SUJET : Retour en Tanzanie, spécial confinement

Que de merveilles !!!

Le guépard, et bien sûr ce coucher de soleil !!!

Merci Bernard, Nicolas, Romain

Le confinement, finalement une bonne excuse pour nous, tout à fait égoïstement, pour nous remonter le moral avec ces souvenirs de voyage
Ndutu en particulier, qui nous a complètement charmés.


Retour au camp après cette première demi-journée à Ndudu où le feu de camp nous attend. Deux fauteuils en toile et un whisky à la main (l'abus d'alcool est dangereux pour la santé hein !), le feu qui danse, le nez dans le ciel crépusculaire. C'est l'heure bleue.

Le lendemain, à l'aube, un lion rugit dans le lointain. En sortant de la tente une brume solaire enveloppe toute la forêt. Une girafe passe lentement dans les acacias doucement illuminés en se balançant avec grâce. Nous nous précipitons sur les appareils photo.





Puis départ en safari !






Nous nous rapprochons du lac Masek.
Un hippopool presque à sec aux abords du lac.

Toujours aux abords du lac Masek, quelques oiseaux.





Nous nous dirigeons ensuite vers le sud de Ndutu. Dans la forêt, quelques dik-diks, et quelques zèbres.

J'adore la girafe 52 ! Et le dik-dik bien sûr, sans oublier le trio de mélano... Ndutu, incontournable !

Cette girafe dans la lumière du matin

Quelle lumière de ce soir-là à Ndutu et la brume onirique du matin ! vous avez dû adorer !
C'est aussi un de nos endroits préférés dans le nord de la Tanzanie, tout au moins dans le Serengeti. Et le camp site est le bon moyen d'éviter la cohue, surtout en période de migration.

Génial NDutu! J'imagine que nous allons avoir droit à quelques scènes de prédation avec tous ces jeunes herbivores en guise de repas?

Merci à tous

Oui Ndutu est vraiment notre coin préféré

Cette girafe dans la lumière du matin

Je veux bien tous les jours des matins comme ce jour là ,le paradis

le bon moyen d'éviter la cohue, surtout en période de migration.

Cette année là il n'y avait vraiment peu de monde pas plus de 3/4 véhicules croisés dans la journée

nous allons avoir droit à quelques scènes de prédation avec tous ces jeunes herbivores en guise de repas?

Cela va venir ...patience

Je reprends le fil de nos souvenirs, Ndutu toujours, fin février 2009.









En fin de matinée un combat de girafes attire notre attention. La lumière n'est plus bonne pour la prise de vue, il nous reste un immortaliser un simple souvenir de ce moment. Elles tordent leurs longs cous, les emmêlent, puis se frappent à tour de rôle, avec lenteur et violence à la fois.





Après une pause au camp aux heures les plus chaudes, nous repartons en milieu d'après-midi. Pas un herbivore à des kilomètres à la ronde, la forêt a été désertée par les animaux semble-t-il. Nous remontons jusqu'au début de la grande plaine du Serengeti où nous découvrons de grands troupeaux de gnous et zèbres.
Parfois et sans raison apparente car il n'y a pas de prédateurs dans les environs, un gnou se met subitement à courir entraînant aussitôt à sa suite tout son troupeau. Puis ils ralentissent, repartent ensemble en soulevant des nuages de poussière et semblent s'amuser (ou s'entraîner) à faire des pointes de vitesse. La poussière s'envole à nouveau en nuages vaporeux derrière leurs sabots.

Parfois et sans raison apparente car il n'y a pas de prédateurs dans les environs, un gnou se met subitement à courir entraînant aussitôt à sa suite tout son troupeau.

Comportement tout à fait caractéristique de la vive intelligence du gnou

À part ça, superbe ambiance sur la 65
Et beau noeud de girafes !

Retour au camp en soirée.
Autour de nous la nuit tombe.








Après le dîner nous nous installons devant notre tente face à la nuit et au ciel nacré de myriades d'étoiles. Le feu de camp s'éteint doucement. Il nous reste la lueur de la lampe tempête posée à nos pieds.


Le lendemain matin, le soleil apparaît dans les acacias au moment où nous quittons la tente tandis que les sifflements des oiseaux résonnent dans toute la forêt.





Il est déjà 7h30, donc largement temps de partir !

Nous nous éloignons de la forêt et errons un moment dans un immense désert d'herbes rases et d'épineux gris, c'est plat jusqu'aux quatre coins de l'horizon, sur 360°. Nous sommes arrivés à la limite de l'aire de Conservation du Ngorongoro dont fait partie la région de Ndutu, et le Parc National du Serengeti.
Nous scrutons autour de nous et repérons une scène au loin.





Autour d'une carcasse de zèbre des nuées de vautours se disputent en crissant dans un vacarme invraisemblable. Ils se volent dans les plumes, se prennent le bec, ponctuant leurs agressions de sifflements rauques et de craquements saccadés. La scène est animée.

Régulièrement un nouveau venu arrive en planant, les serres puissantes projetées en avant, pour se mêler à la curée.
Nos appareils photo crépitent devant leurs violentes et incessantes bagarres.

Evidemment il n'y a pas de curée sans finisseur, j'ai nommé le Marabout d'Afrique. Ils sont là depuis le début et patientent, avant de pouvoir approcher de la carcasse.


Nous faisons demi-tour et traversons plusieurs gros troupeaux d'herbivores. Plus loin, alors que le paysage est redevenu plus vert en se rapprochant à nouveau de la forêt, nous découvrons une petite merveille ! Nous sommes très très très heureux de l'apercevoir !




Une petite anecdote maintenant :
Je souhaite m'arrêter pour un besoin urgent, et après évidemment avoir regardé tout autour de nous et attendu l'assentiment de notre guide qui a scruté la savane avant de me donner son feu vert, je descends du 4x4 rassuré. Je claque la portière pour aller me positionner derrière le véhicule. Quelle n'est pas ma stupeur en voyant apparaître une tête de hyène qui était couchée à quelques pas surgir des broussailles ! Je reste collé au véhicule et ne la quitte pas des yeux, avant de remonter prestement à l'abri....
Véronique immortalise ce grand moment.

Merci Catherine

Comportement tout à fait caractéristique de la vive intelligence du gnou