SUJET : Retour en Tanzanie, spécial confinement

Sympa la lionne qui empêche le rocher de rouler . Et l'agame
Impressionnante la migration, avec ta description on s'y croirait!

Merci Dietmar


Retour au camp, de nouvelles tentes ont poussé comme des champignons.
Au beau milieu de la nuit, nouvel orage. Quelques heures plus tard, alors que la pluie s'est calmée, toute une troupe de hyènes s'attaquent à la "cuisine" du camping, malgré le grillage épais de la case. Pendant plus d'une heure elles s'acharnent, puis elles traînent une grande poubelle sur des dizaines de mètres jusqu'à notre tente, la dernière de la zone. Plaintes, cris, bagarres, le vacarme est féroce. Nous nous tenons aux aguets au cas où, dans leurs violents accrochages entre elles, elle éventreraient la tente.
Le lendemain matin des traces de hyènes partout, la grande poubelle finalement retrouvée derrière des buissons d'un petit kopje à proximité.

Le temps est magnifique, l'orage de la nuit a lavé le ciel. Nous partons en direction de Massaï Kopjes.
En traversant Seronera, nous nous arrêtons devant un petit hippopool qui s'est formé sur le bras d'une rivière.





Autour de nous, les plumets dorés des grandes herbes ondulent dans le vent.
Près d'une grande mare aux reflets turquoise, nous repérons une femelle guépard accompagnée de quatre jeunes. Les ados sont magnifiques. D'autres véhicules s'arrêtent un moment, puis repartent. Nous choisissons de rester là, et d'attendre.





Puis les jeunes commencent à bouger, à se lever, à humer l'air autour d'eux, puis à chahuter, à jouer. Nous restons à les admirer quelques heures durant.

C'est un moment très privilégié de pouvoir admirer les jeunes dans un moment insouciant de leur dure vie.











Quelques kilomètres plus loin et pour terminer cette nouvelle matinée, nous nous postons au pied d'un bosquet d'arbres où se prélassent une lionne et trois jeunes lions.

Du très haut niveau Patrice : lions, migration des gnous, la famille de guépards

Tu me donnes une idée de thème d'expo.

La famille de guépards ! Et ces images de reflets ! Magnifique.

toute une troupe de hyènes s'attaquent à la "cuisine" du camping

ça sent la très bonne nuit


Tout comme mes prédécesseurs, quelles images de folie avec cette famille guépard

Et la lionne, splendide !!

Merci du voyage, un régal

Encore une superbe série sur les Guépards
Le portrait de la 130 et surtout le reflet de la 132, on dirait une peinture à l'huile, génial

Moi aussi je vote pour la 132 !

Moi perso myself, mon chouchou c'est Guépardeau 130.
Tout est très bien raconté, très bien illustré, un must, Patrice et Véronique ! Qu'est-ce que cela me donne envie d'y retourner !

Merci à vous !
J'élimine beaucoup d'images qui ne sont pas présentables, c'est pourquoi notre récit est important pour rythmer les journées


Nous retournons déjeuner au camping. Sharif nous a préparé des beignets de purée, une tarte aux légumes et à la viande, une salade de pastèques et de bananes. Il nous gâte !

Des merles métalliques se promènent dans nos jambes autour de la table. Les p'tits malins ! Nous reprenons les appareils photo.





Nous repérons un petit pic dans un arbre à proximité :





Subitement, nous apercevons derrière nous deux énormes babouins, des mâles, qui errent parmi les tentes à la recherche de nourriture accessible qu'ils pourraient chiper. Ils se font chasser plusieurs fois par les cuisiniers mais reviennent systématiquement, peu intimidés par les humains. Nous restons prudemment à distance de leurs redoutables crocs, courageux mais pas téméraires

Dans l'après-midi, nous partons pour Retima Pool. Après un long trajet de piste vers le nord, nous arrivons à l'hippopool. Nous descendons du Toy avec le matériel photo et allons nous poster sur un monticule de terre au-dessus de la "mare" un peu saumâtre, odorante, qui va nous servir de plateforme d'observation. Un amoncellement de rochers noirs et plats forment une bordure glissante tout autour de l'hippopool. Au milieu, entre 200 et 250 hippopotames agglutinés les uns contre les autres, et plein de petits.
Il fait très très chaud, la lumière est violente, pas l'heure idéale pour faire des images...

Soudain, une bagarre éclate. Nous saisissons l'instant du mieux que nous pouvons, les images ne valent que par la scène et non par leur qualité.
Nous connaissions la crème renversée, la tarte Tatin, mais l'hippo renversé c'était une première !












Vous noterez :
sur la 140 les yeux étonnés de l'hippopotame,
sur la 142 que l'hippo renversé rebondit sur un autre hippo qui à son tour lui fait comprendre son fort mécontentement, et le voici parti pour un 90° sur la gauche supplémentaire (nous parlons de deux tonnes de muscles et de graisse).

Toujours au bord de Retima Pool, sur notre petit talus d'environ 1 mètre de hauteur, nous assistons à la mauvaise humeur et l'irritabilité des ces charmantes bestioles. Deux fois de suite, nous essuyons une charge de l'un des "biquets" comme dirait Bernard. L'effet de surprise se voit dans les images suivantes d'ailleurs. Malgré le talus, le fait d'être en dehors du véhicule reste impressionnant.

Nous reprenons la piste pour rentrer.
Pas très loin de l'hippopool, nous faisons un arrêt : un cadavre d'hippopotame les quatre fers en l'air a attiré une belle concentration de cigognes, marabouts et autres ibis tantales, le tout dans un décor de rêve.





Sur la route du retour, nouvel arrêt : un aigle huppard perché en haut d'un acacia ! Quel oiseau magnifique. La lumière devient intéressante. Nous prenons une dizaine d'images au 300 mm avant qu'il ne s'envole.





Un dernier paysage avant d'arriver à Pimbi :





En arrivant à Pimbi, 28 italiens ont débarqué dans l'après-midi pendant notre absence ! Nous qui pensions être au maximum du supportable...
Les tentes sont plantées les unes contre les autres partout où il reste un peu de place entre nous et la cage de la cuisine. Du linge est étendu entre les tentes, bouchant ainsi le passage à tout le monde, sans parler du volume sonore. Comme dit Elias notre guide en rigolant : "C'est devenu un petit village maintenant ! Aïe aïe aïe aïe aïe !"

Après le dîner nous retournons à notre petite tente lorsque nous découvrons dans le faisceau de la frontale des yeux qui percent l'obscurité dans la brousse juste en face de nous. Ce sont des buffles, trois gros buffles, des mâles solitaires, qui sont en train de brouter à une trentaine de mètres. Nous éteignons les frontales pour ne pas les provoquer et rentrons calmement dans la tente. Après tout, nous sommes chez eux ! Quelques minutes plus tard un italien vient hurler dans son portable juste à côté de nous, nous sommes obligés d'intervenir pour qu'il aille téléphoner plus loin en évitant d'énerver les buffles.

De bien belles photos, un travail d'artistes !
Les guépards, le reflet, le python, les inséparables, les gnoux, les autruches
Le bain de l'hippo renversé nous prouve que nous n'avons pas affaire à des" lourdauds"
Heureusement que vous aviez ce fossé pour vous protéger en dehors d 'une minette en talons hauts, je ne vois pas bien qui pourrait être stoppé par cet ouvrage
Merci pour ces très belles images !

Extra cette serie hippopotesque