

Avion évacué à cause d'un fruit puant

Et un extrait de Wikipédia :
L'écrivain féru de gastronomie et de voyages Richard Sterling a employé des mots bien plus durs :

« … son odeur peut être décrite comme celle des excréments de porc, de térébenthine et d'oignons, le tout garni par une vieille chaussette. On peut le sentir loin à la ronde. Malgré sa grande popularité locale, le fruit est interdit dans certains établissements comme les hôtels, les métros et les aéroports (y compris les bagages à main et autres valises, accompagnés ou non), ainsi que les transports publics du sud-est asiatique. »

Ça donne envie, non ?

Shama, écureuil géant, trogon ... la découverte continue avec grand plaisir

Super toutes ces photos ! Cela fait plaisir de voir Nang à l'oeuvre. Je reconnais sa manière de tenir et de s'occuper des vers avec ses ongles faits et vernis !
Voici quelques images pour compléter :

487. 488. Shama à croupion blanc, femelle et mâle





489. Pouillot de Schwarz



490. Rossignol bleu, un mâle ayant capturé une araignée, juste devant nous ! Catherine, ton petit doigt, ne s'est pas trompé !

Une pensée pour Nice. La vie continue, le carnet aussi. Changer nos habitudes, notre mode de vie, serait une victoire pour les barbares.

Jolis, les shamas en couple et le rossignol gourmand, Fred !

Nous avons quitté l'affût, nous nous rapprochons d'habitations. Contre la clôture, deux silhouettes, nous croyons distinguer des... des chèvres ? des sambars ?

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De plus près, cela se confirme, il s'agit bien de nos sambars qui ruminent à l'ombre :

492-493

Dans cet environnement marqué par la présence humaine, des barbelés, du fil de fer. Et pour y mettre une touche d'humanité (sic), quoi de mieux qu'un piafou, même si ce n'est pas le plus pacifique et le moins agressif des piafous que la Pie-grièche du Tibet qui n'est pas forcément encline à suivre l'enseignement non-violent et pacifiste de son compatriote dalaï-lama.

494- 495- Pie-grièche du Tibet, Lanius tephronotus, Grey-backed Shrike


Il n'est que 10h30 mais il fait déjà très chaud, toute ombre est bonne à prendre pour ruminer en paix :

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Mais avant de ruminer, il faut bien brouter, s'pas ? Et ce même dans la chaleur et sans ombre, même si l'herbe est tellement rase qu'on ne la voit pas. Ainsi font en tout cas ces muntjacs :

497-498


Un peu plus haut, des hirondelles bénéficient d'un chouïa de brise :

499- Hirondelle rustique, Hirundo rustica, Barn Swallow