SUJET : Retour en Tanzanie, spécial confinement

Très bonne idée et superbe entrée en la matière! Hate de suivre tout çà.

Les éléphants sont incroyables, sublimes images

J'adore le calao

Excellente idée que ce voyage, un régal

Merci pour ces encouragements Yvon, Nicolas et Romain

Je termine avec les éléphants de Manyara :





Et pour finir dans ce Parc, quelques images, de qualité moyenne, des paysages traversés.

Le lendemain matin, départ pour le cratère du Ngorongoro.

Nous longeons des kilomètres de champs aux couleurs vertes et rouge brique. Nous redécouvrons la terre rouge, gorgée de nutriments, les troupeaux gardés par les enfants et les petits villages éparpillés. Puis c'est Karatu et ses terres riches, son activité débordante, ses petites maisons fleuries, les champs de légumes.

Nous roulons ainsi jusqu'au pied des pentes du cratère.
Avant d'entamer l'ascension, nous nous arrêtons au bureau de l'entrée, Lodoare Gate, pour les paperasses officielles.





Devant nous la piste rouge grimpe comme une saignée dans la végétation luxuriante et escarpée. Mais nous sommes juste de passage ! Nous longerons simplement les bords du cratère, pour nous rendre de l'autre côté de la montagne ; mais nous y reviendrons sur la fin du voyage. En attendant nous admirons la forêt qui couvre toutes les pentes à perte de vue, dominée par les grands figuiers étrangleurs, les albizias gommifères, les crotons mégalocarpes, les usnées qui frangent lourdement les grands arbres.





Une heure plus tard nous longeons le bord du volcan pour rejoindre une piste de l'autre côté qui descendra vers le Serengeti. Nous sommes à 2200 mètres d'altitude environ. Nous nous arrêtons quelques instants pour admirer le panorama qui se déploie dans toute sa splendeur sous nos yeux. C'est une merveille, la caldeira du Ngorongoro dans toute sa rondeur gigantesque s'ouvre devant nos regards ébouriffés. On aperçoit de grands troupeaux de buffles dans une zone où l'herbe a pris une couleur émeraude. Le fond du cratère a des teintes vertes incroyables avec des touches fauve et dorées au milieu desquelles courent des petits ruisseaux bleus et les traces sombres des pistes animales. C'est un arc-en-ciel.

J'ai maintes fois entendu parler du Ngorongoro et je n'arrivais pas à imaginer l'endroit. Grâce à ce fil, je vois de quoi il s'agit et je suis ébloui par ce paysage extraordinaire. Décidément, l'Afrique regorge de merveilles.
Merci, Patrice pour le partage.

Le panorama est incroyable, quel Eden !!!

Merci Yvon et Romain, et encore l'image ne rend pas hommage à la beauté du site (entre autre sur les couleurs), je vous rappelle qu'à l'époque nos appareils étaient un peu vieillissants et la majorité des images "souvenir" avaient été faites au petit Lumix de Panasonic, en Jpeg, d'où la difficulté d'en sauver certaines.

En ce qui concerne la découverte du cratère, nous y descendrons à la fin du voyage car pour cette journée-ci nous ne sommes que de passage.

Une fois passé Windy Gap nous entamons la descente de l'autre côté du volcan.

Nous passons par un vaste plateau d'alpages vert tendre, aux formes douces, on se croirait en Suisse !
Ou bien, pour trouver une autre comparaison et pour les fans comme nous, ces alpages nous rappellent le pays d'Umbopa, royaume des Kalouanas (mon orthographe n'est pas garantie), dans le film "Les Mines du roi Salomon" de 1950 avec Deborah Kerr et Stewart Granger, un régal
Nous croisons parfois des petits troupeaux de buffles, des cobes à croissant, quelques zèbres et gnous. De temps à autre les manyatas des Massaïs entourés de bomas.

Et puis d'un seul coup, au détour d'un lacet de la piste s'étendent en face de nous les plaines infinies du Serengeti. A cette saison nous sommes en fin de saison sèche, tout parait bien brûlé vu d'en haut.

Nous continuons à descendre.

En contrebas de l'immense volcan, nous nous arrêtons devant un troupeau de girafes.

