SUJET : Retour en Thaïlande, les oiseaux du Nord

Mais c’est que la Thaïlande n’est pas que la destination préférée des amateurs de temples et/ou de massages (thaïlandais, what else?) et/ou de cuisine riche en citronnelle et crevettes !
Nous y avions, ma blonde, notre rejeton Fabien et votre serviteur, fait il y a deux ans, dans le Sud, un safari piafouornithologique sous la houlette bienveillante de Nang, guide – excellente - chez Wildbirdeco (et, ce qui ne gâte rien, excellente cuisinière itou). Nous en avions gardé et un excellent souvenir et le désir de le compléter par un safari dans le Nord de ce très accueillant pays, et nous vous l'avions relaté ici sur wilipi
L’équipe

- Nang, notre très excellente guide
D’où contact pris avec Panuwat Sasirat, aka « Par », le boss de WildBirdEco , pour la question de confiance : Nang, qui s’est entretemps mariée, est-elle libre pour nous guider en ce début mars ? Non que nous doutions que Par puisse nous proposer un autre excellent guide ornitho, mais Nang offrait/offre à nos yeux tant de qualités que voyager sans elle en Thaïlande aurait été une certaine déception. Nang a une excellente vision des piafous, elle les connaît bien, elle cuisine bien (non que j’attache une importance exagérée aux nourritures terrestres, vous me connaissez, s’pas ?), elle parle bien anglais (son mari est anglais), elle est très sympa. Et elle cuisine vraiment bien (non que j’attache… etc.). Et elle connaît toutes les bonnes adresses, notamment les petits restaus (non que… etc.).


- Tchit, notre très excellent chauffeur
Tchit, aussi appelé Smith par certains anglo-saxons pour de sombres raisons d’euphonie, nous avions bénéficié en 2016 de ses services et avions apprécié ses qualités de chauffeur à la conduite souple et sûre, sa bonne humeur et son sourire permanents, sa disponibilité et son aide pour porter notre matériel dans les endroits difficiles, bref un charmant compagnon dont le seul défaut, si c’en est un, serait sa parfaite non-anglophonie, mais, Shakespeare me parfume, il n’est pas le seul, est-il ?

Catherine, Fabien et Bernard, nosostros quoi...
Je ne présenterai pas mon acharnée piafouphile de blonde et ma modestie légendaire (cf. TLFi acception II. - A. – 1.) m’empêche de m’étendre sur mon cas, même s'il y aurait beaucoup à dire. Et à redire ? Passons.
Pour compléter le trio enfin, il y a Fabien, qui le complète de belle manière. Notre hongkongais de grand rejeton est un fervent amateur de nature aux talents de photographe évidents, coup d’œil, rapidité, sens de la composition, talents qu’hélas, trop souvent, il rechigne à utiliser…

Le matériel
Nous partirons comme d’hab' avec nos deux boitiers Canon EOS 7 D II montés du EF 200-560 F : 4-5,6 L IS pour Catherine et pour moi de mon bon vieux EF 800 f : 5,6 L IS, le couteau suisse de la photo animalière. Je juge pourtant prudent d’emporter également un 300 mm, l’EF 300 f : 2,8 L IS v. I avec un doubleur EF x 2 v. III, histoire de soulager mon vieux rachis lors de certaines billebaudes… Avec ça, un EOS 7 D qui heureusement n’aura pas à jouer sa partition de mulet, un flash qui ne servira pas plus, un µ 4/3 EPL2 Olympus avec un objectif Panasonic 14-140 qui servira peu, ma blonde préférant souvent les photos faites avec… son iPhone 7+, un bon peu de batteries et de chargeurs (nous disposerons de l’électricité partout, et très souvent du Wifi).
Et tout ça entassé rangé dans deux valises de cabine Samsonite à roulettes…


Aussi deux lecteurs de carte et un MacBookPro pour charger les photos le soir. Nos 7 D II sont équipés d’une carte mémoire SDHC de 32 Go qui est vidée chaque jour et d’une carte CF de 128 Go qui sert de sauvegarde in situ. Un disque externe SSD doit servir de seconde redondante sauvegarde mais, par paresseuse fainéantise, je ne m’en servirai pas… Je sais, ce n’est pas bien, il faut tout blinder, c’est avant la panne que… et tout ça…
Monopode et trépied carbone Gitzo sont censés nous aider à produire des photos nettes… Ils seront utiles presque exclusivement pour les affûts.

NB : tout notre matériel voyage en cabine, sauf trépied et monopode, histoire d’éviter retard d’une valise (cela nous est déjà arrivé deux fois) ou vol dans une valise « de soute » (chanceux que nous sommes, cela ne nous est arrivé qu’une fois).

