SUJET : Du Namib au Zambèze, du sable et des cailloux

Solitaire, en vol

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ou fièrement campé à l'entrée de son nid (jusqu'à deux mètres de profondeur, je vous rappelle)

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ou essayant d'éviter les grains de sable projetés par le forage du nid d'un copain

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à deux

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ou à trois

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comme à beaucoup beaucoup plus

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les guêpiers profitent des derniers rayons vespéraux du soleil, il est déjà plus de 18 heures

La dernière photo a été prise d'une tour d'observation où sont montés les deux plus courageux d'entre nous


Er si vous vous attendez à ce que je dénonce les deux moins courageux, vous serez déçus, la délation ne passera pas par moi, vous resterez pour toujours dans l'ignorance ! Une autre vue du mirador :


Nous rentrons au lodge pour admirer un beau coucher de soleil (et profiter d'un (bon) diner) au bord du fleuve

Les Bec-en-ciseaux en vol

La 426 est étonnante et très belle

Quand aux guêpiers ; c'est un véritable festival

Superbe région de la bande de Caprivi

Quelle merveille ces Guêpiers ! 443 446 Vous avez dû vous régaler devant cette multitude !
Et les Becs-en-ciseaux 434-435 belle lumière et superbes détails.
Les Dendrocygnes aussi sont en nombre.
Le paradis des oiseaux cet endroit

Oui, les amis, Catherine était aux anges, comme vous vous en doutez, et moi-même, malgré l'absence dans le fleuve ou sur ses rives de mes piafous fétiches, j'étais comblé, comme aussi Fabien et Olivier. Brèfle, que du bonheur !



Lever tardif, après 7 heures. Catherine trouve le temps de prendre en photo un calao très récalcitrant, qui se contorsionne, se cache, fait des manières avant de permettre une seule photo potable. Et bien sûr, c'est une coche !

450 Touraco de Schalow, Tauraco schalowi, Schalow's Turaco



Nous reprenons le bateau pour regagner le camp de pêche où nous avons garé le 4x4.



Sur la rive :

451 Tantale ibis - Ibis sacré



Snifff, c'est notre dernière photo namibienne de piafou...

Je rappelle la carte de notre caprivien safari :


Nous sommes au J, nous quittons donc la Namibie



pour le Botswana. Les formalités douanières sont menées de main de maître par deux plantureuses matrones en uniforme qui ne s'approchent sans doute jamais du poêle...



Un gros baobab permet de disposer d'un chouia d'ombre en attendant le déroulé normal (c'est à dire assez long) des formalités administratives


Les tswanas sont très attachés à leur bétail et, ipso facto, à sa santé. D'où la présence d'une "barrière vétérinaire" avec contrôle par un alerte (...) préposé qu'elle a bien été utilisée. Vous ne savez pas ce qu'est une botswanienne barrière vétérinaire ? Eh bien, cet outil de haute technologie antivirale, antibactérienne, anti... est composé d'un pulvérisateur à main et d'un bassin métallique rectangulaire d'une cinquantaine de cm de longueur, avec dedans le croisement d'une serpillère et d'un tapis pas tout à fait brosse. Nous effectuons donc les opérations nécessaires, pulvérisations sur la serpillère matinée de tapis pas vraiment brosse puis essuyage, si j'ose dire, des semelles de nos chaussures sur ce quasi paillasson antiseptiquement mouillé. Nous nous prêtons tous les quatre à cette formalité sanitaire, arrivent un Monsieur anglo-saxon avec Madame et (grande) Fifille. Monsieur ne fait ni une ni deux (trois non plus, mais est-il utile de le préciser ?) et commence à pulvériser chaussure, chaussette et bas de pantalon, je rassemble mon meilleur anglais pour lui susurrer Sauri Sœur, et lui explique par gestes la procédure normale. Madame, Fifille et nous rions à gorge déployée, d'autant que Monsieur nous rejoint bien vite dans les éclats de rire.
Pas de photo de la barrière sanitaire, Secret Defense !

Nous arrivons à notre destination, le Chobe Elephant Camp peu avant midi.



Une grande tente mess avec un toit en plastique dans un environnement calciné est le lieu d'un briefing par l'adjoint de la manager aux abonnés absents pendant 99 % de notre séjour.