Nous traversons une forêt de petits acacias sur quelques kilomètres avant de nous retrouver sur une piste blanche et poussiéreuse qui mène droit vers l'entrée du Serengeti. De part et d'autre des troupeaux de gazelles de Thompson et quelques gnous égarés. L'herbe est rase, grillée par le soleil. Nous soulevons des nuages de poussière qui se voient des kilomètres à la ronde.

Puis nous obliquons vers la gauche en direction de la région de Ndutu où nous allons passer quatre jours en "special campsite". Au loin la frange de la forêt s'approche. Puis les troncs tordus et noirs des acacias geraldini défilent, nous nous enfonçons dans la forêt, toujours plus loin.

Après 5 heures de route depuis Kirurumu nous trouvons enfin le camp, installé en haut d'un petit coteau, surplombant légèrement le bois d'acacias. Les tentes sont disposées en long sur la partie plate de ce coteau : celle du mess, celle du staff, et la nôtre.
Il est plus de 13 heures, il est temps de déjeuner.

Dehors il y a beaucoup de vent, un vent brûlant qui nous dessèche sur place. Nous allons découvrir notre tente pour les prochains jours. La douche est située avec les toilettes à l'arrière de la tente. Hormis le staff, nous sommes seuls. Le grand luxe quoi !

Un gros coup de cœur pour la 27, qui s'n étonnera ? Et aussi pourles autres photos pachydermies qui sont également top ! Panorama du cratère effectivement extra mais ma photo de paysage préféré est celle de la piste à Manyara surfond de lac, la N°30. Belles photos des girafes, grandes absentes du cratère mais qui tournent autour assidument.
Ndutu , aux portes du Serengeti est une de nos haltes préférées dans le Nord Tanzanie.

Merci pour ce carnet qui nous évoque, superbement, tant de bons souvenirs, déjà lointains (2008 pour notre dernière visite) mais qui ne demandent qu'à être rafraichis...
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Après la pause méridienne, départ en safari.

Ndutu intègre la zone de Masek et de son lac, près du lac Ndutu et du Ndutu Lodge où a vécu le photographe, cinéaste et réalisateur Hugo van Lawick, un des pionniers du documentaire animalier. Je vous mets un lien si cela en intéresse certains : Hugo van Lawick
Nous découvrons sa forêt d'acacias, beaucoup plus grande que ce que nous imaginions. C'est très sec et le 4x4 soulève des nuages de fine poussière blanche. Nous roulons jusqu'à un grand marais dont la couleur bien verte tranche avec la végétation alentour.





Nous longeons une partie du lac salé de Ndutu, puis la piste monte doucement durant des kilomètres jusqu'à ce que nous sortions de la forêt. Si la région de Ndutu fait partie de l'aire de Conservation du Ngorongoro, elle est surtout aux avant-postes des grandes plaines du Serengeti (qui signifie "la plaine sans fin").





Quelques gnous se mêlent aux groupes de zèbres et de gazelles de Thomson, éparpillés dans l'immensité de cet extraordinaire pâturage. Beaucoup de jeunes.





Caché dans un buisson d'épineux, un énorme python au ventre difforme est en train de digérer une jeune gazelle.




Nous jardinons. Doucement le soleil commence à décroître.
Au hasard d'un détour nous avons la grande chance de croiser un guépard !

Nous reprenons la piste en sens inverse, revenons sur nos pas et nous rapprochons à nouveau du lac Ndutu et des flamants roses. Derrière nous le soleil est déjà en train de se coucher. Nous nous arrêtons pour prendre quelques images.







Derrière nous le ciel s'embrase, et le sommet des acacias se découpe avec une netteté chirurgicale. C'est de toute beauté.

Superbe les pachydermes et les dernières en fin de journées

Merci de raconter ce voyage par le détail. Quelle mémoire!

Merci Michel, nous avons ressorti le carnet de voyage que Véronique écrit lors de nos périples
Nous avons gardé un souvenir extraordinaire de N'dutu qui est pour moi une des plus jolie région d'Afrique

Ndutu, un paradis pour le safariste, en voilà encore de superbes preuves; s'il en était besoin ! Merci et bravo à vous deux !

Le guépard et les flamants dans cette belle lumière!