SUJET : Botswana sauvage (spécial RE-confinement !)

La dernière photo d’éléphants est une vraie réussite. Les babouins bénéficient aussi d’une splendide lumière ! Félicitations !

Comme pour Michel en Tanzanie, je rattrape mon immense retard au Botswana! Les éléphants dans les eaux bleues de la rivière Chobe et la lumière particulière de l Afrique australe qui me semble plus chaude et moins forte qu’a l’équateur. Le lodge grand confort en fin de séjour est une excellente idée, nous qui embarquons souvent dans l’avion du retour directement après la dernière matinée de safari….

Merci de votre passage Bernard et Jean-Christophe


Une fois propres, lavés de la tête aux pieds, changés, nous nous inscrivons pour une croisière sur le Zambèze en fin d'après-midi. Nous nous situons à 4 km en amont des Chutes, le fleuve y est navigable et assez large.
En attendant, nous nous promenons dans le parc de l'hôtel, bien agréable.

Nous embarquons un peu plus tard dans un bateau relativement grand malheureusement, pouvant contenir entre 20 et 30 personnes. Le traditionnel apéritif est rapidement servi aux passagers. La majorité sont des Sud-Afs en vacances. Certains sympas, d'autres bien bruyants. L'alcool coule à flot, et l'ivresse gagne. Adieu la tranquillité...


Nous réussissons néanmoins à prendre quelques images et à profiter du coucher du soleil.

Le lendemain matin, petit-déjeuner en plein air au bord du fleuve qui fume à cause de la température encore bien fraîche.

Puis nous prenons la navette de l'hôtel pour aller visiter les Chutes Victoria, en traversant Rain Forest à pied pour profiter de l'ensemble de ce site extraordinaire. Beaucoup d'oiseaux partout dans les branches des arbres de la forêt que nous arpentons doucement. Dans le ciel, déjà des dizaines d'hélicoptères vrombissent pour survoler les chutes. Pendant ce temps, nous continuons notre lente promenade à travers la partie forestière. Il fait bon, nous sommes presque seuls, nous savourons, un vrai bonheur.
Nous n'avons pris avec nous qu'un seul boitier équipé du 17/55 mm. Grave erreur !!!

Soudain, dans un arbre à quelques dizaines de mètres, un minuscule éclair rouge ! Non, c'est pas possible ? L'oiseau dont nous avions rêvé sans jamais osé l'espérer, il est là !! Vite prendre le boitier (ah m**** saperlipopette je n'ai que le grand angle ), viser et....










Au moment où nous déclenchons, le grand oiseau farouche s'envole.... et nous n'avons plus que les yeux pour pleurer !

Pour nous consoler, nous photographions un oiseau moins difficile à observer, qui fouille frénétiquement le sol de bon matin à la recherche d'insectes.





Un autre assez commun dans cette forêt :

Quelle belle lumière sur les derniers Buffles et Babouins de Chobe
Il a d'beaux yeux, il sait ? le Croco, et surtout de belles dents...
J'adore les Cossyphes, aussi bien à regarder qu'à écouter.
Pour le Touraco, il fallait des jumelles ! C'est toujours comme ça ; c'est parce que tu n'avais que ton grand angle que tu as vu le Touraco. Tu aurais pris ton 400mm, tu n'aurais rien vu

Les gros plans de buffle sont surlecultant (pour parodier un certain Bernard)
La 5 du babouin chacma est une merveille
J'adore le sourire en coin du croco, ile se ferait bien un touriste enivré ou pas

Comme l'a dit Dietmar, il savait qu'il n'y avait pas de télé dans le coin. La nature ne se laisse pas apprivoiser si facilement...

Merci à vous deux !


L'arrivée à proximité des chutes est toujours pleine d'émotions. Elles étendent leur rideau de cataractes sur presque deux kilomètres, c'est un miracle de beauté et de puissance que nous avons maintenant devant les yeux. Nous allons de cataractes en cataractes dans le rugissement de l'eau qui déferle et s'engouffre dans les gorges avec une puissance monumentale. Dans les embruns et un fracas incroyable, le Zambèze nous offre un spectacle étourdissant, majestueux.





Nous croisons peu de monde hormis quelques groupes scolaires venus également visiter le site.






En début d'après-midi, nous rejoignons le centre ville de Vic Falls à pied. Sur le chemin nous nous faisons aborder par quelques vendeurs à la sauvette. Ils ont surtout des liasses de billets zimbabweens à la main (qui n'ont plus aucune valeur) qu'ils veulent échanger contre des dollars. Le régime de Mugabe a laissé toute la population exsangue...
Nous remontons ainsi jusqu'aux boutiques du centre.





