SUJET : Botswana sauvage (spécial RE-confinement !)

Un vrai bonheur ! je ferme les yeux et j'y suis, j'entends le lion au loin, mon petit Ricard dans la main devant un bon feu de bois !
Joli rollier, portrait de grand Koudou, maman éléphant et son baby, grues caronculées, jabiru, Bulbul brunoir et sympathique photo des deux jeunes gens .

Nous sommes dans l'ambiance, je sens le soleil qui nous réchauffe
Magifique les Grues caronculées et l'éléphanteau

Merci à vous Bernard, Marc et Michel !

Soyez indulgents sur la qualité des images, le matériel utilisé à l'époque était un 7D + 300 mm f/4 et un 50D + 100-400 mm version I ! Bienvenue aux pétouilles avec le vieux 100-400
Quand aux photographes, ils espèrent s'être un peu améliorés dans leurs prises de vue depuis cette époque.


Réveil en fanfare (au sens propre du terme !) le lendemain à 5h30 parce que ce fou de Richard fait hurler un son de clairon pour nous réveiller (!). Véronique n'apprécie pas, mais alors pas du tout et le lui fait savoir dans la foulée

Nous sommes surpris par la morsure du froid. Nous prenons notre petit déjeuner alors qu'il fait encore nuit noire, puis départ rapide en game drive.





Nous avons le bonheur de croiser à nouveau les grues !




Nous croisons également des perroquets de Meyer mais sans leur tache jaune sur le front, ce que Richard nomme des « Okavango parruts », malheureusement nos photos sont trop floues pour être publiées

Plus loin, dans un grand arbre au milieu des drongos, une chevêchette perlée ! En y regardant bien, il y en a même deux !




Près d’un point d’eau, un jabiru pêche. C'est une femelle. Nous en profitons pour prendre quelques images.

Le petit poisson a du mal à passer




Vers 11h30 nous nous arrêtons pour mettre pied à terre et prendre un café. Nous avons droit à la danse des irrisors moqueurs !

Un magnifique carnet qui commence, avec un joli soleil, juste parfait

Vraiment sympa ces grues !!
Merci pour cette découverte australe de l'Afrique

Belle série de piafous, belle ambiance de Jabiru et les I:lovely: risors qui se gaussent!

Merci pour vos commentaires Romain et Michel


La suite des irrisors : de l'autre côté, en face sur un autre arbre, deux tourtereaux se livrent à une séance d'épouillage









Il est temps de rentrer au camp.
Après le brunch, ce moment de pause nous permet de découvrir notre tente et le camp en plein jour, et de prendre une bonne douche à l'arrière dans la foulée.

Quelques calaos traînent dans le camp à la recherche de restes de repas, des "biquets" opportunistes comme dirait Bernard





Un autre habitué du camp assez courant et qui nous a fracassé les oreilles avant le lever du jour :






Lorsque nous repartons vers 15h30, à 50 mètre du camp à peine, nous tombons nez à nez avec un grand troupeau de buffles d’une cinquantaine de bêtes paissant dans les hautes herbes jaunes.

Nous traversons des grandes plaines d’herbes sèches, jaunies, auxquelles succèdent des bois sombres et des zones désertes de bush où semblent agoniser des milliers de petits mopanes atrophiés et tout secs. Les pistes tournent et retournent, sinueuses, sur un territoire immense. Nous guettons la rencontre inattendue, scrutant les paysages vides autour de nous.










Après ce troupeau de cobes, nous traversons des zones entières d’arbres morts aux troncs blanchis, figés dans la poussière. De temps en temps des choucadors, des vanneaux et des drongos. Quelques vervets au bord d’une mare. Parfois un éléphant au loin. Nous retrouvons la lenteur ensorcelante de l’Afrique.

je prends mon pied ! pas celui de big foot ! celui du plaisir, grues, jabiru, cobes, etc...

Bravo pour toutes les photos, avec une mention particulière pour l'éléphant trompe levée et pour les belles photos des irisors, des piafous très remuants et pas faciles à cadrer.

Les Grues caronculées et le Jabiru aux reflets verts
Beau camaïeu avec le troupeau de Cobes
Tu nous replonges dans ces après-midi étouffantes où on passe parfois de longues heures en voiture sans voir grand-chose. Mais tu le racontes si bien "Nous retrouvons la lenteur ensorcelante de l'Afrique" : ça donne envie de ne rien voir et de se laisser porter

Très belle ambiance de la savane africaine, avec des photos magnifiques et une belle variété de mammifères et piafous

Merci pour vos commentaires Marc, Michel, Bernard et Dietmar


De retour vers 18h30, le troupeau de buffle vu tout à l'heure semble avoir encore grossi ! Nous sommes obligés de nous frayer difficilement un chemin pour arriver jusqu'au camp. Nous sommes littéralement cernés. La lumière décline très vite mais c'est l'occasion de quelques images encore.

De nombreux visiteurs ailés sont présents ce soir dans le secteur. Quelques discrets hululements nous mettent en alerte, et nous courons chercher nos jumelles. Nous attendons patiemment, en silence. Subitement, dans le silence absolu, un oiseau se pose au-dessus de notre tête dans un grand arbre du camp. Richard nous éclaire brièvement à la lampe frontale pour quelques images.







Ce soir-là nous avons de la chance. Un autre nocturne sera visible :

Nous dînons d’une soupe de bœuf aux nouilles, de poulet au curry accompagné de pâtissons et riz complet. Puis nous regroupons autour du feu jusqu’à 21h30 ou 22 heures à nous laisser bercer par les anecdotes de brousse de Richard.

Soudain du bruit derrière nous, des sons secs de branches cassées résonnent dans la nuit, tout près. En nous retournant nous découvrons un éléphant, un grand mâle, impressionnant et majestueux, en train de manger calmement à quelques mètres de nous. Nous restons un instant sidérés.

Nous amorçons doucement un recul stratégique, pour nous mettre à l’abri des tentes. Il représente un danger potentiel. Nous préférons le laisser tranquille et libre de manger à sa guise. D'autant que l’éléphant commence à s'agiter par des ronflements graves, des mouvements d’oreilles et de pied caractéristiques. Richard qui s'était accroupi devant lui préfère se retirer aussi.





Le silence est retombé, seulement perturbé par le bruit du bois cassé. Une fois couchés, nous écoutons encore longtemps et avec une certaine tension la résonance sèche des branches d’arbres broyées juste à côté de la tente, ou juste au-dessus, sans savoir où est l’éléphant qui se déplace dans un silence total malgré sa taille, et qui nous empêche de déterminer où il se trouve exactement. Il va rester là une bonne partie de la nuit.
Une heure ou deux après, allongé sur mon matelas, je vais entendre le souffle de sa respiration tout proche de nous. Un mètre ? Deux mètres ? Impossible à savoir. Il semble paisible, seul ce souffle puissant trahi sa présence. Une émotion exceptionnelle gravée à jamais.