SUJET : Botswana sauvage (spécial RE-confinement !)

C'est un plaisir de retrouver nos bébêtes africaines préférées, éléphants, lions qui se prélassent, koudous...
De beaux portraits aussi des piafs, Bec-ouvert, Ibis sacrés, Jacanas
Mais ce que j'apprécie surtout ce sont les ambiances que tu sais si bien retranscrire dans tes photos et qui me donnent l'impression d'y être à nouveau. J'adore toutes tes photos de paysage, de coucher de soleil, de coin du feu dans le camp

Merci Michel !
Pour le chat sauvage africain, c'est la seule fois où nous avons pu l'observer et le photographier malgré nos nombreux voyages dans différents pays d'Afrique. Nous en étions tout retournés et gardons un très bon souvenir émotionnel de ce moment précieux.


Merci Dietmar !

Mais ce que j'apprécie surtout ce sont les ambiances que tu sais si bien retranscrire dans tes photos et qui me donnent l'impression d'y être à nouveau. J'adore toutes tes photos de paysage, de coucher de soleil, de coin du feu dans le camp

Et tu peux donc facilement imaginer à quel point tout cela nous manque (ça doit être la même chose pour toi) !!! Et il faudrait inventer des enregistrements d'odeurs !

Je reprends le fil du voyage.

Nous nous sommes couchés tard la veille au soir, et aujourd'hui le lever à 5h30 est très difficile. Richard a abandonné le son de la trompette mais nous passe maintenant du Mahler à fond... Un peu dur comme réveil !

Nous prenons notre petit-déjeuner puis nous partons à la recherche des animaux.














Par endroits nous traversons des parties bien inondées. C'est le matin, il fait encore bien frais.

Vers 9 heures, une petite chevêchette perlée dans un arbre ! Cette fois-ci un peu plus visible





Une heure plus tard, nous traversons à nouveau une partie inondée de la piste.







Un peu plus loin, juste avant une grande mare, Richard arrête le 4x4, descend du véhicule, enlève ses chaussures et fait signe à des Sud-Africains qui semblent hésiter à traverser de l’autre côté, marche dans l’eau jusqu’à mi-cuisses en retroussant son short, fait de grands gestes pour leur montrer qu’ils peuvent passer sans danger. Il leur tourne ensuite le dos, se penche vers l’eau de la mare et boit dans sa main quelques gorgées, histoire de nous délivrer ce message assez clair : « L’eau est très bonne, je peux en boire n’importe où, arrêtez de faire des manières».
Puis il remonte dans le 4x4 et conduit pieds nus, tout fier de lui.

Avant de rentrer au camp, nous nous arrêtons à nouveau pour quelques images au bord de la rivière.
Les hippopotames sont toujours là, fidèles au poste. Ainsi que des oiseaux.

Il fait chaud depuis un bon moment, et nos tenues chaudes du matin nous font haleter. On cuit. Nous sommes contents d'arriver au camp pour nous changer. Sous l'auvent, à l'ombre, le thermomètre marque 29 °C. Il est 12 heures.
Après le brunch, nous écoutons un moment les calaos qui se répondent d'un arbre à l'autre, leurs appels résonnant dans le silence du début d'après-midi.

Richard nous explique que l'on prendra désormais de l'eau prélevée dans les fontaines publiques et plus de l'eau en bouteilles. Lui ne boit que ça et n'a jamais eu de problèmes car il s'agit de l'eau de l'Okavango, elle est filtrée par le sable et elle est aussi pure que l'eau des volcans d'Auvergne chez nous. Et bien, on le saura rapidement !


Nous reprenons la piste vers 15h30. Nous retrouvons la rivière, et des éléphants.
Un grand mâle avec de belles défenses s'approche tout près du 4x4.









Plus tard, nous mettons pied à terre doucement pour prendre d'autres images, tout en restant à proximité du véhicule.
Véronique est aux anges, elle a une passion pour les grands pachydermes.

En face de nous sur l'autre rive, un troupeau de femelles avec leurs petits s'approche pour boire à la rivière.





Un autre s'asperge de boue avec sa trompe. Toutes les méthodes sont bonnes pour se rafraîchir !

Puis, plus tard, la famille repart, désaltérée.

J'ai un faible pour la chevêchette, of course
Le coucal aussi
et que dire de la série éléphantesque dans une lumière sublime. J'adore le gros plan qui donne toute sa puissance à ce sublissime pachyderme

Comment pourrais-je ne pas m'extasier devant ce gros plan d'éléphant ? Mais pas que...
Tout ce fil est un vrai régal ! Et à lire comme à voir ! La qualité des textes est à la hauteur de celle des photos, qui sont absolument et lycée de Versailles !

Chevêchette, coucal, éléphants,les images de nuit , le chat et le hibou ! les deux mammifères de l'ordre des primates, Richard et Véronique .

Quels frimeurs ces Sud-Af, mais bien sympathiques quand même.
Le Coucal est resplendissant sur sa petite île en herbe
Que dire de la série des Eléphants ? J'adore tout simplement. Celui de face bien sûr, mais aussi le suivant avec les Impalas dans le fond, la famille qui boit, le bain de boue , dans cette nature immense et immaculée.
Je traverse l'Atlantique fissa !

Merci à tous pour vos commentaires !


Je reprends ce fil après un petit moment d'absence, car l'aventure n'est pas encore terminée !

Nous continuons à longer la rivière Khwaï, qui nous réserve encore quelques belles observations, comme ce rollier bien concentré sur sa chasse aux insectes.












Nous croisons une famille de Botswanais en visite dans le parc, qui s'est arrêtée au bord de l'eau pour pêcher. Les enfants sont super excités et prennent des images des hippopotames dont les grosses têtes boursouflées apparaissent régulièrement à la surface.

Au moment du coucher du soleil, un éléphant solitaire au bord de la rivière, tout près. C'est un mâle.





Nous rentrons au camp vers 18 heures, pour un petit apéritif bien mérité
Juste avant le dîner, nous nous faisons une petite séance aux jumelles pour repérer d'éventuels oiseaux de nuit à proximité. Nous entendons un hibou du Cap, mais pas de photo !








Après le dîner, nous repartons en safari de nuit.
Nous repérons des lièvres sauteurs un peu partout, leurs petits yeux lumineux dansant dans la nuit noire. Nous essayons de les approcher sans parvenir à les voir d'assez près pour en prendre en photo.

Subitement, une hyène surgit dans la nuit. Surprise ! A tel point que la photo est bien floue...

Vers 22 heures, alors que nous rentrons au camp, je repère un engoulevent posé sur un tronc d'arbre mort. Il faut vous dire que je vénère ces oiseaux extraordinaires, dont le chant étrange m’ensorcelle littéralement !







Le lendemain matin nous remballons nos affaires pour rejoindre la région de Savuti.
Nous partons quand même pour un petit safari vers 7 heures du matin. Richard est vraiment infatigable, pour notre plus grand plaisir !

Après avoir loupé un Steenbock effarouché, une grappe de guêpiers nains serrés les uns contre les autres, tout ébouriffés de froid, nous permettent nos premières images du matin.







Puis une aigrette pétrifiée dont le joli reflet blanc flotte sur l'eau de la rivière.