Le programme


La présence de Nang assurée, ma blonde peut peaufiner l’itinéraire proposé par Par, réviser ses piafous (elle est généraliste multipiafoux – oui, piafou prend un x au pluriel, comme bijou, et, œuf corse, hibou – pas bi-spécialiste comme moi). Nous avons programmé un safari de deux semaines, assez concentré géographiquement. En voici le résumé en écrit et en image :

Nous passerons la plus grande partie du safari de non loin à tout près de la frontière avec la Birmanie, jusqu'à même la parcourir...

Un pays auquel on ne pense pas forcément pour l'animalier... Les premières photos donnent envie d'en savoir plus !
Me réjouis de suivre ce carnet

Ah voilà un carnet que nous allons suivre ardument
Déjà dans la mise en bouche (n'est ce pas Bernard ) nous sommes hilares l'humour sera certainement au rendez-vous pour notre plus grand bonheur.
Le kaléidoscope nous promet de très belles observations et photos
Vivement la suite.

Génial, retour en Thaïlande !!

Déjà un plaisir de vous lire, merci

Dins l'Nord ya pas qu'des corons
Dins l'Nord ya pas qu'du carbon
ln a un aut'horizon
In a beaucoup d'oisillons !
Envoyez les oiseaux de ch'nord !
Je crois que nous allons nous régaler !

Ah! La Thaïlande du nord, le premier d'une longue série de voyages débutée il y a 30ans. La belle époque où l'on comptait ses pellicules en partant et le nombre de photos par jour que l'on s'octroyait...

SDHC de 32 Go qui est vidée chaque jour et d’une carte CF de 128 Go qui sert de sauvegarde in situ. Un disque externe SSD

Que de modernité...

Merci à tous !

Partis de Paris à 16 h 15, nous arrivons à 9 h 15 à Bangkok après quelques onze heures de vol. Trop tard pour partir vers Chiang Mai, la journée sera consacrée au tourisme, à baguenauder entre temples et bouddhas, à une tranquille balade en bateau sur le fleuve et à une périlleuse - du moins nous l'a-t-elle semblé - balade dans le flot de la dense circulation en triporteur motorisé.

Le lendemain de bonne heure nous retrouvons Tchit et son van blanc. C'est une journée de transit, Bangkok-Chiang Mai, 700 km environ. Dire que les prises sont rares est bien au-dessous de la réalité, mais demain...


Notre premier exotique piafou

1 - Moineau friquet, Passer montanus, Eurasian Tree Sparrow


et notre second, tout aussi pas rara avis prêt à prendre les flots :

2 - Tourterelle tigrine, Spilopelia chinensis, Spotted Dove


À demain, si vous le voulez bien !

Toujours aussi sympa le triporteur je vois

J'aime beaucoup l'image en bas à droite du kaléidoscope du "prologue"
Rivalité avec les bouddhas ??

Merci les amis !
Vous devez vous demander pourquoi nous effectuons la liaison par la route ? C'est que les lignes aériennes intérieures n'acceptent que 7 kg de bagage à main pp, on est loin du compte ! Et puis, ça permet d'avoir Tchit comme chauffeur.
Les routes sont bonnes, il y a beaucoup de 4 et même de 6 voies. Pas mal sont en travaux ce qui ralentit un peu. Partis de Bangkok à 7h, nous arrivons à Chiang Mai vers 15 h, avec un arrêt pour avaler une assiette de nouilles dans un restaurant d'autoroute.
Fabien arrivera de Hong Kong vers 19h et demain matin, Tchit et Nang viendront nous prendre à 6h.

Et bien voilà une introduction plus qu'alléchante d'un carnet qui j'en suis certain va être riche en pépites !!! Merci les amis...

Patrice écrit: J'aime beaucoup l'image en bas à droite du kaléidoscope du "prologue"
Rivalité avec les bouddhas ??

Rhooo, le taquin !

Merci de ta confiance, Vincent, mais pour les pépites, il faudra un peu de patience, le temps que nous nous échauffions... et que la lumière "soite" ! Ah oui, je sais, hier j'ai dit demain, eh bien je le redis, cochon qui s'en dédit (et cochon aussi d'ailleurs qui sent d'ailleurs)...

Bon pour aujourd'hui, lever à 5 h15, nous attendons Nang à 6 h, elle n'est pas là, ce qui fait que connaissant son habituelle ponctualité, nous hésitons à aller nous recoucher car le programme a un moment mentionné comme horaire de 7 h. Finalement, Nang arrive avec un léger retard d'un quart d'heure; c'est une histoire de "worms" qui l'a retardé, ces "worms" qui ne sont pas des vers mais des larves d'insectes. Mais je laisse le clavier crayon à Catherine :


Nous faisons un premier arrêt au " Huai Hong Krai Development Study Center" où l'on nous met en garde contre le risque de paon



Et effectivement, autour d'un point d'eau, de loin, dans les arbres nous dégotons un... martin. De loin, vraiment de loin :

3 - Martin-chasseur de Smyrne, Halcyon smyrnensis, White-throated Kingfisher