SUJET : Guyane : Entre savane et forêt

Merci Marine pour toutes ces nouvelles images.Belle scène ( côté serpent moins pour le crapaud ) naturaliste de prédation .Il semblerait qu'il ait un peu de mal à avaler sa proie . Je partage ton avis ; j'ai également un peu de mal à poster des images de chasse ; mais la vie ; la mort font partie du cycle naturel de ce monde...

Merci Patrice

Du côté des grenouilles c'est la frénésie, elles sortent de partout, à se demander où elles s'étaient cachées si longtemps.

Les Scinax ruber ont viré au jaune et se tiennent sur des piédestaux :

Et les sculpturales Trachycephalus typhonius s'exhibent. (la posture est naturelle, je ne touche aux grenouilles que pour leur faire quitter la route si nécessaire).

Dans un autre secteur, au moins deux espèces de scinax s'enflent comme des oeufs

La scène de constriction est

Le porc-épic est superbe

Et les grenouilles

Bonjour Marine,
Te lire est toujours un régal !
Les petites grenouilles sont extra (une de la page précédente est partie dans mes coups de coeur) et la scène de prédation du crapaud est un document saisissant
Quant au coendou, il porte bien son épithète !

Ces serpents ont un mode d'alimentation vraiment assez laborieux et bien compliqué.

Je partage ton émotion envers les rapaces nocturnes, les moments où on les a de près sont (pour ma part) assez rares et chacun est un beau cadeau de la Nature. Même un Grand-duc, juste au-dessus de la tête, ça ne fait pas un bruit et la silhouette en impose, les vocalisations (en saison) et l'obscurité font beaucoup pour l'ambiance générale autour de ces espèces pour nous, primates diurnes inquiets dans la nuit noire.

Très intéressante la lutte entre le serpent et le crapaud. Merci de nous en faire profiter.
Et tes photos de grenouilles sont toujours aussi sympa et colorées. J'aime tout particulièrement celle sur son piquet

Hello

Super "scène" que celle de la constriction... Tes grenouilles sont superbes, surtout celle avec avec l'arrière plan orangé... un vrai régal. Encore?

Merci pour vos messages !

Les pluies tombent dru depuis 3 semaines, chaque sortie nocturne est animée de nouvelles surprises, et est généralement pour moi, l'occasion d'une première rencontre avec des ophidiens que je n'avais jamais vus.
Comme ce tout jeune boa des plaines Epicrates maurus, pas plus long qu'un orvet, et bien plus fin. J'ai été sidérée par sa petitesse. Pas de photo in situ malheureusement, l'individu était vif et rapide, difficile à suivre dans son environnement. La photo en main ne donne par vraiment d'indication sur sa petite taille, dommage. J'en avais photographié un auparavant, mais il avait été gardé quelque temps chez un particulier.

Ce boa juvénile est jusqu'à présent, une de mes plus belles rencontres guyanaises. Sans être encore tout à fait rare, il n'est vraiment pas fréquent en Guyane, où il vit dans les zones dégagées, savanes ou bords de mangroves. Trouver celui-ci, né de quelques jours sans doute (ces boas sont vivipares), après les incendies qui ont ravagé la moitié des savanes proches de Kourou fut un vrai choc, un moment précieux, un cadeau que je continue de savourer.

Parmi les prédateurs de ce boa juvénile, un crapaud nocturne (ou pas), cette énoooorme femelle de Rhinella marina, le crapaud buffle évidemment. Le grain de la route permet une estimation approximative de sa taille.

Une autre rencontre sur bitume, cet Helicops angulatus, planté sur le goudron et pas du tout décidé à s'en laisser déloger :
il s'aplatit pour se grossir et montrer sa livrée orangée, histoire d'impressionner ce bipède qui ne cherchait qu'à l'évacuer pour ne pas qu'il termine à l'état de galette de tripes.

Les sorties nocturnes révèlent une biodiversité souvent insoupçonnée, mais la photo de nuit pose le problème du dérangement occasionné par les lampes et les flashes.
Je retrouve cette belle chouette si originale, la chouette à lunettes, et je suis avec un ami, grand photographe. La belle nous laisse la photographier à loisir, elle est éclairée par deux torches, photographiée à moult reprises.
Quand je propose, au bout d'une bonne douzaine de clichés, qu'on reparte en la laissant se rasséréner, mon compagnon persiste. Elle finira par s'envoler. On a tout raté. Je suis déçue, j'aurais aimé que nous la quittions alors qu'elle est toujours perchée, ce qui m'aurait donné à penser qu'on ne l'a pas vraiment "agressée". Maintenant je sais qu'elle identifiera la voiture comme une source de dérangement qu'elle fuira. Mais peut-être cela vaut-il mieux ainsi. ce soir-là, sur cette portion de route, nous avions croisé des chasseurs.

Un serpent remarquable entre tous, le serpent spaghetti Imantodes lentiferus ou Imantode rouquin que l'on rencontre moins fréquemment que son homologue Imantodes cenchoa.
Une première rencontre pour moi, un souvenir impérissable ! Bien que (très) grand : largement 1 mètre, c'était un adulte, il m'a paru plus grêle que le cenchoa, est-ce possible ?

Quelques photos qui peinent à traduire le caractère spectaculaire de la bestiole.

Gracieux et filiforme.

Quelle série sur les grenouilles J'adore la Scinax.
Mais alors ce serpent spaghetti, qu'il est étonnant !! Sais-tu de quoi il se nourrit et comment il tue ses proies ? Les photos les plus de face, avec les deux énormes yeux clairs globuleux sont impressionnantes et presque hypnotisantes