Nous gardons le meilleur souvenir d'un autre Elephant Camp, au Zimbabwe à Victoria Falls, sans doute le tout meilleur hébergement de tous nos safaris africains, asiatiques, américains et européens. Eh bien, le Chobe Elephant Camp entre aussi dans notre top 5, et en très très bonne place, de nos hébergements de merde médiocres. Climatisation du bungalow en panne, changement pour un bungalow à la clim' pas plus vaillante, au diable vauvert alors que nous sommes arrivés dans un camp vide, pas de possibilité d'ouvrir les fenêtres, service nul, boissons comprises dans le "all inclusive" mais frigo cadenassé, déjeuner constitué en tout et pour tout d'un plat de pâtes froides. Le parc automobile sera aussi au niveau (mais chauffeur sympa). Pas de bain d'oiseaux, bien sûr, l'eau est trop précieuse...

Nous partons en game-drive dans le parc national de Chobe l'après-midi. Olivier aobtenu du manager adjoint que nous ayons un 4x4 pour nous seuls, il y a quand même quelque chose qui n'est pas pourri dans le royaume de Danemark, finalement...

Premiers tours de roue dans un bush très arbustif, très sec, très clairsemé, il en sera ainsi jusqu'au bord de la rivière Chobe. Entre les trois nous apercevons quand même des biquets, gros biquets

452 Éléphant d'Afrique



et grand biquet cornu

453 Grand Koudou



Au sol de ce bush, un piafou au bel œil

454 Bagadais casqué, Prionops plumatus, White-crested Helmetshrike



et perché, une vieille connaissance, qui fait preuve de la bénévolence propre à son espèce et accepte de se faire tirer un portrait serré

455-456 Rollier à longs brins, Coracias caudatus, Lilac-breasted Roller

Un peu plus loin, nous rencontrons un phaco bien élevé qui ne met pas les pieds dans le plat; mais les poignets...

457 Phacochère commun



À l'habitude de son espèce, un bucorve nous montre plus volontiers son croupion que son bec

458-459 Bucorve du Sud, Bucorvus leadbeateri, Southern Ground Hornbill





Nous complétons notre collection de calaos avec celui-ci :

460 Calao d'Afrique du Sud, Tockus rufirostris, Southern Red-billed Hornbill

Nous arrivons enfin à la rivière. Avec la sécheresse, elle n'occupe qu'une partie minimale de son lit, on est loin de la plénitude majestueuse du Zambèze. Des pélicans occupent une berge au loin

461 Pélican blanc



Un jeune bateleur fait admirer sa quasi-absence de queue, il est loin d'être aussi beau que son papa (ou sa maman), un Andersen africain pourrait conter "Le vilain petit bateleur"

462 Bateleur des savanes, Terathopius ecaudatus, Bateleur



Dans l'eau une oie :

463 Oie-armée de Gambie, Plectropterus gambensis, Spur-winged Goose



Deux pygargues squattent le sommet d'un arbre dans un bosquet fourni

464 Pygargue vocifère


Bosquet fourni, oui, mais on est loin, très loin, de la forêt-galerie...

Il y a peu d'herbe, mais quand même assez pour satisfaire l'appétit de deux biquets

465 Cobe à croissant, Kobus ellipsiprymnus, Waterbuck



L'endroit est riche en pygargues, perchés en attente de déjeuner ou déjeunant

466-467-468 Pygargue vocifère

Bravo pour cette nouvelle coche le Touraco de Schalow un de mes piafous préférés

L'aridité côté Chobe est un contraste par rapport au dernier lodge Namibien .
Ce parc est relativement sec habituellement mais la rivière Chobe semble relativement basse.

Même constat que Patrice, quel bel oiseau que ce Touraco !!

Le bagadais et ce gros plan de pygargue accompagnent à merveille votre récit

Effectivement un très joli piafou que ce calao, Patrice ! Tu l'as vu où, le Touraco de Schalow ?

Moi aussi, Romain, j'aime beaucoup le bagadais. Et aussi les gros plans !

Nous continuons le long d'un bras de la Chobe, des pélicans en nombre occupent les rives et les bords du cours de la rivière.

469-470-471 Pélican blanc