Nous voulons visiter le marché artisanal de Kraft Village mais un policier doit nous escorter pour éviter d'être harcelés par des vendeurs ambulants à la limite de l'agressivité. Il y a très peu de touristes, ceci explique peut-être cela.
Nous retournons sur la rue principale où se concentrent magasins de souvenirs chics, restaurants, boutiques de cadeaux et d'artisanat.

Puis retour à l'hôtel pour la soirée.
Nous y trouvons des résidents un peu particuliers, et assez drôles ! Ils y trouvent pitance, l'herbe étant plus verte qu'aux alentours !

Le lendemain matin, nous partons revoir les chutes, avec la ferme intention d'en profiter à fond, avec le 300 mm en plus dans nos sacs pour éviter le ridicule de la veille
Nous nous rendons d'abord au point de départ de la navette de l'hôtel.





Une fois à l'entrée du parc, nous prenons le même sens de visite que la veille, c'est à dire par le chemin le plus extérieur (7/8 kms) qui traverse la zone forestière. Pleins d'espoir d'y revoir des oiseaux, nous sortons le 300 mm du sac et commençons notre billebaude.
Mais ce matin, comme un fait exprès, pas d'oiseaux ou alors très peu !
Nous entendons à nouveau les hélicos volant au-dessus des chutes. Très peu de monde, la promenade n'en est pas moins agréable.

Nous arrivons au Pont des chutes Victoria, pont ferroviaire et routier construit entre 1903 et 1905 et qui sépare le Zimbabwe de la Zambie. Il offre un point de vue sur les gorges en contrebas, quelques 130 mètres au-dessus des eaux tumultueuses.

Les chutes se révèlent totalement différentes de la veille : un rideau d'écume blanche remonte dans le ciel, elles sont difficilement visibles à cause de la brume créée par les embruns

Des aigrettes d'un blanc immaculé s'approchent du bord de la falaise pour en chasser insectes et autres petits animaux.





De plus en plus près du précipice...

Ah, ke touraco de Livingstone (I presume ) ! Bon, je taquine, mais celui qui n’a pas au moins une fois ne s’est pas privé du bon objectif au bon moment peut s’inscrire chez les Avengers, s’pas ? Et encore, vous avez bien limité les dégâts, vous vous en êtes bien tirés avec le cossyphe et le gobemouche. Et comme Dame Nature est elle aussi taquine, le jour suivant avec le bon caillou, c’est le touraco qui faisait défaut !

Merci du reportage !

L'insistance des vendeurs ambulants n'a pas dû s'améliorer...
Je n'ai jamais vu de Hérons intermédiaires (peut-être simplement parce que j'ai été incapables de les reconnaître), mais les tiens, au moins les deux derniers, ont vraiment une allure de Hérons garde-bœuf. Je fais la remarque, mais sans avoir un avis définitif sur la question

Merci Bernard pour ta compréhension

Dietmar écrit: Je n'ai jamais vu de Hérons intermédiaires (peut-être simplement parce que j'ai été incapables de les reconnaître), mais les tiens, au moins les deux derniers, ont vraiment une allure de Hérons garde-bœuf. Je fais la remarque, mais sans avoir un avis définitif sur la question

Pour te répondre Dietmar nous avons eu des doutes aussi !! Le premier est bien un héron intermédiaire je pense, le doute subsistait sur les deux dernières images. Ce qui nous faisait pencher vers le héron intermédiaire, c'est le haut des pattes de couleur jaune (pattes bicolores). L'orangé du bec était peut-être créé par le fort contre-jour de la prise de vue, le plumage mouillé......
MAIS d'un autre côté le cou de l'oiseau est plus petit que sur la première image, l'oiseau plus petit aussi........ donc Dietmar, tu as raison !
Je viens donc de corriger, merci pour ton œil averti

Nous reprenons notre marche de promontoires en promontoires, des points de vue aménagés tout le long de la faille qui offrent des panoramas spectaculaires sur les trombes d'eau qui se déversent dans un bouillonnement démesuré.

Nous longeons ainsi le rideau des chutes en admirant les cinq principales cataractes à partir de Danger Point : on peut s'y pencher au-dessus du vide, mais les millions de mètres cubes rugissants nous et les pierres glissantes dissuadent de trop s'approcher.

Ensuite Eastern Cataract (101 mètres de hauteur), Rainbow Falls et Horseshoe Falls (108 mètres), Main Falls (1 km de largeur) et enfin Devil's Cataract (30 mètres de large sur 70 m de hauteur). La vue est souvent brouillée par les embruns et nous sommes happés par le vacarme assourdissant des chutes en furie.

Arrosée en permanence par cette pluie provenant de la gorge, la végétation bordant les pans rocheux se déploie en jungle luxuriante. Cette petite forêt tropicale abrite toutes sortes d'animaux : au milieu des lianes, des palmiers, des fougères, des ficus et des ébéniers folâtrent grivets, babouins, papillons et oiseaux.